La ville est considérée comme la capitale du Pays d'Othe. Ses habitants s'appellent les Aixois.
Géographie
Localisation
Aix-en-Othe est situé dans la partie ouest du département de l'Aube, à 30 km de Troyes et à 40 km de Sens.
Hydrographie
La ville tire son nom des sources qui s'y trouvent et de la forêt qui autrefois s'étendait sur son territoire. Elle est bâtie dans le vallon de la Nosle, petite rivière qui traverse le bourg et va se jeter dans la Vanne.
Hameaux et lieux-dits
Aix-en-Othe compte de nombreux hameaux: la Bouillant, les Cornées-Laliat, les Cornées-Alexandre, les Cornées-Cabourdin, les Chevréaux, le Clos-des-Pauvres, Druisy[2], le Mineroy, , Mont-st-Benoit, Moulin: à Tan, du-Bas, du-Haut, les Grandes Vallées, les Petites Vallées, le Jard, la Vove, Pitoite.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous sa forme latine Aquensis fundus, Praedium aquense en 861[3], Aquis en 1177[4], Aix-en-Othe est attesté sous sa forme actuelle dès l'année 1577.
Comme la plupart des toponymes en Aix, cette commune tient son nom des sources présentes dans la commune, Aix étant issu du terme latin aquae[5]. En fait il s'agit plus précisément du latin aquis, forme à l'ablatif locatif pluriel du latin aqua «eau»[6].
Othe est lié au Pays d'Othe.
Histoire
Le village était une seigneurie de l'évêché de Troyes depuis longue date, la première mention remontant à 862. Au XIIesiècle il devient propriété propre de l'évêque, qui y a droit de haute et basse justice à la suite des Villemaur. L'histoire du village se confond avec celle du château des évêques car en premier le village était fortifié. Les Anglo-navarrais de Robert Knolles y étaient en 1358 avant de l'évacuer le en laissant le village ruiné, chassés par l'évêque Henri de Poitiers qui ensuite en commença la réfection. Puis Jean Braque concentra ses efforts sur la partie qu'il habitait et en fit Le Fort. Les habitants demandèrent alors à fortifier la basse-cour pour en faire leur lieu de refuge contre redevance[7]. L'évêque possède un four banal et un moulin sur la Nosle. Les évêques séjournent régulièrement au village. Le château est pris par des troupes anglaises ou des soldats en rupture de ban en 1358, 1368, et brûlé en 1433. Les habitants devaient à tour de rôle assurer la garde du château au XVesiècle et c'est là que l'évêque Antoine Caraccioli trouvait refuge en 1561, il fuyait la fureur des Troyens et ne trouvait plus sont refuge de Saint-Lyé assez sûr. En 1761, Claude-Mathias-Joseph de Barral, montait sur le trône épiscopal et obtenait l'autorisation de raser l'édifice pour cause de vétusté.
En 1349, le marché du jeudi est attesté par lettres patentes, le roi Louis XII créa en 1510 deux foires annuelles: le et le 1er décembre. Tombées en désuétude, le marché fut restauré en 1781 avec des foires les 3 janv., , 3 sept. et 22 nov.
Sur le territoire existe en 1371 au moins, une industrie liée au fer, avec des mines, des bois et des forges[8]. Il y avait aussi des moulins: à blé (celui du seigneur), à foulon, et un à papier en 1790. Il y avait une industrie de tissage qui l'An XI (vers 1803) employait 200 personnes et 40 mécaniques; huit tisserands exerçaient au village.
En 1789, le village était le siège d'un bailliage seigneurial, dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Troyes et du bailliage de Sens.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans l'Aube.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 2 463habitants, en augmentation de 2,63% par rapport à 2008 (Aube: 1,56%, France hors Mayotte: 2,49%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 469
1 551
1 527
1 634
1 734
1 787
1 977
2 168
2 310
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 427
2 623
2 785
2 779
2 939
2 906
3 007
3 041
2 670
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 646
2 484
2 523
2 184
2 320
2 410
2 383
2 218
2 231
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2007
2012
2013
2 270
2 112
2 313
2 349
2 260
2 131
2 379
2 467
2 463
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Notre Dame-de-L'Assomption
Chapelle Saint-Avit
Halle de type Baltard (XIXesiècle)
Monument aux morts. Inauguré le , sur son socle les noms des combattants morts pour la France en 1870-1871, des deux guerres mondiales et des morts en Afrique du Nord et en T.O.E. Sur le monument, un chasseur à pied, en position de sentinelle alertée.
Cheminées d'usines (XIXesiècle). Hautes de 30 à 40 mètres, deux cheminées d'anciennes usines de bonneterie. Elles témoignent de l'activité bonnetière.
Personnalités liées à la commune
Ernest Millot (1836-1891), explorateur. Dans l'expédition du Fleuve Rouge (1872-1873), il cherche une voie navigable pour de ramener au Tonkin les richesses du Yunnan (Chine du Sud). Ernest Millot était aussi maire de la concession française de Shanghai.
Jacques Chéreau, sculpteur, est né à Aix-en-Othe. Jacques Chéreau a exposé tant à Napa (Californie), qu'à Genève, Brisbane, Miami, San Francisco. Ses œuvres sont exposées à la galerie Michelle Boullet à Paris, à la galerie Cafmeyer à Knokke (Belgique) et récemment à la galerie Marie Ricco à Calvi.
Joachim du Bellay, dans son «Ode au Prince de Melphe»[14] Antoine Caraccioli, a loué Aiz, c'est-à-dire Aix-en-Othe:
Allon' voir ma douce compaigne
Les doux plaisirs de la Champaigne
Ses prez, ses ondes et ses bois.
..........
Allon'voir ce bel édifice
Que la nature et l'artifice
Ont embelly de cent plaisirs.
C'est Aiz dont la belle demeure
Peult arracher en moins d'une heure
Nos plus ambicieux désirs.
Là, d'une plaisante peine,
Le cert fuyant par la plaine
Ou le lyèvre nous suyvrons;
Là sainctement solitaires,
Loing de procès et d'affaires,
Heureusement nous vivrons.
Héraldique
Les armes de Aix-en-Othe se blasonnent ainsi:
D’azur à la bande d’argent, accostée de deux cotices potencées et contre potencées d’or, à la bordure burelée ondée d’argent, au chef d’or chargé d’une aigle bicéphale de sable.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016,etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
Recueil des actes administratifs de l'Aube no62 du , page 37/40, [lire en ligne]
village cité en 1212 ayant 24 feux en 1536.
Dans une lettre de Loup, abbé de Ferrières.
Dans une charte du roi Louis VIIe.
Auguste Longnon, Noms de lieux de la France, p.567.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN2-85023-076-6), p.7b
Chêvre de la Charmotte, Recherches sur la châtellenie de Villemaur, n°137.
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