Montaut est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays de l'Aguanaguès ou plaine d'Ariège, parfois appelé basse Ariège, ou piémont ariégeois.
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Montaut | |
![]() L'église Saint-Michel. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Pamiers |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées |
Maire Mandat |
Yannick Jousseaume 2020-2026 |
Code postal | 09700 |
Code commune | 09199 |
Démographie | |
Gentilé | Montaltiens |
Population municipale |
696 hab. (2019 ![]() |
Densité | 20 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 11′ 18″ nord, 1° 38′ 41″ est |
Altitude | 280 m Min. 241 m Max. 295 m |
Superficie | 35,03 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Pamiers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Portes d'Ariège |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Crieu, le Galage, le Raunier, l'Estaut, le ruisseau du Cazeret, le Galageot, le ruisseau du Tor et par divers autres petits cours d'eau. Nom inconnuLa commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Montaut est une commune rurale qui compte 696 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 425 habitants en 1856. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Pamiers. Ses habitants sont appelés les Montautois ou Montautoises.
Jusqu'au XIXe siècle, le village est aussi connu sous le nom de Montaut-de-Crieu.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Peyroutet-Vadier, inscrite en 1993.
La commune de Montaut se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 25 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 8 km de Pamiers[2], sous-préfecture, et à 8 km de Saverdun[3], bureau centralisateur du canton des Portes d'Ariège dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saverdun[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Le Vernet (3,4 km), Villeneuve-du-Paréage (3,7 km), Bonnac (4,8 km), Le Carlaret (6,6 km), Trémoulet (6,9 km), Bézac (7,1 km), Gaudiès (7,2 km), La Bastide-de-Lordat (7,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Montaut fait partie du pays de l'Aguanaguès ou plaine d'Ariège, parfois appelé basse Ariège, ou piémont ariégeois. Ce pays, dont l'origine remonte probablement à l'époque carolingienne s'applique à la plaine de Pamiers et, par extension, à celle de Saverdun[5].
Montaut est limitrophe de sept autres communes.
Saverdun | Mazères | |
Le Vernet, Bonnac |
![]() |
Gaudiès |
Villeneuve-du-Paréage | Pamiers | Trémoulet, Le Carlaret |
Montaut est située sur une colline à 280 m d'altitude, dominant le Crieu et les alentours d'où l'on distingue très nettement son clocher caractéristique octogonal en briques rouges, datant du XIIe siècle.
La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien, la totalité du territoire étant recouverte par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1035 - Saverdun » et « n°1057 - Pamiers » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[7],[8] et leurs notices associées[9],[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 35,03 km2[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 35,26 km2[8]. L'altitude du territoire varie entre 241 m et 295 m[14].
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par le Crieu, la Galage, le Raunier, l'Estaut, le ruisseau du Cazeret, le Galageot, le ruisseau du Tor, le ruisseau Forgis et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 53 km de longueur totale[16],[17].
Le Crieu, d'une longueur totale de 34,8 km, prend sa source dans la commune de Ventenac et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Saverdun, après avoir traversé 14 communes[18].
La Galage, d'une longueur totale de 19,3 km, prend sa source dans la commune de Pamiers et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Cintegabelle, après avoir traversé 6 communes[19].
Le Raunier, d'une longueur totale de 11,8 km, prend sa source dans la commune de Montaut et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Vif à Mazères[20].
L'Estaut, d'une longueur totale de 19,5 km, prend sa source dans la commune de Coussa et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Vif à Belpech, après avoir traversé 11 communes[21].
Le ruisseau du Cazeret, d'une longueur totale de 10,1 km, prend sa source dans la commune de Montaut et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Vif en limite des communes de Calmont et de Mazères[22].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[23]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[24]. À l'est du département, l’influence méditerranéenne accentue les contrastes saisonniers, le climat y est plus sec[25].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[23].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[27] complétée par des études régionales[28],[29] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pamiers Lycagri », sur la commune de Pamiers, mise en service en 1985[30] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[31],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 785,8 mm pour la période 1981-2010[32]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, dans le département de la Haute-Garonne, mise en service en 1922 et à 46 km[33], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[34], à 14,1 °C pour 1981-2010[35], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[36].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 6] est recensée sur la commune[37] : les « basse plaine de l'Ariège et de l'Hers » (7 048 ha), couvrant 14 communes dont 13 dans l'Ariège et 1 dans la Haute-Garonne[38].
Montaut est une commune rurale[Note 7],[39]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[40].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pamiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,3 %), prairies (10,1 %), mines, décharges et chantiers (2,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), forêts (1,5 %), eaux continentales[Note 9] (1,1 %), zones urbanisées (0,9 %)[41].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Balayer, Couzinet, Commelongue, Crieu, Fourram, Janissou, Hôpital, Lansac, Peyroutet, Vernou, Vernezes...
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 374, alors qu'il était de 365 en 2013 et de 347 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 78,7 % étaient des résidences principales, 3,6 % des résidences secondaires et 17,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,8 % des appartements[I 5].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montaut en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,6 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (71,7 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].
Typologie | Montaut[I 5] | Ariège[I 7] | France entière[I 8] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 78,7 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 3,6 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 17,7 | 9,7 | 8,2 |
Accès avec l'autoroute A66 (Villefranche-de-Lauragais/Pamiers) et les routes départementales D 29, D 624, D 30 et D 414, ainsi que par la gare du Vernet-d'Ariège sur la ligne de Portet-Saint-Simon à Puigcerda (frontière).
Le territoire de la commune de Montaut est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[42],[43].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle d'un cours d'eau[44].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Montaut[45]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[46].
Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[47].
Un certain Vadier, originaire de Pamiers, possédait des domaines sur Montaut. Vers 1785, Vadier voulut convertir certaines de ses terres en seigneurie, par engagement. Il accusa d'autres propriétaires, notamment Cazes, qui lui avait refusé la main de sa fille, et Dardigna, d'avoir fait échouer son projet, et il conçut contre eux une haine terrible[48]. Devenu député aux États généraux de 1789, puis en , président et doyen du Comité de sûreté générale, organe policier et répressif de.. la Terreur, il use et abuse de ses pouvoirs illimités. Ainsi, après le 22 prairial an II (), les débats publics étant supprimés au Tribunal révolutionnaire, il fait traduire ceux dont il veut se venger : à peine la loi votée, plusieurs habitants de Montaut et précisément ceux qui se sont opposés à l'érection de ses terres en seigneurie[49] sont renvoyés au tribunal révolutionnaire et exécutés.
Émile Lefèvre, notaire passionné d'agriculture, fonda sur sa propriété la ferme-école du domaine de Royat qui fonctionne de 1849 à 1928. Elle a acquis une grande notoriété en étant à l'origine de la taille de la vigne dite en cordon de Royat et de la méthode de vinification dite par gravité[50].
La commune de Montaut est membre de la communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pamiers. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[51].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Pamiers, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Portes d'Ariège pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[52].
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[53],[54].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
aôut 1945 | 1950 | Germain Ail | ||
mars 1950 | 1959 | Henri Carretié | Exploitant agricole | |
mars 1959 | 1962 | Elie Séguéla | Douanier | |
1962 | 2008 | Georges Courthieu | DVG | Retraité exploitant agricole |
mars 2008 | 2018 | Monique Gagneux | DVG | Retraitée enseignement public |
septembre 2018 | En cours | Yannick Jousseaume | Retraité de l'agriculture | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[56].
En 2019, la commune comptait 696 habitants[Note 10], en diminution de 0,71 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
724 | 654 | 819 | 1 028 | 1 072 | 1 167 | 1 242 | 1 325 | 1 333 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 425 | 1 404 | 1 420 | 1 318 | 1 351 | 1 219 | 1 294 | 1 256 | 1 205 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 105 | 1 084 | 1 091 | 946 | 918 | 888 | 903 | 852 | 861 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
782 | 646 | 551 | 538 | 554 | 582 | 667 | 668 | 678 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
711 | 696 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[59] | 1975[59] | 1982[59] | 1990[59] | 1999[59] | 2006[60] | 2009[61] | 2013[62] |
Rang de la commune dans le département | 38 | 45 | 48 | 49 | 46 | 42 | 43 | 43 |
Nombre de communes du département | 340 | 328 | 330 | 332 | 332 | 332 | 332 | 332 |
Une école primaire publique fonctionne sur la commune. Montaut fait partie de l'académie de Toulouse.
Pétanque, randonnée pédestre, football
Une usine de méthanisation de déchets agricoles fonctionnera en continu au printemps 2021. Le digestat sera ensuite utilisé comme engrais organique[63].
La collecte et le traitement des déchets des ménagés et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SMECTOM du Plantaurel[64],[65].
En 2018, la commune compte 292 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 705 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 450 €[I 10] (19 820 € dans le département[I 11]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 12] | 6,8 % | 8,4 % | 6,3 % |
Département[I 13] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 14] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 452 personnes, parmi lesquelles on compte 80,7 % d'actifs (74,4 % ayant un emploi et 6,3 % de chômeurs) et 19,3 % d'inactifs[Note 12],[I 12]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Pamiers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 15]. Elle compte 97 emplois en 2018, contre 82 en 2013 et 90 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 341, soit un indicateur de concentration d'emploi de 28,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62 %[I 16].
Sur ces 341 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 62 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 88,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,3 % les transports en commun, 4,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].
66 établissements[Note 13] sont implantés à Montaut au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 19].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 66 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 25 | 37,9 % | (12,9 %) |
Construction | 8 | 12,1 % | (14,2 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 10 | 15,2 % | (27,5 %) |
Information et communication | 2 | 3 % | (1,8 %) |
Activités immobilières | 6 | 9,1 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 2 | 3 % | (13,2 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 4 | 6,1 % | (14,4 %) |
Autres activités de services | 9 | 13,6 % | (8,8 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,9 % du nombre total d'établissements de la commune (25 sur les 66 entreprises implantées à Montaut), contre 12,9 % au niveau départemental[I 20]. Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[66] :
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Plaine de l'Ariège »[67]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la production de céréales et oléoprotéagineux[68].
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Exploitations | 59 | 43 | 37 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 2 685 | 2729 | 2566 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 59 lors du recensement agricole[Note 16] de 1988 à 43 en 2000 puis à 37 en 2010[68], soit une baisse de 37 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations[70]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 685 ha en 1988 à 2 566 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 46 à 69 ha[68].
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Son blasonnement est : Écartelé : au 1, de gueules à trois pals d’or ; au 2, d’azur, à un monde d’argent ; au 3, d’or, à un château de gueules et au 4 d’argent, à deux vaches passantes de sable posées l’une sur l’autre. |
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