Villeneuve-du-Paréage, en occitan Vilanòva del Pariatge, est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays de l'Aguanaguès ou plaine d'Ariège, parfois appelé basse Ariège, ou piémont ariégeois.
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Villeneuve-du-Paréage | |
![]() Église Saint-Blaise en janvier 2022. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Pamiers |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées |
Maire Mandat |
Jeanine Izaac 2020-2026 |
Code postal | 09100 |
Code commune | 09339 |
Démographie | |
Gentilé | Villeneuvois |
Population municipale |
769 hab. (2019 ![]() |
Densité | 67 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 09′ 20″ nord, 1° 38′ 18″ est |
Altitude | Min. 266 m Max. 290 m |
Superficie | 11,47 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Pamiers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Portes d'Ariège |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Crieu, le Galage, Nom inconnu et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Villeneuve-du-Paréage est une commune rurale qui compte 769 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Pamiers. Ses habitants sont appelés les Villeneuvois ou Villeneuvoises.
Commune de l'aire d'attraction de Pamiers située à 4 km au nord-nord-est de Pamiers en plaine d'Ariège.
Villeneuve-du-Paréage est limitrophe de trois autres communes. Les communes limitrophes sont Bonnac, Montaut et Pamiers.
La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien, la totalité du territoire étant recouverte par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1057 - Pamiers » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[2],[3] et sa notice associée[4].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 11,47 km2[5],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 11,49 km2[3]. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 24 mètres. L'altitude du territoire varie entre 266 m et 290 m[8].
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[9]. Elle est drainée par le Crieu, le Galage, le ruisseau Forgis et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 17 km de longueur totale[10],[11].
Le Crieu, d'une longueur totale de 34,8 km, prend sa source dans la commune de Ventenac et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Saverdun, après avoir traversé 14 communes[12].
Le Galage, d'une longueur totale de 19,3 km, prend sa source dans la commune de Pamiers et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Cintegabelle, après avoir traversé 6 communes[13].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune est du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[15].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[14].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[17] complétée par des études régionales[18],[19] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pamiers Lycagri », sur la commune de Pamiers, mise en service en 1985[20] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[21],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 785,8 mm pour la période 1981-2010[22]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 45 km[23], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[24], à 12,3 °C pour 1981-2010[25], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[26].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensée sur la commune[27] : les « basse plaine de l'Ariège et de l'Hers » (7 048 ha), couvrant 14 communes dont 13 dans l'Ariège et 1 dans la Haute-Garonne[28].
Villeneuve-du-Paréage est une commune rurale[Note 6],[29]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[30].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pamiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66 %), zones agricoles hétérogènes (26,2 %), zones urbanisées (4,3 %), cultures permanentes (3,5 %)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 336, alors qu'il était de 326 en 2013 et de 265 en 2008[I 4].
Parmi ces logements, 92,8 % étaient des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 5,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,7 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villeneuve-du-Paréage en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,8 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (79,1 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 5].
Typologie | Villeneuve-du-Paréage[I 4] | Ariège[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 92,8 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,8 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 5,4 | 9,7 | 8,2 |
Accès avec l'autoroute A66 (Villefranche-de-Lauragais/Pamiers) et la route départementale D 29, ainsi que par la gare de Pamiers sur la ligne de Portet-Saint-Simon à Puigcerda (frontière).
Le territoire de la commune de Villeneuve-du-Paréage est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[32],[33].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement d'un cours d'eau, le Crieu, ou ruissellement d'un versant[34].
Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Villeneuve-du-Paréage[35]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[36].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 6 mars 2006[37].
Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[38].
Ville neuve et paréage résument explicitement ce qu'est généralement une bastide.
Villeneuve est une bastide créée par un paréage intervenu en 1308 entre le roi de France Philippe IV le Bel (1285-1314) et l'évêque de Pamiers.
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Blasonnement :
Tranché de gueules et d'or, à la tour d'argent, maçonnée, ouverte et ajourée de sable, accompagnée à dextre d'une tête de crosse épiscopale de tenné, à senestre d'une croix occitane d'or et en pointe d'une plume d'azur posée en fasce[39].
Commentaires : Particularité : l'écu utilisé par la mairie a la forme d'un ‘basel’ (pelle à battre le linge).
La tour : construite sur une butte par le comte Gaspard de Caillau, en 1213, elle assurait la protection du village. Elle se trouvait sur l'actuelle « place du château » et fut détruite en 1629. La crosse : symbole des évêques, présents lors de la signature du paréage en 1251. La croix du Languedoc : au Moyen Âge, Villeneuve était rattachée au comté de Mirepoix qui appartenait au Haut-Languedoc. La plume : lieu-dit où était implanté l'ancien village de Villeneuve. |
La commune de Villeneuve-du-Paréage est membre de la communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées[I 8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pamiers. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[40].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Pamiers, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 8].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Portes d'Ariège pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 8], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[41].
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[42],[43].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1813 | 1818 | Joseph LOUBES | ||
1818 | 1846 | Jean LOUBES | ||
1846 | 1855 | Jean GILIS | ||
1855 | 1870 | Charles Victor DUPRE | ||
1870 | 1899 | Gustave MALLEVILLE | ||
1900 | 1904 | Jean CAHUC | ||
1904 | 1912 | Elie DUPRE | ||
1912 | 1945 | Jacques FAGES | ||
1945 | 1961 | Auguste LOUBES | ||
1961 | 1971 | Saturnin CARRETIER | ||
1971 | 1995 | Sylvain LAVIGNE | DVG | |
1995 | 2014 | Laurent AZEMAR | ||
mars 2014 | En cours | Jeanine IZAAC | SE | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[45].
En 2019, la commune comptait 769 habitants[Note 8], en augmentation de 1,05 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
318 | 371 | 518 | 526 | 554 | 552 | 587 | 623 | 632 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
608 | 532 | 568 | 549 | 542 | 500 | 554 | 484 | 503 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
447 | 453 | 441 | 414 | 408 | 391 | 366 | 373 | 414 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
394 | 374 | 358 | 412 | 489 | 523 | 613 | 627 | 748 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
765 | 769 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[48] | 1975[48] | 1982[48] | 1990[48] | 1999[48] | 2006[49] | 2009[50] | 2013[51] |
Rang de la commune dans le département | 84 | 62 | 66 | 58 | 59 | 51 | 51 | 34 |
Nombre de communes du département | 340 | 328 | 330 | 332 | 332 | 332 | 332 | 332 |
Villeneuve-du-Paréage fait partie de l'académie de Toulouse.
Pétanque, rugby à XV le Villeneuve XV[52].
La collecte et le traitement des déchets des ménagés et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SMECTOM du Plantaurel[53],[54].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 292 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 699 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 330 €[I 9] (19 820 € dans le département[I 10]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 11] | 4,4 % | 5,6 % | 8,4 % |
Département[I 12] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 13] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 499 personnes, parmi lesquelles on compte 79,5 % d'actifs (71,1 % ayant un emploi et 8,4 % de chômeurs) et 20,5 % d'inactifs[Note 10],[I 11]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Pamiers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 14]. Elle compte 114 emplois en 2018, contre 88 en 2013 et 103 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 361, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,8 %[I 15].
Sur ces 361 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 52 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 91,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
40 établissements[Note 11] sont implantés à Villeneuve-du-Paréage au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 18].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 40 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 8 | 20 % | (12,9 %) |
Construction | 6 | 15 % | (14,2 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 11 | 27,5 % | (27,5 %) |
Information et communication | 1 | 2,5 % | (1,8 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 5 | 12,5 % | (13,2 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 4 | 10 % | (14,4 %) |
Autres activités de services | 5 | 12,5 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,5 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 40 entreprises implantées à Villeneuve-du-Paréage), contre 27,5 % au niveau départemental[I 19]. Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[55] :
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Plaine de l'Ariège »[56]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[57].
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Exploitations | 29 | 26 | 19 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 865 | 961 | 908 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 29 lors du recensement agricole[Note 14] de 1988 à 26 en 2000 puis à 19 en 2010[57], soit une baisse de 34 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations[59]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 865 ha en 1988 à 908 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 30 à 48 ha[57].
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