Le village médiéval surplombe les boucles de la Moselle, paysage remarquable et protégé en tant que Site inscrit(1967).
D’après les données Corine land Cover, le ban communal de 2 527 hectares comprend en 2011, seulement moins de 10% de terres arables et de prairies, près de 64 % de forêt, 5% de surfaces en eau et 11 % de zones industrielles et urbanisées.[2]
Le territoire est arrosé par la Moselle et sa canalisation.
La commune est desservie par la route départementale no90 mais les chroniques historiques et répertoires archéologiques signalent d'ancien chemins allant vers Jaillon à l'ouest, vers Marbache au nord-ouest et vers Champigneulles au sud[3].
La gare de Liverdun se trouve sur la ligne Paris - Strasbourg et est desservie par la ligne T.E.R Métrolor numéro 29: Nancy - Bar-le-Duc - Paris et la ligne numéro 07: Nancy - Toul - Neufchâteau.
Urbanisme
Typologie
Liverdun est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].
Elle appartient à l'unité urbaine de Nancy, une agglomération intra-départementale regroupant 28 communes[8] et 286 041 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,1% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (64,6%), zones urbanisées (11,5%), terres arables (10,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5%), eaux continentales[Note 3] (5,2%), zones agricoles hétérogènes (1,5%), espaces verts artificialisés, non agricoles (1%)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Résidence Toulaire
Vue aérienne de Toulair.
Le lotissement Toulaire est un ensemble de 318 pavillons situé au nord de la commune, sur le plateau.
En 1957, l’armée américaine, qui occupait la base aérienne 136 Toul-Rosières (distante de seulement quelques kilomètres de la commune de Liverdun et fermée en 2004), a fait construire cette résidence pour y loger son personnel d’encadrement. Le nom Toulaire correspond du reste à la contraction de «Toul air base».
Après le départ des soldats en 1966, l’ensemble immobilier a été mis en vente au début des années 1970.
La conception à l'américaine des constructions, tant dans leur aspect extérieur (grandes maisons de plain pied), que dans l’aménagement intérieur (grandes baies vitrées, cuisines intégrées, chauffage au sol, etc.), mais également la situation à proximité de la forêt et la végétation diversifiée et très présente (conifères, peupliers…) dans la résidence, confère à Toulaire une apparence exotique.
liver-: probablement de Liber, autre nom de Bacchus (dieu romain du vin) mais liber signifie aussi: écorce (pour écrire), livre, libre[17];
-dunum: forteresse puis colline; Liverdun est situé sur une hauteur dominant la Moselle.
Histoire
Gravure de Liverdun en 1838.
Préhistoire et antiquité
Même si les traces archéologiques les plus anciennes sont aujourd'hui enfouies sous les murs et les rues de la vieille ville (tout comme à Toul), la présence humaine sur le ban communal de Liverdun est soupçonnée ou attestée en de multiples lieux (Bois de Natrou, lieu-dit la Garenne, Ru(pt) Chaudron) à différentes époques.(Age du fer, époque romaine et Moyen Âge)[18]
H Lepage cite notamment la découverte, au lieu-dit Châtillon ou Chatrons, d'un tumulus et de tombes mérovingiennes dont un sépulcre a été donné au musée lorrain de Nancy[18]
Moyen Âge
Le premier acte authentique confirme une donation de la ville par Othon 1er à l’évêché de Toul en 960[19]. L'historien[18] esquisse une histoire rapide de la commune à partir de la reprise du site castral: «Au XIIesiècle, le château, qui existait déjà et qui se trouvait alors bâti à l'extrémité nord de la ville, était abandonné et en ruines depuis longtemps même, il servait de retraite aux bandits qui désolaient la province. L'évêque de Toul, Pierre de Brixey, voulant remédier à cet état de choses, rétablit la forteresse et l'agrandit en bâtissant au sud du château, une enceinte nouvelle comprenant tout le petit plateau bordé d'escarpements.», qui se conclut par la destruction du château en 1467 et il précise:«La forteresse, à la suite de ce désastre, ne fut point relevée, quoique, dans la suite, Louis XIII eut donné l'ordre de la rebâtir; mais on n'a ni réparé, ni entretenu les importants débris du Moyen Âge restés debout.» Liverdun a été la résidence d'été des évêques de Toul[18].
Époque moderne
Base nautique en 1936.
Par le Traité de Liverdun () Nancy, capitale du duché de Lorraine, est menacée directement par les Français; le duc Charles IV doit signer de nouveau un traité, traité de Saint-Germain-en-Laye (1641) avec le roi Louis XIII. Ce dernier rend les principales places occupées mais le duc doit céder au roi, pour quatre ans, les villes de Stenay, Dun-sur-Meuse, Jametz et Clermont-en-Argonne, cette dernière étant donnée définitivement à la France en échange d'une indemnité. D'autre part, Charles IV promet de rendre hommage au roi pour le duché de Bar d'ici à un an[20]. Le Traité de Ryswick donne définitivement la Lorraine au royaume français.
Après la construction de la voie de chemin de fer Paris-Strasbourg inaugurée le en même temps que le canal de la Marne au Rhin, Liverdun devient le lieu touristique par excellence pour les Nancéiens. on la surnomme alors le petit Deauville.
Lors de l'incendie du château Corbin, le , le lieutenant des pompiers Charles Nicolas Frustin dirige les opérations afin de limiter l'incendie dans un périmètre restreint vu la proximité des proches habitations.
La place de la Fontaine.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Meurthe-et-Moselle.
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Entre 1941 et 1945 pendant l'occupation des maires ont été nommés par la préfecture. D'après les compte-rendu des conseils municipaux, on trouve Charles Millot jusqu’à sa démission le puis Édouard Monchablon jusqu'au ou Georges Sognet (SFIO) est rétabli maire pour organiser les prochaines élections..
L'entrée du château Corbin.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2019, la commune comptait 5 863 habitants[Note 4], en diminution de 1,63% par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle: +0,38%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 007
933
977
907
965
915
1 065
1 110
2 000
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1 069
1 139
1 500
1 920
1 411
1 410
1 714
1 636
1 826
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1 622
1 650
1 847
1 975
1 943
2 260
1 901
2 440
4 022
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
2015
3 876
5 035
6 110
6 435
6 390
5 975
5 911
6 003
6 033
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
5 863
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Liverdun fait partie des 3100 pôles urbains de France.
Liverdun appartient à l'unité urbaine, l'aire urbaine, la zone d'emploi et le bassin de vie de Nancy.
Cependant, Liverdun ne fait pas partie de la communauté urbaine du Grand Nancy, qui compte, en 2016, 256 610 habitants[29].
Économie
E. Grosse[30] indique dans son ouvrage, vers 1836: «Territ.: 1813 hect., dont 1473 en forêts, 280 en terres arables, 3o en prés et 20 en pâtis, jardins, etc.» Le village a donc eu une tradition agricole.
Liverdun est connue pour ses «Madeleines de Liverdun», de la biscuiterie Chenel qui a été reprise en par Vincent Ferry de l'entreprise meusienne "Clair de Lorraine" située à Void Vacon qui commercialise les produits du terroir.
Un camping de près de 200 emplacements situé dans le lit de la Moselle engendre la fréquentation de nombreux étrangers nord-européens en transit et de d'habitants des communes alentour qui y déposent leurs caravanes pour les beaux jours.
La boucle de la Moselle est fréquentée par de nombreux visiteurs du dimanche à la recherche de loisirs au bord de l'eau.
Un office de tourisme sert de relais d'information pour toute l'intercommunalité du Bassin de Pompey (communauté de communes du Bassin de Pompey). Depuis 2014, la CCBP ayant repris la compétence tourisme, l'Office s'intitule maintenant Accueil Touristique du Bassin de Pompey.
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[31]), la commune de Liverdun était majoritairement orientée[Note 5] sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant même production ) sur une surface agricole utilisée[Note 6] d'environ 105 hectares (inférieure à la surface cultivable communale) en légère augmentation depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 116 à 92 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 4 (4 en 1988) exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 8 unité(s) de travail[Note 7]. (4 auparavant)
Secteur secondaire ou Industrie
Entrée de l'usine des Pompes Noël.Wagonnet sur la D90.Réhabilitation de l'ancienne usine Lerebourg.
Cours de la Moselle canalisée, tunnel de 388 mètres sous la ville, écluse[32].
Un pont canal qui fut détruit lors du passage à la Moselle en grand gabarit pour les péniches, le canal est en partie comblé à la suite de ce choix industriel (relier les usines de Neuves-Maisons) et d'infrastructure.
Une ancienne mine de fer ouverte en 1861 sur le lieu-dit La Croisette, desservie par deux galeries dites Saint-Paul et Sainte-Barbe[33]. Les galeries de mine sont bouchées en 1892, une commémoration en est donnée le long de la route D 90 (route de Frouard, juste avant le pont fauché par un camion inattentif qui convoyait une grue) par un wagonnet sur rail. Une forge et des hauts fourneaux seront installés en 1865 et 1866[34]. Le site est mis à l'inventaire du Patrimoine industriel en 1995[35].
Une briqueterie créée par la famille Labesse s'installera de l'autre côté de la route et du canal en 1888[36].
Une cité ouvrière (rue de Châtillon) est construite en 1866, elle comprenait 86 logements à l'origine.
C'est dans cette cité que sera ouverte la fabrique de dynamite dirigé par Auguste Marchal, marié à M.T. Barbe, cousine germaine de Paul Barbe.
Une fonderie établie de 1891 à 1892 pour Nicolas Noël, fabricant de pompes, dont l'usine parisienne, qui datait de 1866, avait été expropriée au moment de la construction du boulevard Parmentier en 1871. Elle se trouve actuellement rue Nicolas-Noël.
Une usine de colle, acquise en 1919, par Eugène Lerebourg[37], apparenté au fabricant de conserves William Saurin, qui la transforme en conserverie de fruits, confiserie et usine de confitures.
Les forges et la fabrique de dynamite
En 1868, Alfred Nobel, en quête de capitaux et de débouchés, recherche un partenaire industriel et financier. Il trouve la société Barbe, Père et Fils et Cie, Maîtres de Forges à Liverdun (à l'époque département de la Meurthe). Paul François Barbe (voir Paul Barbe) (1836-1890), investit 200 000 francs dans le capital de la société Nobel sous réserves d'obtenir les autorisations nécessaires pour fabriquer dès l'automne 1871 de la dynamite pour la région Alsace-Lorraine et l'exporter vers la Belgique[38]. La fabrique de dynamite avait été installée par MM. Barbe et Smitt dans trois logements vides des cités de la Croisette. Par la suite, monsieur Barbe délocalise le site de Liverdun pour créer une dynamiterie à Paulilles et en Espagne à Galdácano (voir Galdakao) dans une ancienne poudrerie et en confie la direction à monsieur Frédéric Combemale, ancien sous-directeur de la dynamiterie de Paulilles. Cette usine est mise service avec du personnel de la fabrique de Liverdun dont Auguste Marchal (directeur du site de Liverdun puis à Galdácano jusqu'en 1904, époux de Marie-Thérèse Barbe) et Joseph Emile Depardieu; ce dernier restera en Espagne et fonda une famille[39]. Les forges de Liverdun ont été rachetées en 1881 par moitié par les maîtres de forges de Pompey et le reste par la Société Anonyme des Forges de Champigneulles créée pour la circonstance dont monsieur Thieblemont a été directeur en 1889.
Culture locale et patrimoine
Les madeleines
rue de la gare à Liverdun.
Liverdun est surtout connue pour ses "Véritables madeleines de Liverdun" produites dans le village depuis 1870[40]. La recette de ces fameuses pâtisseries a subi plusieurs modifications mais a toujours été gardée secrète. Le , lors du salon de l'agriculture, la fabrique de madeleines Chenel est rachetée par la société Clair de Lorraine[41].
Lieux et monuments
Édifices civils
Présence gallo-romaine: une villa détruite au IIIesiècle fit l'objet de fouilles de sauvetage en 1967 au lieu-dit Rupt Chaudron.
Une nécropole mérovingienne du VIIIesiècle de plus de 1000 tombes fut sommairement fouillée en 1870.
Vestiges des remparts, dont la Porte-Haute XVIesiècle, tour carrée et tour ronde XVesiècle. Les remparts et le château furent démolis aux XIVeetXVesiècles, remaniés au XVIIesiècle. La porte de Ville et la tour carrée qui la flanque sont classées au titre des monuments historiques par arrêté du ; la tour ronde flanquant à l'est la porte de Ville est classée par décret du [42].
Belles façades de maisons à arcades rue de l'Église et place de la Fontaine dont:
la maison appelée Maison Benoît du nom de son propriétaire au moment de la protection en 1926, au 4 rue de l'église[43], ayant une niche avec la statue de la Vierge encastrée dans la façade également inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [44].
la maison dite Maison Roger du XVIesiècle, 6 rue de l'église, inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [45].
la maison dite Maison Fransot, place de la Fontaine, dont la façade est également inscrite par arrêté du [46].
la maison dite Maison Renard, place de la Fontaine, dont la façade est également inscrite au patrimoine architectural par arrêté du [47].
la maison dite Maison Weisberger, place de la Fontaine, dont la façade est aussi inscrite au patrimoine architectural par arrêté du [48].
Maison dite du Gouverneur, XVIesiècle, édifice classé au titre des monuments historiques par décret du [49].
Ancienne maison prévôtale, XVIesiècle.
Ancienne Maison-Dieu, XVIesiècle.
Ancien hôtel de Camilly, XVIIIesiècle.
Domaine de la Garenne: villa et son décor: vitraux et verres colorés, décor de mosaïques; parc: château d'eau, serre, bancs et bassins. Construite en 1897 pour Charles-Auguste Masson, reprise en 1904 par l'architecte Lucien Weissenburger; les aménagements intérieurs et la décoration sont réalisés par l'ébéniste Eugène Vallin et le maître-verrier Jacques Gruber. Depuis 1993, le domaine est utilisé par un Centre d'aide par le travail. La demeure est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du et le parc inscrit par arrêté du [50].
Fontaine monumentale sur la place aux Arcades.
Château Corbin, XIXesiècle, parc.
Château de la Flye, début du XXesiècle par M. Noël industriel à Liverdun.
La source de La Vaux-de-Clef dans la forêt de Haye[51] (48.7475 N - 6.1410 E)
Abreuvoir à chevaux, dans la forêt de Haye (48.7362 N - 6.0913 E), daté et utilisé durant la Première Guerre mondiale.
Château Corbin et son parc vus du sud-ouest depuis la rive de la Moselle.
Ancienne résidence épiscopale, ancien presbytère et croix de mission.
Maison à arcades Renard, classée, sur la place de la Fontaine.
Édifices religieux
Église Saint-Pierre de Liverdun fin XIIesiècle, ancienne collégiale: tour romane avec clocher moderne, nef et bas-côtés XIIesiècle avec chapiteaux à crochets, transept XIIesiècle, chevet remanié XVIIIeetXIXesiècles, tombeau de saint Euchaire, gisant, Renaissance XVIesiècle; orgue 1847, buffet d'orgue restauré; tableaux XVIIIesiècle, édifice classé au titre des monuments historiques par arrêté du [52].
Une autre église disparue (Saint-Martin) avait été confiée aux prémontrés.
Chapelle Notre-Dame-du-Bel-Amour, XVIIesiècle.
Niche avec statue de saint Jean-Baptiste, place de la Fontaine.
Croix de Saint-Euchaire, XVIesiècle, classée au titre des monuments historiques par arrêté du [53].
Ancienne résidence épiscopale, XVIesiècle, avec portail monumental XVIesiècle, devenue presbytère, XVIIIesiècle. La Porte monumentale est classée par arrêté du au titre des monuments historiques[54].
Église Saint-Pierre.
Chapelle Notre-Dame-du-Bel-Amour.
Tombeau de saint Euchaire en l'église Saint-Pierre.
Personnalités liées à la commune
Pierre de Brixey (chanoine en 1152, puis archidiacre de Toul en 1156 puis évêque de Toul de 1167 à 1192) fait rebâtir le château en 1182, et fait construire l'église collégiale.
Paul Barbe.
Eugène Corbin (1867-1952).
Saint Euchaire, saint Céphalophore martyrisé par décapitation à Pompey revient à Liverdun, la tête sous le bras, pour rendre son âme à Dieu.
L. Herbier, institeur à Liverdun en 1888 et auteur la monographie pour l'exposition universelle de 1889. La qualité et la quantité d'informations contenues dans ce document sont remarquables. Il est également l'un des contributeurs au dictionnaire "l es patois lorrains" de Lucien Adam.
Héraldique
Blasonnement:
D'argent à la branche de chêne de sinople, posée en pal, englantée de gueules.
Honneur
L'astéroïde (N°18637) à Liverdun, découvert en 1998, a été ainsi baptisé en l'honneur de la commune[55].
Faune et flore
La commune, riche en biodiversité, est l'hôte de plusieurs espèces menacées à l'échelle régionale, nationale, voire mondiale[56].
Faune menacée
On retrouve à Liverdun les espèces animales menacées suivantes (seules les données postérieures à 2000 sont prises en compte)[56]:
le Séneçon des cours d'eau (Senecio sarracenicus), en danger (EN), menacé par la canalisation de la Moselle et l'artificialisation de ses berges, et par conséquent en importante régression[57]. Senecio sarracenicus ne se retrouve en France qu'exclusivement dans la vallée de la Moselle, et donc uniquement en Lorraine[57],[56].
On retrouve sur le territoire de la commune quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[62], abritant des espèces rares, protégées, ou patrimoniales. Seules les espèces dont des observations ont été faites postérieurement à l'année 2000 sont listées ici.
Pelouse calcaire du Saut du Cerf, en Août 2020.
Pelouses du Saut du Cerf
Située sur un coteau sec surplombant la vallée de la Moselle, à l'ouest de la commune, cette ZNIEFF de 7,75 hectares[61], remarquable par ses pelouses calcaires, abrite de nombreuses espèces protégées ou peu communes.
Espèces déterminantes
Les espèces déterminantes sont celles qui justifient le classement et la protection du Saut du Cerf en tant que ZNIEFF, elles sont au nombre de 23 (22 si sources postèrieures à 2000)[61].
Panorama de la flore du Saut du Cerf. Au premier plan, pelouse calcaire avec population d'Euphraise jaune (Odontites luteus). Au second plan, pierrier calcaire avec population de Galéopsis à feuilles étroites (Galeopsis angustifolia).
On y trouve également des espèces d'orthoptères déterminantes comme le Criquet des genévriers (Euthystira brachyptera) et la Decticelle grisâtre (Plactycleis albopunctata).
Située sur les hauteurs de la route de Pompey, et d'une surface de 99.61 ha, la ZNIEFF de la Forêt de Chênot-Hazotte est partagée entre Pompey et Liverdun. Ainsi, seul un cinquième de sa surface environ est située sur le territoire de la commune[63]. De fait, il est possible que les espèces listées ci-dessous ne soient pas localisées directement à Liverdun, mais dans un écosystème situé en partie sur son territoire.
Espèces déterminantes
Les espèces déterminantes sont celles qui justifient le classement et la protection de la Forêt de Chênot-Hazotte en tant que Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Elles sont au nombre de 19[63].
Parmi elles, on retrouve de très nombreuses espèces de chiroptères (chauve-souris), comme la Sérotine commune (Eptesicus serotinus), le Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii), le Murin de Brandt (Myotis brandtii), le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus), le Grand murin (Myotis myotis), le Murin à moustaches (Myotis mystacinus), le Murin de Natterer (Myotis nattereri), la Noctule commune (Nyctalus noctula), et la Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus).
«Liverdun», Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Orientation technico-économique de la commune: production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
Superficie agricole utilisée: superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
Unité de travail annuel: mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, 1862.
E. Grosse (abbé), Dictionnaire statistique du Département de la Meurthe: contenant une introduction historique sur le pays, avec une notice sur chacune de ses villes, bourgs, villages, hameaux, censes rivières, ruisseaux, étangs et montagnes, Creusat, (OCLC669189596, lire en ligne), p.177.
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