Rosières-en-Haye est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
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Rosières-en-Haye | |
![]() Le centre du village. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Toul |
Intercommunalité | Communauté de communes du bassin de Pont-à-Mousson |
Maire Mandat |
Claude Hanrion 2020-2026 |
Code postal | 54385 |
Code commune | 54463 |
Démographie | |
Population municipale |
235 hab. (2019 ![]() |
Densité | 22 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 47′ 37″ nord, 6° 00′ 05″ est |
Altitude | Min. 235 m Max. 306 m |
Superficie | 10,74 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Nord-Toulois |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.rosieres-en-haye.fr |
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Village situé à 21 Km de Nancy , 17 de Toul, 7 de Domêvre-en-haye.
D’après les données Corine land Cover, le ban communal de 1075 hectares comportait en 2011, 56 % de zones agricoles , 12% de forêts et 32 % de surfaces commerciales (ancien aéroport). Le territoire n'est arrosé que par des ruisseaux intermittents non recensés par le SANDRE[1].
Rogéville | Villers-en-Haye | Saizerais |
Manoncourt-en-Woëvre | ![]() |
Saizerais |
Avrainville | Jaillon | Liverdun |
Rosières-en-Haye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (31,4 %), forêts (12,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Ecclesia in Rauseras, in comitatu Scarponinsi, 896 - In Rauserias - Ecclesia de Rausariis, 965 - Roseriae, Rozerium, 1146 - Roceres, Roseres, 1188 - Rouzières, 1340 - Rozeriae en Heilz, 1402 - Rouseires, 1421 - Rosierres, Rosierres-en-Heix, 1441 - Rozière-en-Hey, 1500 ; sont les différentes graphies recensées par le dictionnaire topographique de la Meurthe[9].
L’église de Rosières est implantée au bord d’une légère cuvette dans laquelle jaillissait une source qui alimentait le lavoir municipal. La présence surprenante de cette cuvette humide au milieu d’un plateau plutôt sec[10] et donc la possibilité d’y avoir vu des roseaux pourrait avoir donné le nom de cette commune : soit littéralement « les roseaux dans la forêt de Hêtres » (Haye) (Ros in silva Heis - Rosières-en-Haye).
Cette origine est avancée en rapport avec l'étymologie mise en avant dans le dictionnaire d'Auguste Longnon, article "Rosières"[11] dans laquelle cet étymon dérive du mot roseau en latin (russus) et vieux français (ros).
Les écarts suivants sont cités dans les chroniques historiques, dont au moins deux ont persisté sur les cartes modernes : le carrefour des 4 vents et la Justice.
CROPELLO, fief à Rosières-en-Haye, érigé en 1712, supprimé on 1725, rétabli en 1736 ; non localisé. QUATRE-VENTS (LES), écart. commune de Rosières-en-Haye , moulin aux vents . SAINT-NICOLAS, anc. ermitage, commune de Rosières-en-Haye[9], aujourd'hui disparu
On peut citer aussi LA COTE EN HAYE, peu documenté mais mentionné sur la carte d'Etat-major (IGN) de 1866 comme ancienne ferme, ainsi que La Justice figurant encore dans la base FANTOIR pour cette commune.(Fig 1)
Le territoire communal semble avoir été depuis longtemps fréquenté par les hommes, puisque Beaupré cite la découverte de «Hache en silex pointes de lances et de flèches, etc., », mais également à l'époque romaine dont on a retrouvé des pièces de monnaie et des substructions (En Hermiterre aujourd'hui Hermé terme)[12]Au XXe siècle une nécropole mérovingienne et les traces d'activités de fonderie ou de forges ont été signalés[13]
Après la conquête de la Gaule, le territoire fut couvert de villages et de métairies puisqu’il était traversé par la voie de Langres à Metz, par Toul et Scarponne, le chemin royal de grande communication numéro vingt-huit, de Toul à Pont-à-Mousson, par Dieulouard fut établi en grande partie sur cette ancienne voie.
Le bourg est cité pour la première fois à la fin du IXe siècle, comme le rapporte H. Lepage[14], dans les chroniques d'Adson[15] de Toul, quand Arnalde, évêque de Toul fait l'acquisition de quelques fermes (meix) au village de Rosières. Puis, en 968, Saint Gérard évêque de Toul donne à l'abbaye de Bouxières l’église de Rosières.
Par la suite les revenus de ces terres vont à différents seigneurs comme il l'indique dans son ouvrage :
« Il est encore parlé de Rosières, dans une charte de Henri, évêque de Toul (1146) et dans le titre de fondation de la collégiale de Liverdun par Pierre de Brixey (1188). En 1436, René Ier donna à Henri, bâtard de Bar, ce qu'il avait à Rosières, jusqu'au paiement de 300 florins ; et, en 1608, Louis de Guise, baron d'Ancerville, fit ses reprises pour la terre de Rosières, que le duc de Lorraine lui avait donnée ».
Peu après, des comptes extraits des archives des domaines seigneuriaux lorrains dit de l'avant-garde[16] indiquent que le village, comme beaucoup d'autres eut à souffrir des conséquences de la guerre de Trente Ans :
« Le comptable ne rapporte (en 1643) aucune recette du village de Rosières, soit des rentes en deniers, grains, poules et chapons, pour être ledit village désert et abandonné...»
En 1609, Louis de Guise, baron d'Ancerville, à qui la seigneurie de Rosières avait été donnée l'année précédente, obtient la permission de faire ériger dans ce lieu (Fig 1 ) signes patibulaires, poteaux, piloris et carcan, pour l'exercice de la haute justice[14].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Alain Aubriot | ||
mars 2008 | En cours (au 2 juillet 2020) |
Claude Hanrion [17] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Professeur |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2019, la commune comptait 235 habitants[Note 3], en diminution de 4,08 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
244 | 264 | 273 | 314 | 304 | 320 | 331 | 318 | 322 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
307 | 303 | 285 | 274 | 258 | 266 | 249 | 231 | 231 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
217 | 215 | 180 | 184 | 161 | 169 | 167 | 429 | 831 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
499 | 343 | 451 | 239 | 259 | 237 | 226 | 249 | 232 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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235 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Les historiens s'accordent à décrire une économie essentiellement agricole et faiblement viticole au XIXe siècle :
« Surf. territ.: 1,074 hect.; 745 en terres lab., 8 en prés, 5 en vignes. 288 en bois. »[22],[23].
Un des rares moulin à vent lorrain a fonctionné au carrefour des 2 routes au nord-est du village, attesté en 1580 dans les chroniques :
« Thomas, meunier du moulin d'Alainveaux, doit par chacun an, au terme Saint-Remy, pour et au nom de Jean Simonin, de Rosières, deux chapons pour cause de la permission que feu Monseigneur de l'Avant-garde[16] a donnée audit Jean Simonin pour l'assiette du moulin aux vents (Fig 1) qu'il a fait construire et ériger proche dudit Rosières »[14]
Aujourd'hui, le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[24],), la commune de Rosières-en-Haye était majoritairement orientée [Note 4] sur la production de céréales et d'oléagineux sur une surface agricole utilisée d'environ 570 hectares (50% de la surface cultivable) stable depuis l'an 2000 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 278 à 48 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 7 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 6 unités de travail[Note 5].
![]() |
Blason | Écartelé aux 1 et 4 d'azur semé de croix recroisetées au pied fiché d'or, à deux bars adossés de même ; et aux 2 et 3 d'argent à la gerbe de roseaux de sinople posée en pal. |
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Détails | ![]() Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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