Stenay est situé dans la partie nord de la plaine de la Woëvre et est traversé par la Meuse et par le canal de l'Est. La Wiseppe se jette dans la Meuse à Stenay.
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Accès
Le bourg de Stenay est en grande partie installé sur la rive droite de la Meuse. Deux grands axes s'y croisent: la route D 947: Reims (100 km au sud-ouest) - Luxembourg (80 km à l'est) et la route D 964: Sedan (34 km au nord-ouest) - Verdun (47 km au sud).
Lieux-dits et écarts
Au nord de la ville: faubourg de Cervisy.
Au nord-est de la ville: le château de Bronelle.
Communes limitrophes
Communes limitrophes de Stenay
Cesse (accès par la D947 puis par la D30)
Martincourt-sur-Meuse (accès par la D964)
et Olizy-sur-Chiers (accès par la D13)
Nepvant (accès par la D13) et Brouennes (accès par la D209)
Laneuville-sur-Meuse (accès par la D947)
Baâlon (accès par la D947)
Wiseppe (accès par la D947 puis par la D30)
Saulmory-Villefranche (accès par la D947 puis par la D30)
Mouzay (accès par la D964)
Hydrographie
La Meuse
La Wiseppe
Le ruisseau de Baâlon
le canal de l'Est.
Débit moyen mensuel de la Meuse (en m³/s) à Stenay[2] données calculées sur 46 ans,
Urbanisme
Typologie
Stenay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Elle appartient à l'unité urbaine de Stenay, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[6] et 2 952 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[7],[8].
La commune est en outre hors attraction des villes[9].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (47,2%), prairies (29,5%), forêts (12,7%), zones urbanisées (4,9%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,5%), zones agricoles hétérogènes (1,9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2%)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Toponymie
D'après une tradition peu fondée, on voyait au Vesiècle un temple dédié à Saturne (Sadorn), d'où l'on croit que dérive le nom de Stenay[12].
Avant de s'appeler Stenay, la ville porta longtemps le nom de Sathenay.
Le héraut Vermandois, dans son armorial des années 1275-1285, signale un chevalier nommé «Lermite de Sathenay», dont le blason est: palé d'argent et de gueules de 6 pièces …
En 1552, dans ses commentaires des "dernières guerres en la Gaule Belgique", François de Rabutin parle aussi de «la ville de Sathenay (autrement par le langage corrompu appelée Astenay)»… "Sathenay où il n'y avait ni artillerie ni munitions, soldats ni garnison aucune pour le roi que les habitants et un capitaine"… Il signale l'importance de son pont sur la Meuse.
1591. Turenne prend par surprise Stenay que Charles III tente vainement de reconquérir lors de deux sièges successifs. Une fois la paix signée (traité de Folembray, 1595), la ville sera restituée aux Lorrains, au début de 1596.
1608-1632. Construction de la citadelle de Stenay, «une des plus belles et des plus régulières de la frontière,» sous le gouvernement de Simon II de Pouilly.
1632. Louis XIII, à Liverdun, contraint le duc Charles IV de Lorraine à signer un traité donnant pour 4 quatre ans Stenay à la France, ainsi que les places fortes, toutes proches, de Dun et Jametz. En fait, la ville restera occupée pour toujours par les Français… avec, comme premier gouverneur, le comte de Lambertye, puis, en 1634, le comte de Charost.
1641. Traité de Saint-Germain: le duc de Lorraine, Charles IV, cède à la France Clermont, Jametz, Dun et Stenay (ces trois dernières villes, situées en lisière d’Argonne, seront données en apanage à Condé en 1648, ainsi que tout le Clermontois).
1654: 28 juin. Au bout de 32 jours de siège par l’armée française, dirigé par Abraham de Fabert d'Esternay (Vauban y fait ses premières armes, et y sera blessé deux fois [14]), Stenay sera reprise par Louis XIV à Condé, révolté de la Fronde.
1659. Par le traité des Pyrénées, Louis XIV redonne à Condé ses titres et ses biens: le Clermontois confisqué retourne au prince, ainsi que Stenay.
Médaille de la bataille de Stenay par Mauger. La bataille qui eut lieu en 1654 fut frappée en médaille seulement en 1702. Description avers: Tête de Louis XIV jeune à droite, au-dessous signature MAVGER F.Description revers: La France debout, la main droite appuyée sur un bouclier fleurdelisé. Devant elle, à genoux, la ville de Stenay, sous les traits d’une femme couronnée de tours et prosternée sur l’écusson de la ville. Avec la légende: URBIUM GALLICARVM AD MOSAM SECURITAS. STENAEVM CAPTUM M.DC.LIIII
"M. de La Moussaye avait acheté la belle terre de Quintin en Bretagne du duc de La Trémoille son beau-frère, dont son fils porta le nom, qui était frère aîné de M. de La Moussaye, lieutenant général et attaché à M. le Prince, dans le parti duquel il mourut gouverneur de Stenay sans avoir été marié." Mémoires de Saint Simon, Tome 2 Chapitre 5, 1697.
Chef-lieu de district de 1790 à 1795, la ville fut conquise par François Sébastien de Croix de Clerfayt en 1792.
Première Guerre mondiale
Le , elle est la dernière ville reprise par les Alliés lorsque la 89edivision d'infanterie américaine du général William M. Wright(en) la délivre quelques heures avant que l'armistice entre en vigueur[15]. Cette division perd 365 hommes en majorité sous le feu de l’artillerie de l'armée impériale allemande. La raison invoquée par Wright pour l'attaque était que «La division était au front depuis très longtemps sans disposer d'installations de lavage convenables, et qu'il s'était avéré que si Stenay était laissé aux mains de l'ennemi, [les] troupes ne pourraient pas profiter des installations qui s'y trouvaient probablement.»[16]
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans la Meuse.
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Industriel et banquier Conseiller général du canton de Stenay (1886-1919)
Les données manquantes sont à compléter.
1892
septembre 1904 (démission)
Jules Drappier
Républicain
Industriel et banquier Conseiller général du canton de Stenay (1886-1919)
novembre 1904
Édouard Poterlot
Agent général d'assurances
Henri Primard
Conducteur des Ponts et Chaussées
ca. 1923
Henri Charlot
RG
Ancien notaire Conseiller général du canton de Stenay (1919-1931)
ca. 1927
Eugène Martinot
Rad.
Ingénieur des Ponts et Chaussées retraité Conseiller général du canton de Stenay (1931-1934)
ca. 1935
Henri Pèthe
ca. 1937
Léon Madoux
Union nationale
Commerçant Conseiller général du canton de Stenay (1935-1940)
Robert Tramblay
André Madoux
DVD
Pharmacien Conseiller général du canton de Stenay (1945-1986) Président du conseil général (1973-1982)
Jules Étienne
Robert Guyot
avant 1981
mars 1989
Robert Gipeaux
Rad.
Agent général d'assurances
mars 1989
2009
Étienne Demulder
SE-DVD
Directeur technique Conseiller général du canton de Stenay (1986-2009) Décès en cours de mandat
2009
En cours (au 23 mai 2020)
Stéphane Perrin[20] Réélu pour le mandat 2020-2026
SE-DVD
Dirigeant de société Conseiller général du canton de Stenay (2009-2015) Conseiller départemental du canton de Stenay (depuis 2015)
Les données manquantes sont à compléter.
Jumelages
Allemagne, Münnerstadt, en Bavière, à environ 550 kilomètres.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2019, la commune comptait 2 507 habitants[Note 2], en diminution de 8,6% par rapport à 2013 (Meuse: −4,17%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 340
2 585
2 855
3 037
3 140
3 266
3 775
3 278
3 390
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
3 142
2 817
2 888
2 575
2 819
3 206
3 188
3 489
4 207
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
4 189
3 955
4 070
3 378
3 023
3 183
4 563
2 344
3 190
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
3 829
4 125
3 767
3 693
3 202
2 952
2 818
2 775
2 743
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 520
2 507
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,7%, soit en dessous de la moyenne départementale (32,4%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,3% la même année, alors qu'il est de 29,6% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 200 hommes pour 1 320 femmes, soit un taux de 52,38% de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,49%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[24]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,0
90 ou +
4,8
10,3
75-89 ans
15,7
20,2
60-74 ans
18,4
20,3
45-59 ans
20,4
15,3
30-44 ans
12,2
17,3
15-29 ans
14,2
15,7
0-14 ans
14,4
Pyramide des âges du département de la Meuse en 2018 en pourcentage[25]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
2
7,3
75-89 ans
10,9
18,8
60-74 ans
19,3
21,1
45-59 ans
20,2
17,8
30-44 ans
16,9
16,8
15-29 ans
14,1
17,5
0-14 ans
16,5
Enseignement
La ville compte une cité scolaire nommée Alfred Kastler[26], associant collège, lycée général et lycée professionnel, ainsi qu'une section BTS. Une inspection de l'Éducation nationale est également présente.
Une MFR établissement de formation en alternance. De la 4e au bac pro.
2 filières professionnelles: agricole et commerce.
Économie
La papeterie Munksjö(sv) est le principal employeur de la ville (205 salariés). Elle compte également parmi les établissements importants Terrea, concessionnaire de machines agricoles. La société de transports routiers Transalliance y est également implantée. Stenay est un pôle commercial d'équilibre, qui a vu la grande distribution se développer sur la Zone d'Activités au sud de la Ville, tout en gardant un centre-ville historique proposant commerces et services. Stenay est un centre administratif de proximité, comptant des services déconcentrés du conseil départemental de la Meuse (UTAS - CMS), Agence départementale d'aménagement Stenay est un pôle d'enseignement qui compte écoles maternelle et primaire publique et privée, une cité scolaire (collège, lycée général, lycée technologique - BTS) et de nombreux services liés à l'accompagnement de l'enfance et de la jeunesse. La Ville compte un important EHPAD (maison de retraite) de 152 lits. Une association de développement économique et une pépinière d'entreprises accueillent les porteurs de projets. La Belgique et dans une moindre mesure le Luxembourg offrent également des emplois aux résidents de la région.
Tourisme
La Ville dispose d'un office de tourisme ouvert toute l'année. Un port de plaisance accueille les bateaux de plaisance de passage sur la branche Nord du canal de l'Est. L'aire de camping cars sur une presqu'île est prisée. Le musée Européen de la Bière y est installé.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Édifices civils
Musée de la Bière et du pays de Stenay[27]. L'ancien magasin aux vivres fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [28].
Ancien hôtel du gouverneur, XVIesiècle - XVIIIesiècle
Galeries marchandes, XVIesiècle
Atelier monétaire, XVIIesiècle
Hôtel de ville.
Château de Bronnelle XVesiècle
Château de Cervisy XVIIesiècle
Château des Tilleuls , construit en 1876/1877, partiellement détruit en 1940, rasé au lendemain de la Libération et reconstruit plus modestement.
Immeuble, 30 rue de la Citadelle, inscrit en 1981 pour sa tourelle d'escalier Inscrit MH(1981)[29].
Édifices religieux
Église Saint-Joseph de Cervisy, Route Nationale [30].
Église Saint-Grégoire, rue Chanzy, construite dans les années 1830.
Chapelle du Sacré-Cœur, avenue de Verdun.
Chapelle de l'ancien hospice Saint-Antoine, rue de l'Hôpital.
Chapelle au Château de Bronelle.
Ancien couvent des Minimes, rue des Minimes, actuellement école.
Les ruines de la Chapelle Saint-Lambert de Cervisy. La chapelle bâtie au moyen âge XII et XIII siécle, au lieu-dit le fond de Saint-Lambert est une ancienne léproserie. Inscrit MH(1991)[31].
Église Saint-Grégoire.
Chapelle du Sacré-Cœur.
Église Saint-Joseph de Cervisy.
Chapelle de l'ancien hospice Saint-Antoine.
Chapelle au château de Bronelle.
Ancien couvent des Minimes.
Arbres remarquables
Un séquoia géant visible de la route Carignan-Vouziers.
Un Ginkgo biloba dans le parc de la Forge.
Trois tulipiers dans le parc de la Forge.
Personnalités liées à la commune
Godefroy de Bouillon, qui a possédé le château de Stenay avant de le vendre à l'évêque de Verdun.
Dagobert II, roi mérovingien du royaume d'Austrasie assassiné le dans la forêt de la Woëvre, près de Stenay.
Isaac Mercier, héros de L'Escalade à Genève en 1602.
Louis Paul de Beffroy (1737-1802), général de brigade de la Révolution française, né à Germont, mort à Stenay.
Mathieu Pierre Paul Saignes (1749-1830), général français de la Révolution et de l’Empire, mort à Stenay.
Anne-Gédéon de La Fitte de Pelleport, marquis de Pelleport, né à Stenay en 1754, décédé à Liège en 1807, pamphlétaire et aventurier français.
Étienne Radet, général de Napoléon Ier, né à Stenay en 1762 et mort à Varennes en 1825.
Jules Cardot et son fils Henry Cardot y sont nés.
Jacques Vallet, né à Stenay en 1939, écrivain, journaliste, créateur de la revue Le Fou parle.
Anny Poursinoff, née à Stenay en 1951, infirmière et femme politique française,
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Meuse.
Blason
D'argent au chevron d'azur accompagné en pointe d'un lion d'or armé et lampassé de gueules[12],[32].
Détails
Voir aussi
Bibliographie
Sylvie Bucher, Reflets de la vie gallo-romaine dans le nord de la Meuse: le témoignage de la sculpture. Collections des musées de Stenay et de Verdun, Université de Metz, Centre de recherche histoire et civilisation, 1999, 93 p. (ISBN2-85730-024-7)
Jean Maillard, Stenay, hier, 1, Des origines à la Révolution, Office central de la coopération à l'école, Bar-le-Duc, 1985, 52 p.
Constant Vigneron (abbé), Grandes heures de l'histoire de Stenay, Aincreville, C. Vigneron, 1978, 155 p.
Hélène et Philippe Voluer, Promenade dans Stenay, Librairie Menge, Stenay, 1975, 33 p.
Philippe Voluer, Stenay, le musée européen de la bière: l'ancien magasin aux vivres de Steynay, ancienne malterie, Citédis, Paris, 1997 (ISBN2-911920-02-3)
Philippe Voluer, La bière en Lorraine à l'époque des Lumières: l'exemple de Nancy et de Stenay, Éd. Serpenoise, Metz, 2005, 142 p. (ISBN2-87692-663-6)
Philippe Voluer, La guerre de 14 au pays de Stenay: la vie des civils sous l'occupation, Les Amis de Montserrat, Beaufort-en-Argonne, 2006, 108 p.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Félix Liénard, Dictionnaire topographique du département de la Meuse, 1872.
Martin Barros, Nicole Salat et Thierry Sarmant (préf.Jean Nouvel), Vauban - L’intelligence du territoire, Paris, Éditions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armée, , 175p. (ISBN2-35039-028-4), p.166.
Joseph E. Persico. Wright's stated reason for the attack was because "the division had been in the line a considerable period without proper bathing facilities, and since it was realized that if the enemy were permitted to stay in Stenay, our troops would be deprived of the probable bathing facilities there." World War I: Wasted Lives on Armistice Day. History Net.
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