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Sedan est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est, autrefois Champagne-Ardenne. Elle fait partie de la communauté d'agglomération Ardenne Métropole. Ses habitants sont les Sedanaises et les Sedanais[2].

Sedan
De gauche à droite, de haut en bas : le château fort de Sedan ; lettrage #sedan sur la place d'Armes ; vue aérienne du château fort ; Sedan vue depuis le château fort ; les toits de Sedan ; l'église Saint-Charles-Borromée de Sedan ; le monument aux morts et l'Église Protestante Unie de Sedan

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Ardennes
(sous-préfecture)
Arrondissement Sedan
(chef-lieu)
Intercommunalité CA Ardenne Métropole
Maire
Mandat
Didier Herbillon (DVG)
2020-2026
Code postal 08200
Code commune 08409
Démographie
Gentilé Sedanais [1]
Population
municipale
16 092 hab. (2019 )
Densité 988 hab./km2
Population
agglomération
24 701 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 49° 42′ 09″ nord, 4° 56′ 28″ est
Altitude 225 m
Min. 149 m
Max. 301 m
Superficie 16,28 km2
Unité urbaine Sedan
(ville-centre)
Aire d'attraction Sedan
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Sedan-1, Sedan-2 et Sedan-3
(bureau centralisateur)
Législatives 3e circonscription des Ardennes
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Sedan
Géolocalisation sur la carte : France
Sedan
Géolocalisation sur la carte : Ardennes
Sedan
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Sedan
Liens
Site web sedan.fr

    La ville entre dans l'histoire dans la première moitié du XVe siècle en devenant un fief des La Marck. Elle est à partir du XVIe siècle le siège de la principauté de Sedan. Cette dernière est rattachée au royaume de France en 1642, lors de la Guerre de Trente Ans. Aux XVIIIe et XIXe siècles, Sedan est une place forte de l'industrie textile en France et en Europe. Elle est encore le théâtre de batailles lors des trois conflits majeurs en 1870, 1914 et 1940.


    Géographie



    Localisation


    Représentations cartographiques de la commune
    Mairie
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique.
    Paysage urbain.
    Paysage urbain.

    La ville de Sedan se situe dans le nord du département des Ardennes, à 19 km à l'est de Charleville-Mézières et à 18 km au sud-ouest de Bouillon en Belgique.

    Reims est à 98 km au sud, Metz est située à 150 km à l'est. Parmi les grandes villes de Belgique les plus proches se trouvent Charleroi à 105 km, Liège à 150 km et Bruxelles à 170 km.


    Communes limitrophes


    Communes limitrophes de Sedan
    Glaire Floing Illy
    Givonne
    Donchery Balan
    Cheveuges Wadelincourt Balan

    Hydrographie


    Sedan est traversée par la Meuse qui écoule ses eaux dans un méandre. Le fleuve est d'ailleurs canalisé à l'extrémité de la prairie séparant Sedan de son quartier de Torcy. Le château de Sedan est à la fois bâti sur une pente et un éperon rocheux qu'il absorbe. Il domine la vallée de la Meuse.

    Le fleuve de la Meuse, le ruisseau du Moulin de Wadelincourt, le ruisseau de Batelotte, le ruisseau de Floing et le ruisseau de Frenois sont les cinq cours d'eau traversant le territoire de la commune de Sedan[3].


    Voies de communication et transports


    La gare de Sedan.
    La gare de Sedan.

    Sedan est directement desservie par :

    Article connexe : Gare de Sedan.

    Géologie et relief


    La commune se situe à une altitude moyenne de 225 mètres, son altitude maximum est de 301 mètres tandis que sa minimale est de 149 mètres et celle de sa mairie est de 155 mètres[5].

    Au nord-est du département est situé le « golfe de Cologne » terrains quaternaires. S'étend au nord d'une ligne tracée par les vallées de la Sormonne et de la Meuse. Elle a subi les plissements Calédonien et Hercynien.

    L'Ardenne secondaire ou jurassique est la partie méridionale du domaine envahie par une transgression marine entre -230 et -205 Ma, et se trouve libérée de la mer par la régression marine qui survient entre -145 et -135 Ma[6].


    Climat


    Le climat de Sedan est dit tempéré chaud. Dans la classification de Köppen, c'est un climat «Cfb», un climat tempéré chaud sans saison sèche, et un été tempéré. Sur l'année, la température moyenne à Sedan est de 9.7 °C. Les précipitations annuelles moyennes sont de 899 mm[7].


    Urbanisme



    Typologie


    Sedan est une commune urbaine[Note 1],[8].

    Son urbanisme est lié à l'histoire de son développement, relativement récent. Jusqu'au milieu du XIVe siècle, seuls deux bourgs ruraux existaient sur le site, des villages-rues ne comprenant que quelques maisons, l'amorce des quartiers du Mesnil (le long du ruisseau du Fond de Givonne menant à la Meuse) et du Villers (le long d'un autre ruisseau, le ruisseau de la Garenne se jetant également dans la Meuse). Les seigneurs de La Marck y implantent un château. D'autres maisons sont construites à proximité de ce château, englobant ces deux petits bourgs. Une enceinte est construite au milieu du XVIe siècle regroupant les hameaux initiaux, des faubourgs qui se sont greffés autour, et des terrains vagues. La construction de cette première enceinte marque le début d'une entité urbaine, qui ne réunit encore que quelques milliers d'habitants[9]. À l'intérieur de l'enceinte, l'habitat se densifie rapidement, d'autant que la ville sert de refuge à une partie de la communauté protestante du royaume de France, et qu'une industrie textile s'y développe, avec des bâtiments de production à l'intérieur des remparts. Des constructions en pierre se substituent aux maisons à pan de bois longtemps prédominantes. L'organisation parcellaire et le fond bâti de la vieille ville est héritée de cette période. L'enceinte est aménagée au milieu du XIXe siècle pour englober l'ancienne commune de Torcy. Torcy devient un des quartiers de Sedan, mais la ville reste corsetée par ses remparts, ses bastions militaires et ses portes fortifiées. Puis ces fortifications autour de la ville sont démantelées entre 1877 et 1884, ayant montré leur inutilité lors de la bataille de Sedan de 1870. Une ville nouvelle émerge : de nouvelles places, de nouveaux ponts, de nouvelles avenues, notamment l'avenue Philippoteaux, un jardin botanique, de nouveaux établissements scolaires, une nouvelle gare de chemin de fer, etc. Un réseau urbain de tramways est ensuite inauguré, en 1899 (qui cesse de fonctionner en 1914)[10].

    Au XXIe siècle, la ville de Sedan fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire du département des Ardennes, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sedan, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[13] et 24 701 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[14],[15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sedan, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 32 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), reste marquée, malgré le développement de la ville, par l'importance des territoires agricoles (42,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (45,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (31,2 %), prairies (25,5 %), forêts (13,1 %), terres arables (9,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,6 %), eaux continentales[Note 3] (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].


    Renouvellement urbain au XXIe siècle


    En 2006, Sedan a signé une convention avec l'ANRU qui porte sur une première phase de réaménagement urbain et qui concerne la ZUS de Torcy Cités. Depuis, la réhabilitation de la ZUP du Lac a également commencé à prendre forme. Le Centre nautique intercommunal a accueilli ses premiers visiteurs à la mi-[20],[21].

    Pôle culturel de Sedan -Architectes : I. Richard et F. Schoeller.
    Pôle culturel de Sedan -
    Architectes : I. Richard et F. Schoeller.

    À quelques pas, le Pôle culturel conçu par les architectes Isabelle Richard et Frédéric Schoeller vient d'ouvrir ses portes. Il doit contribuer à repenser le rapprochement avec le centre-ville. Le château lui-même poursuit sa cure de jouvence : poursuite de la réfection des toitures, installation de nouveaux circuits de visite illustrés de panneaux et jeux, création d'un hôtel[22].

    La rénovation du centre ancien, secteur sauvegardé de Sedan, a débuté quant à elle en 2014 pour se poursuivre jusqu'en 2021. En 2009, Sedan a en effet su retenir l'attention du Programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)[23] en mettant notamment en avant son récent label de Ville d'Art et d'Histoire[22].


    Toponymie


    Villa Sedensi en 997, d'après un diplôme de l'empereur Otton III conservé aux archives départementales des Ardennes à Charleville-Mézières[24].

    Sedan fait partie de l'aire linguistique du champenois[25] et plus précisément de son dialecte ardennais[26]. Dans cette langue la ville est aussi nommé Sedan mais le « e » n'y est pas prononcé : S'dan[27].

    La ville possède d'autres noms dans d'autres langues voisines comme le luxembourgeois, parlé plus au nord-est, dans laquelle elle est appelée Esdang[28].


    Histoire



    Histoire de la ville


    Dans le but de conserver et promouvoir son histoire, la ville de Sedan dispose d'une Société d'histoire et d'archéologie du Sedanais, fondée le sous le nom de Les Amis du Vieux Sedan[29].


    Antiquité

    Une villa, domaine rural, est attestée à cet endroit en 997. En latin médiéval Villa Sedensi, d'un probable Sedenna basé peut-être sur le gaulois set-, long et le suffixe -enna[30].


    Moyen Âge

    En 1424, Évrard III de La Marck, seigneur de Neufchâteau, récupère à la faveur d'une dot tardivement versée la petite seigneurie de Sedan-Balan-Bazeilles. Originaire de l'Eifel il est un grand propriétaire foncier qui est sorti renforcé de la guerre de Cent ans et ce malgré la disparition successive de ses alliés les Braquemont et Louis d'Orléans[31].

    La ville de Sedan se développe alors autour du château fort bâti par Évrard III de La Marck au cours des années 1430[31]. La forteresse ne cesse ensuite d'être perfectionnée et agrandie au cours des siècles suivants.

    La devise de la ville de Sedan est UNDIQUE ROBUR[32], elle fut la devise des seigneurs de La Marck. Elle signifie « force de toute part ». Elle apparaît aujourd'hui sur une arche aménagée à l'entrée de la rue Gambetta lors de la reconstruction post Seconde Guerre mondiale.


    Époque moderne

    Agrandissement du château

    Le château fort est largement agrandi sous les successeurs d'Évrard de La Marck et en particulier sous l'autorité des architectes Jean Errard et Marc-Aurèle Pazin. Au XVIe siècle il est embastionné et couvre alors près de 35 000 m2. Il est une forteresse redoutable et réputée imprenable.

    Souveraineté de ce territoire qui devient la Principauté de Sedan

    Entre 1547 et 1549, Robert IV de La Marck, seigneur de Sedan et auteur du premier coutumier de la ville une dizaine d'années auparavant, est qualifié de souverain par le roi de France Henri II. La maîtresse de celui-ci, Diane de Poitiers, est alors sa belle-mère. Dans les faits la place de Sedan est placée sous protectorat des rois de France[33].

    Impact des guerres de Religion en France

    Au début des guerres de Religion, Henri-Robert de La Marck et son épouse Françoise de Bourbon se convertissent à la religion protestante. Déjà ils ouvrent les portes de leur seigneurie aux protestants persécutés[34]. Bientôt elle devient un havre de paix à l'écart des troubles. La ville dont la population double en quelques décennies est surnommée la "Petite Genève". Les nombreux artisans accueillis participent à la prospérité de la ville[35].

    À la fin de la décennie 1570, tandis que les seigneurs sedanais frappent leur propre monnaie d'abord à l'effigie de Guillaume-Robert de La Marck, un collège des humanités ouvre ses portes. Il est le support nécessaire à la fondation d'une académie protestante qui voit le jour une vingtaine d'années plus tard[35].

    En 1594 la dernière descendante de la branche aînée des La Marck à Sedan, Charlotte de La Marck décède dans sa vingtième année. Son époux Henri de La Tour d'Auvergne soutenu par Henri IV en personne lui succède à la tête de la principauté malgré la vive opposition de son oncle Charles-Robert de La Marck. Le prince de Sedan se remarie en 1595 avec Élisabeth de Nassau, fille de Guillaume Ier d'Orange. De leur union naissent le dernier prince de Sedan Frédéric-Maurice de La Tour d'Auvergne et le célèbre maréchal de France Turenne[36].

    L'Académie de Sedan ouvre ses portes aux étudiants entre 1599 et 1602, elle attire alors des professeurs de renom et des étudiants venus des quatre coins de France et d'Europe. Sous l'autorité de Daniel Tilenus et surtout de Pierre Du Moulin, elle s'érige en bastion de l'orthodoxie face à l'Académie de Saumur plus libérale. Des querelles nombreuses opposent alors les deux camps. Dès le début des années 1610, Jean Jannon devient imprimeur officiel du prince et de l'Académie. Il est l'inventeur d'un caractère d'imprimerie très fin parfois attribué à tort à Claude Garamont.

    Parallèlement les fortifications urbaines de Sedan sont étendues par les princes successifs. La ville dispose alors d'un réseau impressionnant de cornes et bastions qui en font un verrou sur la frontière est du royaume de France.

    Conspiration des princes de Sedan et reprise en main de la Principauté par le Roi de France
    Abraham de Fabert d'Esternay, gouverneur de Sedan à sa mort en 1662.
    Abraham de Fabert d'Esternay, gouverneur de Sedan à sa mort en 1662.

    En 1642, à l'issue d'une nouvelle conspiration cette fois en la compagnie du marquis de Cinq-Mars, le prince Frédéric-Maurice, récemment converti au catholicisme, est emprisonné et accepte de céder sa principauté à la France en échange d'un accord avantageux[36]. Le gouverneur Fabert, précédé par Mazarin, entre dans la ville à la fin du mois de . Le contrat d'échange n'est acté que plusieurs années plus tard[37].

    En plus de devoir mettre en place les conditions nécessaires à l'incorporation de la principauté à la France, Fabert doit parvenir à moyen terme à la conversion de l'ensemble des protestants de Sedan. Il s'appuie alors entre autres sur les capucins et les lazaristes. Plus tard, en 1663, des jésuites s'installent aussi à Sedan et y ouvrent même un collège. Entre-temps une manufacture royale de draps est érigée dans le faubourg de la Cassine, aux portes de la ville à l'ouest : le Dijonval[37].

    À la mort de Fabert en 1662, la ville compte encore près d'un tiers de protestants. Son successeur, Georges Guiscard comte de La Bourlie poursuit la tâche. La réduction du nombre de huguenots voulue par le pouvoir royal s'accélère et conduit finalement à la fermeture des institutions scolaires en 1681 puis à la révocation de l'édit de Nantes en 1685. Comme ailleurs les protestants de Sedan sont contraints à la conversion mais préfèrent parfois la voie risquée de l'exil notamment vers les Provinces-Unies, Maastricht en tête[37],[38].


    Époque contemporaine

    Ville de garnison

    Des casernes sont construites au sein du château ou en ville, pour éviter la pratique longtemps usuelle de loger les garnisons «chez l'habitant». Les fortifications sont renforcées, notamment par le marquis d'Asfeld au début du XVIIIe siècle, la ville et sa forteresse se trouvant désormais aux avant-postes du royaume : des bastions, des demi-lunes, etc., sont édifiés[37].

    Développement de l'industrie textile
    Manufacture royale de Sedan, le Dijonval.
    Manufacture royale de Sedan, le Dijonval.

    Pour favoriser le développement d'une activité industrielle, et pallier également les départs d'entrepreneurs protestants, le roi Louis XIV accorde dès 1746 à des négociants parisiens un privilège exclusif, pendant vingt ans, de pouvoir fabriquer des produits textiles en laine «façon et manière de Hollande», avec exemption de nombreuses charges et l'avantage d'être un fournisseur de la cour du roi de France. La Manufacture royale de draps Le Dijonval se crée. À la fin de la période de vingt ans de privilèges exclusifs, d'autres entrepreneurs se lancent dans la ville, en concurrence. L'industrie textile se développe rapidement, assurant une certaine prospérité économique à la cité pendant environ deux siècles et demi[37].

    Création du département des Ardennes à la Révolution

    Lors de la Révolution de 1789, l'assemblée constituante décide d'un découpage administratif de la France en départements. Le , l'abbé Sieyès propose ainsi à l'Assemblée nationale la création de 83 départements. Ce découpage est retenu le , et prend effet le . Le département des Ardennes est ainsi créé, et Sedan est de fait l'une des principales villes de ce département. La ville est candidate pour en être même la préfecture, mais n'est pas retenue. En «lot de consolation» d'une certaine façon, elle devient une sous-préfecture et le siège d'un éphémère diocèse des Ardennes[37].

    Évolutions du début du XIXe siècle

    Le , Napoléon Bonaparte, alors premier consul de la République, visite les manufactures textiles de la ville. Dans les ateliers de Guillaume Ternaux, des ouvriers expriment leur mécontentement de la mécanisation en cours de leur travail. On entend quelques cris « À bas les mécaniques ». Bonaparte les fait taire et argumente au milieu du personnel sur la nécessité de cette évolution pour se battre contre l'industrie textile anglaise[39]. Peu de temps après, en 1805, sous le Premier Empire cette fois, la forteresse est déclassée, des terrains militaires sont cédés à la ville et un bastion, le bastion de Floing, est détruit, ce qui permet d'aménager la place Turenne (dont le premier nom évoqué était place Napoléon-Le-Grand)[37]. En 1846, après avoir modifié en conséquence l'enceinte, la commune de Torcy est annexée à la ville de Sedan et en devient un quartier[37]. Durant le Second Empire, une voie de chemin de fer est créée de Reims à Charleville (reliée pour la première fois en ), puis de Charleville à Donchery (en ), et finalement jusqu'à Sedan (en ). Paris-Sedan se fait en six heures cinq. La station d'arrivée à Sedan est une gare provisoire, construite en bois, à Torcy[37].

    Guerre franco-allemande de 1870
    Articles détaillés : Guerre franco-allemande de 1870 et Bataille de Sedan.

    Le , la France déclare la guerre à la Prusse, c'est le début de la Guerre franco-allemande de 1870. Le , l'armée de Châlons, commandée par le maréchal de Mac Mahon, est encerclée et vaincue à Sedan par les troupes prussiennes et des États allemands coalisées. La bataille a lieu aux abords de la citadelle de Sedan, particulièrement à Bazeilles où d'intenses combats de rues ont lieu. C'est aussi au cours de cette bataille, sur le plateau du calvaire d'Illy, que la 1re division de la cavalerie de réserve sous le commandement du général Jean-Auguste Margueritte se sacrifie pour tenter de rompre l'encerclement de l'armée française. La reddition de la ville de Sedan - signée au château de Bellevue, sur les collines qui entourent la ville - provoque la fin du Second Empire le . Sedan reste occupé par les troupes prussiennes jusqu'en 1873[37].

    Démantèlement de la place forte et ville nouvelle

    La défaite précipite le démantèlement de la place forte et de l'enceinte autour de la ville. Les autorités municipales décident alors d'en profiter pour réaliser une extension de l'espace urbain. Le château de Sedan et les casernes militaires sont conservés. Une nouvelle avenue est créée, appelée tout d'abord avenue du Mesnil, puis rebaptisée quelques années plus tard avenue Philippoteaux (du nom du maire de Sedan à l'origine de ces aménagements), de nouvelles rues sont ouvertes, de nouvelles places sont créées, la Meuse est en partie détournée, le viaduc de Torcy est construit, un nouveau canal de navigation est ouvert, etc. Peu après, la gare définitive de Sedan est édifiée, de nouveaux établissements scolaires s'élèvent, la synagogue de Sedan est construite, un jardin botanique est aménagé, etc.[37]. Ces aménagements transforment la ville en profondeur. La construction de nouveaux ponts, devenus nécessaires, est lancée ainsi qu'un projet de réseau de tramway, qui n'est toutefois inauguré qu'en 1899, à la fin du XIXe siècle[37].

    Première Guerre mondiale
    Le Kronprinz passant une revue à Sedan en 1917.
    Le Kronprinz passant une revue à Sedan en 1917.

    Le 25 août 1914, l'armée impériale allemande exécute 23 civils et détruit de nombreux bâtiments lors des atrocités allemandes commises au début de l'invasion.Les unités mises en cause sont les 25e et 28e RI -Régiment d'Infanterie- [40].

    D'autres batailles ont lieu ensuite lors de la Première Guerre mondiale en et en , avec, entre ces deux échéances, une occupation de la ville par les troupes allemandes durant 51 mois[37]. Cette période est marquée pour les habitants restés sur place par des réquisitions, quelques travaux forcées, l'utilisation du château comme camp de prisonniers et des prises d'otages de notables civils envoyés en Lituanie[37],[41].

    Article connexe : Occupation du Nord-Est de la France par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale.
    Seconde Guerre mondiale

    Le , après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le Royaume-Uni, puis la France déclarent la guerre à l'Allemagne en vertu d'un traité de février 1921, les liant à la Pologne. C'est pour les Ardennes le début de la Seconde Guerre mondiale, avec une mobilisation générale des hommes en âge de se battre. Le conflit commence par une période appelée la « drôle de guerre » où des troupes françaises stationnées aux frontières de l'Ouest, dont les Ardennes et Sedan, se contentent d'attendre une offensive ennemie. Celle-ci se déclenche huit mois plus tard, en mai 1940[37].

    Article détaillé : Percée de Sedan.

    L'attaque allemande sur la Belgique et le Luxembourg commence le . Le 11 mai, un ordre d'évacuation générale est donné à la population sedanaise. Durant la bataille de France, l'armée allemande fait une percée décisive en traversant la Meuse le aux abords de Sedan. Frénois et Torcy sont mis en feu par la Luftwaffe le 13[42], et une fois la ville prise dans la journée par les Allemands du XIX. Armee-Korps (mot.) de Heinz Guderian, elle subit le feu de l'artillerie française[43]. Sedan est ainsi en partie détruite au cours des combats, « des rues entières ont été rasées »[43]. La ville est ensuite de nouveau occupée par des forces allemandes. Après la signature de l'armistice du 22 juin 1940, la ville de Sedan est incluse dans une zone interdite. Des retours d'habitants sont toutefois tolérés dans un premier temps puis rendus possibles plus officiellement en mai 1943 par la suppression en France de la ligne de démarcation, l'envahissement de la zone libre et la fin de fait du premier découpage en zones. Les hommes sedanais en âge de travailler sont soumis au Service du travail obligatoire (STO) et des mouvements de résistance s'organisent. Le , des patrouilles américaines, associées à des résistants français, libèrent la ville. Fin décembre de la même année, la contre-offensive allemande lors de la bataille des Ardennes se rapproche un temps des Ardennes françaises et de Sedan mais est stoppée avant d'y pénétrer. Le bruit des combats parvient jusqu'aux faubourgs de la ville : c'est pour les Sedanais un des derniers épisodes militaires perceptibles de ce conflit[37].

    Les Trente glorieuses

    La ville est reconstruite après la Seconde Guerre mondiale sous la direction de l'architecte Jean de Mailly. Les Trente Glorieuses se traduisent par une reprise d'activité, même si l'industrie textile périclite à Sedan comme dans l'ensemble de la France. Un des symboles de la renaissance sedanaise est constitué par son club de football, le Club sportif Sedan Ardennes, et ses performances au niveau national. À la fin des années 1970, la population avoisine les 25 000 habitants, un pic historique (mais ce chiffre inclut aussi la population de Frénois, une commune absorbée dans Sedan en 1965). Puis avec la crise économique (dont le début est le premier choc pétrolier), l'activité industrielle et commerciale baisse, et la population de la ville régresse à nouveau[37],[44].

    Le secteur sauvegardé de Sedan est créé en 1992 pour préserver et mettre en valeur le centre historique très dégradé.


    Vie militaire : Sedan, une ancienne ville de garnison


    Plusieurs remaniements ont concerné les régiments stationnés à Sedan, qui ne commencent à être stables que vers 1900. Entre 1900 et 1913, le département des Ardennes se trouve en entier sur le territoire du 6e corps d'armée. Les lieux de garnison dans le Nord des Ardennes sont alors Sedan, Givet et Mézières (auxquels s'ajoutent dans le Sud Vouziers et Rethel). En 1913, les troupes affectées à chaque lieu de garnison sont remaniées dans les régions frontalières. Le Nord du département passe sur le territoire du 2e corps d'armée. La ville de Sedan abrite les troupes suivantes[45] :

    Avant la Seconde Guerre mondiale, le département des Ardennes appartient à la 2e région militaire. Le 155e RIF « Meuse » garnisonne en partie à Sedan, ainsi que les 17e régiment d'artillerie légère, et 12e régiment de chasseurs à cheval[45].

    Le 12e régiment de chasseurs à cheval reste en garnison à Sedan de 1963 à 1983 ainsi que le 1er régiment de hussards parachutistes de 1961 à . Un groupement médical y est stationné entre 1984 et 1992.


    Politique et administration


    Le , la commune de Frénois fusionne au sein de Sedan[46].


    Rattachements administratifs et électoraux


    Rattachements administratifs

    La commune est le chef-lieu dans l'arrondissement de Sedan du département des Ardennes.

    Elle était le chef-lieu de trois cantons[47] :

    Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur des cantons de Sedan-1, Sedan-2 et Sedan-3

    Articles détaillés : Liste des cantons des Ardennes, Conseil départemental des Ardennes et Liste des conseillers départementaux des Ardennes.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription des Ardennes.

    Articles détaillés : Liste des circonscriptions législatives des Ardennes et Liste des députés des Ardennes.

    Intercommunalité


    Sedan était le siège de la communauté de communes du Pays sedanais, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2000 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Après une longue période de rivalité entre Charleville-Mézières et Sedan, les deux territoires ardennais ont décidé de s’unir, pour lutter contre la dévitalisation et le déclin démographique qui les touchent[48].

    De ce fait, la communauté de communes du Pays sedanais a fusionné avec Cœur d’Ardenne, et deux autres intercommunalités pour former, le , la « communauté d’agglomération de Charleville-Mézières-Sedan » qui a pris en 2016 la dénomination d'Ardenne Métropole, dont Sedan est désormais membre.

    Sedan est membre de l'association G10 regroupant les 10 principales villes et intercommunalités des départements de la Marne, des Ardennes et de l'Aisne (Reims, Épernay, Châlons-en-Champagne, Vitry-le-François, Charleville-Mézières, Sedan, Rethel, Soissons, Château-Thierry, Laon)[2].


    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans les Ardennes.

    Lors du 2e tour de l'élection présidentielle française de 2017 à Sedan, Emmanuel Macron (En Marche!) obtient 58,59 % des suffrages exprimés. En deuxième position, Marine Le Pen (FN) recueille un score de 41,41 %. Sur l'ensemble des votants, 5,52 % ont voté blanc et 2,04 % ont voté nul[49].

    Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans les Ardennes, la liste DVG-PS-LREM menée par le maire sortant Didier Herbillon obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 670 voix (53,99 %, 26 conseillers municipaux élus, dont 9 communautaires) pour un troisième mandat, devançant largement les listes menées respectivement par[50],[51] :

    lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 66,71 des électeurs se sont abstenus

    Article connexe : Élections municipales de 2020 dans les Ardennes.

    Liste des maires


    Article détaillé : Liste des maires de Sedan.
    Liste des maires depuis la Libération de la France
    Période Identité Étiquette Qualité
    sept 1944 mai 1945 P. Le Chevalier    
    mai 1945 oct. 1947 Paul Émile Duchein Rad Chirurgien
    oct. 1947 mai 1950 Jean Brincourt MRP Architecte
    juin 1950 mars 1959 René Dumay MRP Géomètre-expert
    Conseiller général de Sedan-Nord (1955 → 1973)
    1959 1971 Henri Gochard   Industriel
    1971 1983 Gilles Charpentier PS Médecin
    1983 1989 Claude Démoulin PS Fonctionnaire de la DDE
    1989 1991 Claude Vissac DVD Chef d'entreprise
    1991 1992 Michel Pochet[52] DVD Industriel textile
    1992 1995 Claude Vissac DVD Chef d'entreprise
    1995 2004 Jean-Paul Bachy PS  
    avril 2004 19 juin 2008[53] Dominique Billaudelle (d) PS Conseiller général de Sedan-Nord (1998 → 2008)
    Décédé en fonction
    4 juillet 2008[54] En cours
    (au 21 décembre 2021)
    Didier Herbillon (d) PS puis DVG Professeur
    Conseiller général de Sedan-Est (2004 → 2011)
    Vice-président de la CA Ardenne Métropole (2014 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[55],[56]

    Labels


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    Raison : De quand date le dernier classement Villes fleuries ? (références indispensables)

    Ville fleurie trois fleurs (depuis 2001), à l'instar de 24 autres communes ardennaises dont Charleville-Mézières et Rethel[57]. Un secteur sauvegardé de 52 hectares créé en 1992 englobe le centre historique. Villes et Pays d'Art et d'Histoire (depuis 2000)[58].


    Jumelages


     Eisenach (Allemagne) depuis 1991.

     Turenne (Corrèze) (France) depuis 2011.


    Population, société et urbanisation



    Classement démographique


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    Population de l’agglomération de Sedan
    (Recensements Insee de 1999 et 2008)
    ZonesPopulationSurface
    (km2)
    Densité
    (hab./km2)
    croissance
    1999-2008
    Agglomération de Sedan
    Sedan19 219161 181- 6,46 %
    Unité urbaine27 48560459- 5,10 %
    Aire urbaine32 909180183- 2,34 %
    Ardennes
    Ardennes284 1975 22954- 2,04 %

    Selon les données de l’Insee, la population de la ville de Sedan s'établit à 16 248 habitants au recensement de la population de 2017 (population municipale)[59].

    Avec une superficie communale de 1 628 hectares, la densité de population s'élève à près de 1 000 habitants par km², ce qui en fait deuxième ville la plus densément peuplée du département des Ardennes, après Charleville-Mézières, préfecture du département.

    En 2008, l’unité urbaine de Sedan, qui s'étend sur sept communes[Note 4], regroupe 27 485 habitants et se classe au 2e rang départemental, après Charleville-Mézières[60], et son aire urbaine, incluant les communes périurbaines situées dans la zone d’influence forte de la ville, rassemble 42 909 habitants[61].

    Ces différentes données font de Sedan non seulement la deuxième ville la plus peuplée du département des Ardennes, mais également la deuxième agglomération urbaine du département.

    L'aire urbaine de Sedan compte plus de 30 000 habitants pour plus de 10 500 emplois[62], en 2015, elle est donc aussi la deuxième plus grande aire urbaine des Ardennes après celle de Charleville-Mézières.

    Au niveau régional, elle occupe la huitième place en Champagne-Ardenne au niveau de la ville intra-muros, la septième place au plan de son unité urbaine et le huitième rang quant à son aire urbaine.


    Évolution démographique


    Article détaillé : Démographie du département des Ardennes.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[63],[Note 5] En 2019, la commune comptait 16 092 habitants[Note 6], en diminution de 11,26 % par rapport à 2013 (Ardennes : −3,68 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    12 03310 63410 83812 12313 80614 53615 58514 63516 759
    1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    13 79314 03916 59319 55619 30620 29220 16319 34919 599
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    19 51617 50918 29818 90818 55913 51417 63720 33623 037
    1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2019 -
    23 99523 47721 66720 54819 93418 51216 84616 092-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Santé


    La commune dispose du centre hospitalier de Sedan[65], ayant en 2018 une capacité de 492 lits et places[66], dont :


    Enseignement


    La commune de Sedan dépend de l'académie de Reims (rectorat de Reims) et les écoles primaires de la commune relèvent de la direction des services départementaux de l'Éducation nationale (inspection académique) des Ardennes.

    Pour le calendrier des vacances scolaires, Sedan est en zone B.

    Sur la commune de Sedan, 27 établissements scolaires sont ouverts en 2018 : 19 écoles, quatre collèges et quatre lycées[67] :

    Les écoles maternelles :

    Les écoles élémentaires :

    Les collèges :

    Les lycées :


    Culture


    La ville de Sedan dispose des équipements culturels suivants :

    Ces équipements culturels sont pour l'essentiel implantés en centre-ville, à proximité de la Meuse, l'espace urbain plus ancien entre le château et ce fleuve étant moins bien pourvu[22].


    Sports



    Équipements sportifs

    Ainsi que de nombreuses salles de danse (contemporaine, moderne-jazz, flamenco, classique...)[73].


    Football

    Stade Louis-Dugauguez du CS Sedan Ardennes.
    Stade Louis-Dugauguez du CS Sedan Ardennes.
    Article détaillé : Club sportif Sedan Ardennes.

    Sedan possède un club de football, le CS Sedan Ardennes, jouant au stade Louis-Dugauguez, celui-ci fut construit en l'an 2000 afin de remplacer le vétuste et mythique stade Émile-Albeau. Le stade qui possède 24 389 places[74], a emprunté son nom à l'ancien sélectionneur de l'équipe de France des années 1960, Louis Dugauguez. Le stade accueille les rencontres de championnat du CSSA, mais également les matchs de coupe et même des rencontres internationales comme Belgique - Qatar en 2009, France U21 - Pays-Bas U21 en 2015, ou encore France - Norvège chez les féminines en 2017.

    L'équipe de football de la ville, qui évolue en National 2 pour la saison 2019-2020, a un palmarès important :

    La ville de Sedan dispose également de deux stades synthétiques : le stade Michel Charlot inauguré en 2008 et accueillant l'école Sedanaise de Football, le club de football Sedan-Le Lac et les établissements scolaires de Sedan ; le stade André Victor récemment rénové et accueillant l'Olympique de Torcy-Sedan ainsi que les établissements scolaires du quartier[75].


    Course à pied/cyclisme

    Chaque année depuis 1906 est organisée la plus ancienne course pédestre de ville à ville le Sedan-Charleville[76]. Très populaire près de 3 000 participants y prennent part, tandis que des milliers de spectateurs se précipitent le long de ses 24,3 km.

    Un cyclo-cross de renommée s'y est déjà déroulé. Il a été le support d'un Championnat de France de cyclo-cross en 2006 et de deux manches du Challenge la France cycliste de cyclo-cross en 2003 et 2004[réf. nécessaire].

    La ville accueille également une épreuve atypique du challenge bike and run, né dans les Ardennes il y a une vingtaine d'années[77].

    Le cyclisme sur piste connut ses heures de gloire à Sedan puisqu'un vélodrome atypique par ses deux virages différents fut à l'origine d'innombrables titre de champion de Champagne tels que J.L. Vellenriter, S. Magny, Williams Boillot qui participa aux championnats du monde des juniors à Mexico, un an après les titres de champion de France, et aussi les médailles d'Argent (poursuite) et de Bronze (route) de Jean-François Dury lors des championnats du Monde junior à Buenos-Aires en 1979. Ce jeune champion trouva la mort dans un accident de la route la veille de son départ pour les Jeux olympiques de Moscou en 1980. La municipalité décida de donner son nom à ce vélodrome avant de le vouer à la destruction à la fin des années 1980[réf. nécessaire].

    La ville de Sedan accueille également un club de VTT : le Sedan Sprint Club, basé au Bannet (Givonne)[réf. nécessaire].


    Handball

    Sedan dispose d'un club de handball, le HSA. Le club évolue en N3 (division 5)[Quand ?] après avoir longtemps évolué en N1 (division 3).[réf. nécessaire]


    Canoë-kayak

    Le club de canoë-kayak de la ville est très réputé et possède des sportifs champions du monde comme Étienne Hubert.[réf. nécessaire]


    Roller

    Sedan est également une ville de roller, trois champions ou ex-champions y vivent, les trois ayant fait partie de l'équipe de France. Ils ont été formés au centre social le lac[réf. nécessaire].


    Manifestations culturelles et festivités


    Article détaillé : Festival médiéval de Sedan.

    Médias


    Tous les deux mois la ville de Sedan fait paraître Sedan Magazine[83].


    Cultes



    Catholique


    Protestant


    Judaïque


    Économie



    Données statistiques


    Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2010)
    Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 18 213 , ce qui plaçait Sedan au 31 060e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[88].

    Sedan possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie des Ardennes.


    Secteurs d'activité



    Zones d'activités



    À Sedan

    Zone d'activités économiques Torcy-Sedan d'une superficie de 40 ha.[réf. nécessaire]


    À proximité

    Six zones d'activités se trouvent à proximité de Sedan : zone d'activités intercommunale du Pays Sedanais (10 ha), zone industrielle de Glaire (122 ha), zone d'activités de Vivier-au-Court (7,7 ha), zone d'activités de Vrigne-aux-Bois (100 ha), parc d'activités de Donchery (80 ha), parc d'activités Bazeilles-Douzy (200 ha)[93].


    Marchés de Sedan


    Existant depuis l'ère princière, les marchés prennent place les mercredis et samedis matin dans le centre-ville, place Crussy et place Alsace-Lorraine. Ils sont composés d'un marché couvert, ouvert du 1er octobre au et de 8 h 30 à 13 h du 1er avril au [94].

    Cette tradition marchande perpétuée depuis des siècles connaît un temps fort début septembre avec l'organisation de la foire de rue de Sedan qui attire plus de 250 000 visiteurs.


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Sedan comprend un secteur sauvegardé et est classée Ville d'Art et d'Histoire. Ses principaux monuments sont :


    Châteaux


    Patrimoine civil

    Lycée Turenne.
    Lycée Turenne.

    Patrimoine religieux


    Patrimoine industriel

    Manufacture textile des Gros-Chiens.
    Manufacture textile des Gros-Chiens.
    Le Moulin Lemoine-Desmares.
    Le Moulin Lemoine-Desmares.

    Personnalités liées à la commune



    Personnalités du XVIe siècle


    Personnalités du XVIIe siècle


    Personnalités du XVIIIe siècle


    Personnalités du XIXe siècle


    Personnalités du XIXe siècle et du XXe siècle


    Personnalités du XXe siècle


    Personnalités du XXe siècle et du XXIe siècle


    Héraldique


    Les armes de Sedan se blasonnent ainsi :

    D’argent à un chêne de sinople englanté d’or, posé sur une terrasse aussi de sinople et traversé au pied d’un sanglier de sable armé d’argent, le boutoir (le groin) de gueules.

    La présence de ces éléments se comprend aisément du fait de l'omniprésence du chêne et du sanglier dans les forêts ardennaises.


    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. c'est-à-dire (par ordre alphabétique) Balan, Bazeilles, Floing, Glaire, Saint-Menges, Sedan et Wadelincourt selon la nouvelle délimitation définie par l'INSEE en 2010
    5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


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    9. Pierre Congar, Jean Lecaillon et Jacques Rousseau, Sedan et le pays sedanais, vingt siècles d’histoire, Éditions F.E.R.N., , 577 p., « Sedan en 1560 », p. 174-179
    10. Pierre Congar, Jean Lecaillon et Jacques Rousseau, Sedan et le pays sedanais, vingt siècles d’histoire, Éditions F.E.R.N., , 577 p., « Urbanisme et progrès techniques », p. 529-531
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    12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    19. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    20. F. M., « Sedan L’Anru retient le quartier du Lac », Le Moniteur, (lire en ligne)
    21. « Le programme de rénovation urbaine de Sedan », Préfecture des Ardennes, (lire en ligne)
    22. « Sedan. Plan de sauvegarde et de mise en valeur du site patrimonial remarquable. Rapport de présentation », Direction régionale des affaires culturelles du Grand-Est, (lire en ligne)
    23. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35000 noms de lieux, 4 volumes, Genève, Droz, 1990-1998, Genève, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-02883-7, lire en ligne), p. 233
    24. « Atlas sonore des langues régionales de France », sur https://atlas.limsi.fr/ ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, Paris, CNRS,
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      « Code langue du dialecte ardennais : 51-AAA-hgk »
    26. Bernard Poplineau, Vieux parlers et chansons de nos grands-pères Ardennais, éditions CPE, Paris, 2011, (ISBN 2-84503-936-0), p. 131.
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    34. Pierre Congar, Jean Lecaillon et Jacques Rousseau, Sedan et le pays sedanais, vingt siècles d’histoire, Éditions F.E.R.N., , 577 p., « La Petite Genève », p. 199-268
    35. Pierre Congar, Jean Lecaillon et Jacques Rousseau, Sedan et le pays sedanais, vingt siècles d’histoire, Éditions F.E.R.N., , 577 p., « Les Princes conspirateurs », p. 269-330
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    102. Patrimoine industriel Champagne-Ardenne : Usine textile, dite manufacture des Gros-Chiens, actuellement maison
    103. Patrimoine industriel Champagne-Ardenne : Moulin à foulon Lemoine-Desmarets, puis Ronnet, puis banque, actuellement immeuble à logements
    104. Patrimoine industriel Champagne-Ardenne : Moulin à foulon Paignon, actuellement établissement administratif (Centre d'Information et d'Orientation)
    105. Patrimoine industriel Champagne-Ardenne : Usine de teinturerie Peyre, puis Jean Labauche, actuellement maison
    106. Patrimoine industriel Champagne-Ardenne : Usine textile Cunin-Gridaine, actuellement maison
    107. Patrimoine industriel Champagne-Ardenne : Usine textile Labrosse-Bechet, puis Henry Ternaux
    108. Patrimoine industriel Champagne-Ardenne : Usine textile Louis-Xavier Labauche (repérage)
    109. Journal de la Guerre (1914-1918) « Copie archivée » (version du 7 avril 2014 sur l'Internet Archive)
    110. Jean-Louis Michelet, « L'usine à gaz de Sedan et ses directeurs », Le Pays Sedanais,
    111. Décès de l'historien sedanais Jacques Rousseau Radio 8, 28/02/2017).
    112. Chemin faisant Jacques Rousseau voulait mourir pour la France, Journal L'Union du 26/01/2013.

    Voir aussi


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    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes



    На других языках


    [de] Sedan

    Sedan ist eine französische Stadt mit 16.092 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Ardennes der Region Grand Est. Bei Sedan fanden 1870 und 1940 Schlachten in Kriegen zwischen Deutschland und Frankreich statt.

    [en] Sedan, Ardennes

    Sedan (French pronunciation: [sədɑ̃] (listen)) is a commune in the Ardennes department and Grand Est region of north-eastern France. It is also the chef-lieu (administrative centre) of the arrondissement of the same name.

    [es] Sedán (Ardenas)

    Sedán (en francés: Sedan, pronunciado [sə.ˈd̪ɑ̃]) es una ciudad y municipio (o comuna) francesa, subprefectura del departamento de las Ardenas, en la región del Gran Este. Forma parte de la conurbación de Ardenne Métropole.
    - [fr] Sedan

    [ru] Седан (город)

    Седа́н (фр. Sedan) — город и коммуна во Франции, в департаменте Арденны, расположенный на реке Маас близ границы с Бельгией. Прозванный за своё стратегическое расположение ключом к Франции, город не раз становился местом важных битв. Население — 20 100 человек (1999).



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