Labège est une commune française, limitrophe de Toulouse, située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
Ne doit pas être confondu avec Lapège.
Labège | |
![]() L'église Saint-Barthélémy. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Toulouse |
Intercommunalité | Sicoval (siège) |
Maire Mandat |
Laurent Chérubin 2020-2026 |
Code postal | 31670 |
Code commune | 31254 |
Démographie | |
Gentilé | Labégeoises, Labégeois |
Population municipale |
4 008 hab. (2019 ![]() |
Densité | 524 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 31′ 48″ nord, 1° 31′ 51″ est |
Altitude | Min. 141 m Max. 202 m |
Superficie | 7,65 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Toulouse (banlieue) |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Castanet-Tolosan |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site de la Mairie |
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Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Hers-Mort, le ruisseau d'Escalquens et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Labège est une commune urbaine qui compte 4 008 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Labègeois ou Labègeoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le pigeonnier, inscrit en 1977.
La commune de Labège se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 11 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 3 km de Castanet-Tolosan[2], bureau centralisateur du canton de Castanet-Tolosan dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Saint-Orens-de-Gameville (2,5 km), Escalquens (2,8 km), Castanet-Tolosan (3,0 km), Auzielle (3,2 km), Péchabou (3,6 km), Auzeville-Tolosane (3,9 km), Belberaud (4,0 km), Lauzerville (4,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Labège fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[4].
Labège est limitrophe de six autres communes.
Toulouse | Saint-Orens-de-Gameville | |
Ramonville-Saint-Agne | ![]() |
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Auzeville-Tolosane | Castanet-Tolosan | Escalquens |
La superficie de la commune est de 765 hectares ; son altitude varie de 141 à 202 mètres[6].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par l'Hers-Mort, le ruisseau d'Escalquens, le ruisseau de Bolé, le ruisseau de Juncarolle, le ruisseau de Tricou et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[8],[Carte 1].
L'Hers-Mort, d'une longueur totale de 89,3 km, prend sa source dans la commune de Laurac (11) et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé 40 communes[9].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922[15] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[17], à 14,1 °C pour 1981-2010[18], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[19].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[20] : les « prairies à Jacinthe de Rome de la Ferme cinquante » (34 ha), couvrant 3 communes du département[21].
Labège est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[22],[I 2],[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes[I 3] et 1 035 280 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6],[I 7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (63 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (43,2 %), zones agricoles hétérogènes (29 %), zones urbanisées (19,8 %), terres arables (8 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Plusieurs lignes de bus Tisséo relient la commune au métro toulousain :
La commune compte deux gares sur son territoire, la gare de Labège-Innopole, située à proximité de la zone commerciale à l'ouest, et la halte de Labège-Village, située en centre-ville. Ces deux gares sont desservies par des TER Occitanie effectuant des liaisons entre Toulouse-Matabiau, Castelnaudary, Narbonne et Perpignan.
Le territoire de la commune de Labège est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Hers-Mort. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2022[27],[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 021 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 021 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1998, 2003, 2011, 2016, 2017, 2019 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[25].
La commune est en outre située en aval du barrage de l'Estrade sur la Ganguise (département de l'Aude). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[30].
Une forme ancienne est Lapidea (villa), qui proviendrait d'un surnom latin Lapideus, ou de l'adjectif lapideus, en pierre[31].
Le nom est orthographié la Bège sur les cartes de Cassini (XVIIIe siècle) et d'État-Major (XIXe siècle)[32].
Quelques traces romaines sont visibles à Labège. Mais aucun village n'est alors présent sur cette commune. Il s'agirait essentiellement d'un lieu de passage secondaire entre Toulouse et Narbonne, via Baziège[réf. nécessaire]. Même au Moyen Âge, l'habitat est dispersé. Il existe une église, mais annexe de la paroisse de Belberaud, et dont les dîmes sont perçues par le chapitre de Saint-Étienne.
Au XIVe siècle, une seigneurie de Labège existe dans des documents d'époque. Elle est achetée en 1360, avec celles de Drémil et d'Auzil, par le cardinal Hélie de Talleyrand-Périgord pour assurer des revenus au collège Saint-Front de Périgord (plus connu sous le nom de collège de Périgord) qu'il vient de fonder à Toulouse, collège qui en restera propriétaire pendant quatre siècles. Le village se forme alors autour de l'église dès la fin de la Renaissance.
À partir de 1960, Labège accueille de nombreux bureaux et laboratoires sur le site de Labège Innopole.
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Son blasonnement est : D'or aux deux pals de sable. |
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Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 3 500 habitants et 4 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de vingt-sept[33],[34].
Commune faisant partie de la dixième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté d'agglomération du Sicoval et du canton de Castanet-Tolosan.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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28 février 1790 | 26 juin 1790 | curé Druilhe | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
av 1794-- | ap 1804 | Ramond Jean Dulaurié, — mandat — | Officier de Santé | |
1878 | 1889 | Pierre Benjamin Murel, 3e mandat | ||
24 nov 1889 | Xiste Toulza | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1971 | mars 2008 | Claude Ducert | PS | Député (1988-1993) |
mars 2008 | 2014 | Christian Lavigne | PS | |
2014 | 2016 (démission)[35] |
Claude Ducert | EELV | |
2016 | En cours | Laurent Chérubin[36] | EELV |
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[37].
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du Sicoval[38].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[40].
En 2019, la commune comptait 4 008 habitants[Note 8], en diminution de 5,92 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
355 | 367 | 393 | 416 | 467 | 508 | 509 | 538 | 476 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
453 | 473 | 485 | 469 | 412 | 443 | 428 | 440 | 424 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
432 | 467 | 448 | 423 | 416 | 440 | 438 | 439 | 498 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
585 | 683 | 1 403 | 1 628 | 2 148 | 3 152 | 3 461 | 3 525 | 4 260 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 972 | 4 008 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[43] | 1975[43] | 1982[43] | 1990[43] | 1999[43] | 2006[44] | 2009[45] | 2013[46] |
Rang de la commune dans le département | 105 | 67 | 75 | 65 | 50 | 53 | 53 | 51 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 529 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 3 441 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 25 530 €[I 8] (23 140 € dans le département[I 9]). 56 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (55,3 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 10] | 4 % | 6,7 % | 6,7 % |
Département[I 11] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 762 personnes, parmi lesquelles on compte 62,5 % d'actifs (55,8 % ayant un emploi et 6,7 % de chômeurs) et 37,5 % d'inactifs[Note 11],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 13]. Elle compte 14 267 emplois en 2018, contre 12 350 en 2013 et 12 475 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 558, soit un indicateur de concentration d'emploi de 915,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51 %[I 14].
Sur ces 1 558 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 416 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 79,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,2 % les transports en commun, 9,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
1 664 établissements[Note 12] sont implantés à Labège au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 17].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 1 664 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 83 | 5 % | (5,7 %) |
Construction | 91 | 5,5 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 442 | 26,6 % | (25,9 %) |
Information et communication | 202 | 12,1 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 129 | 7,8 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 58 | 3,5 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 441 | 26,5 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 144 | 8,7 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 74 | 4,4 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,6 % du nombre total d'établissements de la commune (442 sur les 1664 entreprises implantées à Labège), contre 25,9 % au niveau départemental[I 18].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[47] :
La commune est constituée de deux pôles complètement différents. Au nord-ouest vers Toulouse, se trouve Labège Innopole rebaptisé Enova[48], le centre économique de la commune avec des centres commerciaux (centre commercial Carrefour Labège 2), un cinéma Gaumont, des restaurants et de nombreuses entreprises (Diagora, Sud Radio) ainsi que l'IoT Valley, une communauté d'entreprises (e.g. Sigfox, Donecle) spécialisée dans l'internet des objets.
Au sud-est se trouve le pôle résidentiel avec Labège-village qui est le village avec ses commerces de proximité et la plupart de ses habitants. Ces deux zones sont séparées par une zone verte.
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 16 | 8 | 10 | 4 |
SAU[Note 14] (ha) | 304 | 25 | 42 | 13 |
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (16 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 13 ha[51],[Carte 6],[Carte 7].
À Labège Innopole a lieu une fois par an le Toulouse Game Show Springbreak, le rendez-vous des amoureux des jeux vidéo et de l'animation japonaise.
En , Labège est arrivé 3ème de sa strate (3500-5000 hbt) dans le classement des villes et villages où il fait bon vivre en France.
Labège est aussi premiere au classement des meilleures villes ou ville ideale[52].
Labège fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune de Labège par une crèche, une école maternelle et une école primaire, ainsi que par l'École nationale supérieure des ingénieurs en arts chimiques et technologiques.
La première école primaire a été décidée par le conseil municipal le . Pascal Avignon qui exerçait déjà sur la commune en tant qu’instituteur libre a été nommé instituteur. Auparavant l'instruction était donnée par les curés de la paroisse[53].
Centre Médical de l'Autan, Clinique vétérinaire, maison de retraite Bastide Médicis,
Comité des fêtes, Médiathèque
Une salle de sport, ainsi que le plus grand club de pétanque de la région[réf. nécessaire], club de football le Labège Football Club, cyclisme, trial, handball (CIEL 31), Basket-ball (BLAC[54]), savate
Le basket-ball est en 2017 sous la tutelle du Basket Labège Auzeville Club qui associe les équipes de Labège et d'Auzeville Tolosane.
Auparavant, ce sport se pratiquait sous l'égide du foyer rural. Le premier "terrain" dans les années 1963 environ était la place du village. Plus tard, un terrain fut aménagé derrière la mairie, à côté de l'ancienne école primaire. Les encadrants étaient des bénévoles, la responsable du club a amené les enfants (garçons et filles) en gravissant au plus haut des échelons régionaux.
Le Pétanque Club Labégeois, créé en 1962, s'est doté le , d'un boulodrome couvert.
Le , le curé Druilhe est élu premier maire de Labège[56].