Castanet-Tolosan est une commune française située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien «Pays de Cocagne», lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de «grenier à blé du Languedoc».
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le canal du Midi et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Castanet-Tolosan est une commune urbaine qui compte 14 213 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Castanéens ou Casténéennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Gervais-et-Saint-Protais, inscrite en 1993, l'aqueduc de Castanet, inscrite en 1998, et l'écluse de Castanet, inscrite en 1998.
Géographie
Localisation
La commune de Castanet-Tolosan se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 11 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département.
Sur le plan historique et culturel, Castanet-Tolosan fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[3].
Castanet-Tolosan est limitrophe de sept autres communes.
La superficie de la commune est de 822 hectares; son altitude varie de 145 à 281mètres[5].
Hydrographie
Réseaux hydrographique et routier de Castanet-Tolosan.
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par le canal du Midi, le ruisseau de Balanguier, le ruisseau de Juncarolle, le ruisseau de la Fage, le ruisseau des Lacardes, le ruisseau Nauze de Mairolles et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 16 km de longueur totale[7],[Carte 1].
Le canal du Midi, d'une longueur totale de 239,8 km, est un canal de navigation à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le xviiesiècle[8].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]
Moyenne annuelle de température: 13,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 10 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Toulouse-Francazal», sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922[14] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 14,1°C pour la période 1971-2000[16], à 14,1°C pour 1981-2010[17], puis à 14,3°C pour 1991-2020[18].
Milieux naturels et biodiversité
Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[19]:
les «bords du Canal du Midi de Castanet-Tolosan à Ayguesvives» (77ha), couvrant 7 communes du département[20].
Urbanisme
Typologie
Castanet-Tolosan est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[21],[I 2],[22].
Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes[I 3] et 1 035 280 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6],[I 7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (60% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (43,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (56,8%), zones agricoles hétérogènes (25,3%), terres arables (7,9%), forêts (6,9%), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,2%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
Castanet-Tolosan est le terminus de la ligne de bus à haut niveau de service Linéo L6 du réseau Tisséo, qui relie le centre-ville à la station Ramonville du métro de Toulouse.
La ligne 81 du réseau Tisséo relie la commune à la station Université-Paul-Sabatier du métro de Toulouse, et la ligne L6 de Castanet-Tolosan au métro de Ramonville et la ligne 109 109 part de Malepère à Toulouse jusqu'au sud de la commune.
La ligne 350 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Avignonet-Lauragais, et la ligne 383 relie la commune à la gare routière de Toulouse également depuis Salles-sur-l'Hers.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Castanet-Tolosan est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le canal du Midi. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999 et 2009[26],[24].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Castanet-Tolosan.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 95,1% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 2 785 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2 578 sont en en aléa moyen ou fort, soit 93%, à comparer aux 98% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2012 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1983 et 1999[24].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de l'Estrade sur la Ganguise (département de l'Aude). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[29].
Castanet vient du latincastanea qui signifie «châtaigne». Les châtaigniers couvraient en effet autrefois ses coteaux. L'ajout officiel de «Tolosan» par le conseil municipal date seulement de 1918, ceci afin de se distinguer d'autres communes portant le même nom dans la région.
Des traces de constructions très anciennes ont été repérées dans ce qui est aujourd’hui le quartier de Broc, tout autour du cimetière. C’est à cet endroit stratégique que les Romains, au début de notre ère, ont commencé à s’installer afin de contrôler ainsi, et la voie narbonnaise (l’actuelle RD 813), et la voie des Pyrénées (l'actuel CD 79).
Au Moyen Âge, un fort s’élevait dans ce secteur. Le , Édouard de Woodstock, le duc d'Aquitaine, et ses troupes, incendièrent la ville au cours d'une chevauchée ravageant la région.
Le fort fut rasé en 1626 sur ordre de Richelieu. En 1814, après la bataille de Toulouse, l'armée du maréchal Soult fut battue par celle de Wellington, laquelle occupa Castanet.
Héraldique
Son blasonnement est: De gueules au pal d'argent, au chef du même.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 10 000 habitants et 19 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de trente-trois[31],[32].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la dixième circonscription de la Haute-Garonne, du Sicoval et du canton de Castanet-Tolosan, dont elle est le bureau centralisateur.
Tendances politiques et résultats
Article détaillé: Élections municipales de 2020 dans la Haute-Garonne.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[37],[Note 8]
En 2019, la commune comptait 14 213 habitants[Note 9], en augmentation de 14,73% par rapport à 2013 (Haute-Garonne: +7,81%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
853
848
846
977
1 064
1 120
1 156
1 157
1 164
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 120
1 084
1 050
944
915
905
903
829
848
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
843
766
808
744
806
872
901
1 002
1 157
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
1 544
1 847
2 996
4 668
7 697
10 250
10 329
11 090
12 963
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
14 213
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 6 457 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 13 643 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 520 €[I 8] (23 140 € dans le département[I 9]). 60% des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (55,3% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 8 989 personnes, parmi lesquelles on compte 79,6% d'actifs (71% ayant un emploi et 8,6% de chômeurs) et 20,4% d'inactifs[Note 12],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 13]. Elle compte 4 113 emplois en 2018, contre 3 852 en 2013 et 3 269 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 6 448, soit un indicateur de concentration d'emploi de 63,8% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 63,9%[I 14].
Sur ces 6 448 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 273 travaillent dans la commune, soit 20% des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 72,7% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 13% les transports en commun, 11,1% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
1 065 établissements[Note 13] sont implantés à Castanet-Tolosan au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 17].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
1 065
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
58
5,4%
(5,7%)
Construction
127
11,9%
(12%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
222
20,8%
(25,9%)
Information et communication
43
4%
(4,1%)
Activités financières et d'assurance
39
3,7%
(3,8%)
Activités immobilières
27
2,5%
(4,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
209
19,6%
(19,8%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
242
22,7%
(16,6%)
Autres activités de services
98
9,2%
(7,9%)
Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,7 % du nombre total d'établissements de la commune (242 sur les 1065 entreprises implantées à Castanet-Tolosan), contre 16,6% au niveau départemental[I 18].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires sont[44],[45]:
Entreprise Jean Lefebvre Midi Pyrenees - Ejl, construction de routes et autoroutes (38 887 k€, 2020)
Symap, hypermarchés (36 008 k€, 2020)
Gamma, commerce de détail de fruits et légumes en magasin spécialisé (13 976 k€, 2020)
C2F, construction de réseaux électriques et de télécommunications (13 228 k€, 2020)
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (23 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 113ha[48],[Carte 6],[Carte 7].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'hôpital Saint-Jacques et ses dépendances: aujourd'hui restauré, il abrite la MJC et le Club du 3eâge.
Église Saint-Gervais-et-Saint-ProtaisUne tour pentagonale, qui faisait partie du couvent des Cordeliers.
Le château de Rabaudy, demeure seigneuriale: sa construction date du XIIIesiècle. Certaines fenêtres sont de style renaissance.
La «maison Besset», située Avenue du Lauragais, est la plus ancienne maison de Castanet. Elle a été récemment réhabilitée pour accueillir une pharmacie et plusieurs logements.
Le canal du Midi: l'écluse de Castanet, Écluse de Vic.
Église Saint-Gervais et Saint-Protais dédiée aux saints Gervais et Protais. Cette église contient un orgue commandé à Théodore Puget en 1867 et rénové[49],[50].
Le Mas des Canelles, bâtisse datant du début du XIXesiècle.
Vie pratique
Le marché de Castanet est très ancien puisqu'il a été créé par lettres patentes du roi Louis XIII, en 1641. Depuis, il se tient chaque mardi en plein centre-ville. Une partie du marché est abritée sous la halle.
Service public
Santé
Enseignement
Castanet-Tolosan fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune de Castanet-Tolosan depuis la crèche jusqu'au collège Jean Jaurès, en passant par les groupes scolaires (écoles maternelles et élémentaires) Danton Cazelles, Damase Auba, Françoise Dolto, et des Fontanelles. Il y a aussi une école associative, sous-contrat, laïque, bilingue Français/Occitan: la Calandreta, affiliée à la fédération des Calandretas de Midi-Pyrénées[51].
L'école maternelle et élémentaire alternative Montessori, La Découverte.
En , en réponse aux murs érigés entre Castanet-Tolosan et la ville voisine Pechabou par le maire Arnaud Lafon[53], des citoyens de ces deux villes se sont réunis en collectif afin de faire pression sur le maire et la préfecture pour faire cesser cet arrêté abusif. Une manifestation officielle a eu lieu le [54],[55] en rassemblant entre 150 et 200 citoyens. La demande avait été déposée en mairie de Castanet-Tolosan et transmise à la préfecture[56]. Il s'agit certainement de la première manifestation officielle et d'ampleur de l'histoire de Castanet-Tolosan.
Activités sportives
L'Avenir castanéen rugby, équipe de rugby à XV, l'USC, l'équipe de football, pétanque, karting, billard, handball, escalade, badminton[57], etc. une partie de ces activités est proposée par la MJC,[58]. La ville de Castanet-Tolosan a également sur son territoire une piscine (Georges Vallery), avec à la fois un bassin intérieur de 25 mètres et un bassin extérieur de 25 mètres[59].
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d’agglomération du Sicoval[60].
La Rafistolerie, une ressourcerie associative (association fondée en 2018) ouvre en 2021 dans les anciens locaux de La Poste, place Guillaume Fourès.[61]
Personnalités liées à la commune
Danton Cazelles (1867-1961) Instituteur à Castanet pendant près de 30 ans. Poète, majoral du félibrige, il avait pour nom de plume Jean Pitchou. La plupart de ses poèmes furent réunis dans un recueil intitulé Terre d'Oc. Il publia une étude historique et géographique du canton de Castanet-Tolosan, en 1929. Il légua à la commune un manuscrit en 1945 Le Livre de Castanet.
Emmanuel Arin (1904-1948), pilote. École Blériot, pionnier de l'Aéropostale, pilote à Air France, pilote d'essais sur le SE 161. Se tue le au cours d'un vol d'essais. Chevalier de la Légion d'honneur, médaille de l'Aéronautique.
Florane (Louis Blanchard, dit), artiste peintre et illustrateur (1869-1939).
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Marie Martin (France3), «Castanet-Tolosan (31): la mairie condamne une route pour soulager les riverains, la commune voisine proteste», France 3 Occitanie, (lire en ligne, consulté le ).
Florian Moutafian, «Blocs de béton entre Castanet et Péchabou: le collectif monte un mur en carton devant la mairie», Voix du Midi Lauragais, (lire en ligne, consulté le ).
«Un maire ferme une rue aux voitures de la ville voisine près de Toulouse: des habitants protestent», ladepeche.fr, (lire en ligne, consulté le ).
Paul Halbedel, «Blocs de béton séparant Castanet et Péchabou: une manifestation sous les fenêtres du maire», La voix du midi, (lire en ligne, consulté le ).
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