Rebigue est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Rebigue fait partie de la communauté d'agglomération du Sicoval.
Rebigue | |
![]() Le clocher de l'église Saint-Lizier. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Toulouse |
Intercommunalité | Sicoval |
Maire Mandat |
Jacques Charrie 2020-2026 |
Code postal | 31320 |
Code commune | 31448 |
Démographie | |
Gentilé | Rebigois, Rebigoises |
Population municipale |
472 hab. (2019 ![]() |
Densité | 91 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 29′ 23″ nord, 1° 28′ 55″ est |
Altitude | Min. 182 m Max. 281 m |
Superficie | 5,16 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Castanet-Tolosan |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://mairie-rebigue.fr/ |
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Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de Cassignol, le ruisseau de Réganel et par divers autres petits cours d'eau.
Rebigue est une commune rurale qui compte 472 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Rebiguois ou Rebiguoises.
La commune de Rebigue se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 13 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 3 km de Castanet-Tolosan[2], bureau centralisateur du canton de Castanet-Tolosan dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Mervilla (2,2 km), Corronsac (2,2 km), Aureville (2,4 km), Péchabou (2,6 km), Vigoulet-Auzil (2,7 km), Pompertuzat (2,9 km), Castanet-Tolosan (3,3 km), Deyme (3,8 km).
Sur le plan historique et culturel, Rebigue fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[4].
Rebigue est limitrophe de cinq autres communes.
Mervilla | Castanet-Tolosan | |
Aureville | ![]() |
Pompertuzat |
Corronsac |
La superficie de la commune est de 516 hectares ; son altitude varie de 182 à 281 mètres[6].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le ruisseau de Cassignol, le ruisseau de Réganel, le ruisseau de Caillol, le ruisseau de la Fargue, le ruisseau de Sentou, le ruisseau du pont de lainaut et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[8],[Carte 1].
Le ruisseau de Cassignol, d'une longueur totale de 11,7 km, prend sa source dans la commune de Montbrun-Lauragais et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Portet-sur-Garonne, après avoir traversé 7 communes[9].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922[15] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[17], à 14,1 °C pour 1981-2010[18], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[19].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[20],[21],[22].
Rebigue est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[23],[I 2],[24].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,6 %), zones agricoles hétérogènes (23,2 %), forêts (2,3 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le TAD 119 du réseau Tisséo relie la commune à la station Ramonville du métro de Toulouse.
Le territoire de la commune de Rebigue est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Cassignol. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[28],[26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 185 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 185 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2002, 2003 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[26].
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Son blasonnement est : De gueules aux deux fasces d'or. |
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Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 100 habitants et 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de onze[31],[32].
Commune faisant partie de la dixième circonscription de la Haute-Garonne, du Sicoval et du canton de Castanet-Tolosan.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avant 1981 | ? | Philippe Puig | ||
? | 2016 | Jean-Louis Echavidre | ||
2016 | En cours | Jacques Charrie | SE | Retraité de l'enseignement |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].
En 2019, la commune comptait 472 habitants[Note 7], en diminution de 5,41 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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206 | 184 | 207 | 207 | 225 | 251 | 219 | 298 | 251 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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267 | 216 | 197 | 204 | 196 | 186 | 181 | 189 | 185 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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185 | 189 | 170 | 147 | 143 | 157 | 137 | 135 | 148 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
140 | 118 | 223 | 317 | 355 | 444 | 499 | 515 | 499 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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467 | 472 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[37] | 1975[37] | 1982[37] | 1990[37] | 1999[37] | 2006[38] | 2009[39] | 2013[40] |
Rang de la commune dans le département | 452 | 271 | 242 | 242 | 223 | 224 | 226 | 241 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Rebigue fait partie de l'académie de Toulouse.
Une école maternelle et une école élémentaire sont présentes sur la commune voisine de Péchabou[41].
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du Sicoval[42].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 180 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 496 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 32 300 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 2,7 % | 4,1 % | 4,7 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 296 personnes, parmi lesquelles on compte 76,4 % d'actifs (71,6 % ayant un emploi et 4,7 % de chômeurs) et 23,6 % d'inactifs[Note 9],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 29 emplois en 2018, contre 38 en 2013 et 35 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 216, soit un indicateur de concentration d'emploi de 13,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,8 %[I 11].
Sur ces 216 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 19 travaillent dans la commune, soit 9 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 85,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7,4 % les transports en commun, 4,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
37 établissements[Note 10] sont implantés à Rebigue au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 37 | ||
Construction | 3 | 8,1 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 3 | 8,1 % | (25,9 %) |
Information et communication | 1 | 2,7 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 3 | 8,1 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 4 | 10,8 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 12 | 32,4 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 6 | 16,2 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 5 | 13,5 % | (7,9 %) |
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,4 % du nombre total d'établissements de la commune (12 sur les 37 entreprises implantées à Rebigue), contre 19,8 % au niveau départemental[I 15].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 9 | 6 | 4 | 4 |
SAU[Note 12] (ha) | 469 | 562 | 556 | 574 |
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (neuf en 1988). La superficie agricole utilisée est de 574 ha[45],[Carte 6],[Carte 7].
Rebigue compte une petite église à clocher mur abritant des fragments de tibia attribués à saint Lizier, évêque de Pamiers mort en 548. D'après une croyance locale, ces reliques auraient le pouvoir de guérir certaines maladies de peau. Elles conduisent chaque année quelques pèlerins à visiter le sanctuaire.
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