Saint-Orens-de-Gameville, souvent appelée Saint-Orens et prononcé /sɛ̃(t)oʁɛ̃s/ dans le langage courant, est une commune française située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien «Pays de Cocagne», lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de «grenier à blé du Languedoc». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Marcaissonne, la Saune et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: un espace protégé (les «prairies humides à jacinthe de Rome sur les communes de Saint-Orens-de-Gameville et de Quint-Fonsegrives») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Orens-de-Gameville est une commune urbaine qui compte 12 696 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération toulousaine et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Saint-Orennais ou Saint-Orennaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques: une croix, inscrite en 1965.
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Orens-de-Gameville se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 9 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 5 km de Castanet-Tolosan[2], bureau centralisateur du canton de Castanet-Tolosan dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].
Sur le plan historique et culturel, Saint-Orens-de-Gameville fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[4].
Saint-Orens-de-Gameville est limitrophe de six autres communes.
Carte de la commune de Saint-Orens-de-Gameville et de ses proches communes.
Communes limitrophes de Saint-Orens-de-Gameville[5]
La superficie de la commune est de 1 306 hectares; son altitude varie de 144 à 219mètres[6].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Marcaissonne, la Saune, le ruisseau de Bolé, le ruisseau de Nicol, le ruisseau de Tricou et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[8],[Carte 1].
La Marcaissonne, d'une longueur totale de 26,5 km, prend sa source dans la commune de Beauville (31) et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Toulouse, après avoir traversé 14 communes[9].
La Saune, d'une longueur totale de 31,8 km, prend sa source dans la commune du Vaux et s'écoule vers le sud-est. Elle traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Toulouse, après avoir traversé 18 communes[10].
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Orens-de-Gameville.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]
Moyenne annuelle de température: 13,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 10,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Toulouse-Blagnac», sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947[16] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 13,3°C pour la période 1971-2000[18], à 13,8°C pour 1981-2010[19], puis à 14,3°C pour 1991-2020[20].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[21],[22].
Un espace protégé est présent sur la commune:
les «prairies humides à jacinthe de Rome sur les communes de Saint-Orens-de-Gameville et de Quint-Fonsegrives», objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 12,8ha[23].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[24]:
les «prairies humides des bords de la Saune» (47ha), couvrant 5 communes du département[25].
Urbanisme
Typologie
Saint-Orens-de-Gameville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[26],[I 2],[27].
Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes[I 3] et 1 035 280 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6],[I 7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,5% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (53%), zones urbanisées (35,1%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4%), zones agricoles hétérogènes (5,5%)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
Voies de communication
Accès par la route via l'autoroute A61 sortie 18 Montaudran.
Transports
La ligne de bus à haut niveau de service Linéo L7 du réseau Tisséo relie le centre commercial de la commune au centre-ville de Toulouse jusqu'au Cours Dillon, la ligne 78 relie le lycée de la commune et traverse la ville d'est en ouest jusqu'à la station Université-Paul-Sabatier du métro de Toulouse, la ligne 79 relie le lycée de la commune à la station Ramonville, la ligne 83 relie le lycée de la commune et traverse la ville jusqu'à la station Balma - Gramont, la ligne 109 relie la commune à Castanet-Tolosan et au quartier Malepère de Toulouse, la ligne 201 dessert un seul arrêt à l'ouest de la commune et relie le quartier Malepère à Varennes, et la ligne 356 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la gare routière de Toulouse depuis Revel.
Il n'y a pas de gare à Saint-Orens. Les gares de Labège-Innopole et Escalquens sont situées à proximité.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Orens-de-Gameville est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Saune. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1993, 1996, 1999, 2000 et 2009[31],[29].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Orens-de-Gameville.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,4% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 3 820 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3 814 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 98% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 1994, 1998, 2003, 2005, 2011, 2012, 2016 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[29].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de l'Estrade sur la Ganguise (département de l'Aude). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[34].
Toponymie
L’origine de Saint-Orens de Gameville vient du nom d’un évêque du Vesiècle, Orentius à qui fut attribuée la délivrance de Toulouse de l’emprise des romains en 438. Ses prières répétées auraient provoqué un épais nuage entourant le général romain Litorius, l’égarant aux portes de la ville de Toulouse où il fut fait prisonnier. Après sa mort en 439, Orentius fut canonisé. En son hommage, on fit construire l’église en son nom sur le site même de la bataille.
Pour certains, Orens ne se prononce pas /oʁɛ̃s/
("Orinss") comme le font traditionnellement les Toulousains, mais /orɑ̃/ ("Oran") comme le font les vieux Saint-Orennais.
Pierre Founaud, instituteur à Saint-Orens (marié à Marie-Jeanne Mailhol, fille d'Alphonse Maihlol, maire du village de 1938 à 1941) en avait fait la démonstration en son temps.
La raison réside dans l'origine du nom propre qu'est Orens. Selon la définition du Larousse, il y a historiquement trois prononciations possibles pour Saint Orens: Saint "Orient", Saint "Orance", Saint "Oran".
La prononciation "orince" de "orens" correspond au "in" (/ɛ̃/) que l'on entend dans "pentagone" ou 'benjamin".
C'est la prononciation de langue d'oc héritée directement du latin "Orientius", se prononçant "Orinssiuss" et écrite parfois "Orencius".
La prononciation "Oran", accentuée d'un "r" roulé, ne doit pas faire illusion; elle est le fruit de l'embarras des instituteurs méridionaux, tenaillés entre le "bon français" et la phonétique locale.
D'autres exemples, comme "Graulhet" prononcé '"Groyé", "Muret" prononcé "Murèth", Laguiole prononcé "Layole", témoignent de la difficulté à retranscrire les noms occitans en français.
Saint-Orens-de-Gameville est une des 101 communes portant par leur nom ou sur leur territoire la mémoire incontestable de saint Orens, dont le nom est donné à des lieux-dits, des communes, des paroisses, des lieux de culte, des confréries, des légendes, etc.[35].
Histoire
La création de la commune provient de la fusion, le , de trois communautés: Cayras, Gameville et Lantourville qui faisaient partie du diocèse de Toulouse. Le premier maire de la ville s’appelait Jean Bellières qui a donné son nom à l'actuelle place où se situe l’espace culturel Altigone.
On note qu'en 1791, le conseil municipal vota une somme destinée à payer un chirurgien pour les pauvres et en 1818 la création d'un bureau particulier de charité.
Héraldique
Son blasonnement est: Coupé au premier d'or à une croix retranchée chargée de la Sainte Eponge sur son roseau en bande, et de la Sainte Lance en barre, le tout de sable, au second d'argent à deux pals de gueules, mi-parti de gueules à la croix occitane d'or[36].
Ce blason fait référence à une croix du XIIesiècle[37], classée Monument historique, qui se trouve au rond-point devant l'église de Saint-Orens.
Sur la croix sont représentés deux des instruments de la passion de Jésus-Christ.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 10 000 habitants et 19 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de trente-trois[38],[39].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la dixième circonscription de la Haute-Garonne, de Toulouse Métropole et du canton de Castanet-Tolosan.
Tendances politiques et résultats
Article détaillé: Élections municipales de 2020 dans la Haute-Garonne.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1944
1968
Henri Puis
1968
Gustave Plantade
MRG puis DVD-UDF
Retraité, maire honoraire Conseiller régional de Midi-Pyrénées Vice-président du conseil régional
Christian Sempé
PCF
Professeur des écoles, ancien adjoint Ancien conseiller régional de Midi-Pyrénées (1983 → 1986)
Dominique Faure
MR puis PRV-LREM
Cadre supérieure Secrétaire d’État à la Ruralité Députée de la Haute-Garonne (10e circ.) (2022) Vice-présidente de Toulouse Métropole (? → 2022)
En cours (au 15 juillet 2022)
Serge Jop
Ancien officier de l'Armée de terre, ancien adjoint
liste des maires (depuis 1783 à 1944)
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1783
1788
Raymond Delherm
1783
1789
Étienne Cans
1789
1793
Jean Bellières
1793
20 prairial An VIII
Raymond Jean
20 prairial An VIII
10 pluviose An X
Dufaur
10 pluviose An X
1808
Dufaur
1808
1814
Aimé Rougé
1814
1821
Aimé Rougé
1821
1849
Joseph Marceille
1849
1854
Maurice Desportes
1854
1870
Bernard Garric
1870
1871
François Montregeau
1871
1884
Paulin Espinasse
1884
1899
François Montregeau
1899
1900
Pierre Daléas
1900
1938
François Montregeau
1938
1941
Alphonse Mailhol
1941
1944
Paul Vignes
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[40],[Note 8]
En 2019, la commune comptait 12 696 habitants[Note 9], en augmentation de 12,92% par rapport à 2013 (Haute-Garonne: +7,81%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
385
451
490
554
607
687
746
704
676
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
570
588
677
570
596
600
589
592
609
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
631
597
620
584
589
611
687
667
674
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
815
1 349
4 738
7 638
9 703
10 991
10 782
11 196
11 520
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
12 696
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
D’un village de moins de 1 500 habitants jusque dans les années 1970, Saint-Orens a connu une explosion démographique à partir de 1980, la population passant de 4 500 à 10 000 habitants en moins de 20 ans.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 5 573 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 12 499 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 25 530 €[I 8] (23 140 € dans le département[I 9]). 64% des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (55,3% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 7 383 personnes, parmi lesquelles on compte 77,3% d'actifs (69,7% ayant un emploi et 7,6% de chômeurs) et 22,7% d'inactifs[Note 12],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 13]. Elle compte 5 064 emplois en 2018, contre 4 683 en 2013 et 4 378 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 5 239, soit un indicateur de concentration d'emploi de 96,7% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,4%[I 14].
Sur ces 5 239 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 163 travaillent dans la commune, soit 22% des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 79,4% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 10,3% les transports en commun, 7,6% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
1 160 établissements[Note 13] sont implantés à Saint-Orens-de-Gameville au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 17].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
1 160
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
43
3,7%
(5,7%)
Construction
104
9%
(12%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
330
28,4%
(25,9%)
Information et communication
44
3,8%
(4,1%)
Activités financières et d'assurance
45
3,9%
(3,8%)
Activités immobilières
49
4,2%
(4,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
202
17,4%
(19,8%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
242
20,9%
(16,6%)
Autres activités de services
101
8,7%
(7,9%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,4% du nombre total d'établissements de la commune (330 sur les 1160 entreprises implantées à Saint-Orens-de-Gameville), contre 25,9% au niveau départemental[I 18].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[47]:
Clinique De ST Orens, activités hospitalières (14 310 k€)
Societe Nouvelle Des Ateliers Fauroux, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures pour la plomberie et le chauffage (11 750 k€)
Sirvin - PSP, travaux de plâtrerie (5 627 k€)
Bonnie&Ride, commerce et réparation de motocycles (4 294 k€)
Sodimetal, travaux de menuiserie métallique et serrurerie (3 524 k€)
Agriculture
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[48]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 19 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 15 en 2000 puis à 12 en 2010[50] et enfin à 11 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 42% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57% de ses exploitations[51],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 662ha en 1988 à 708ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 35 à 64ha[50].
Équipements, services et vie locale
Services publics
La maison de retraite Labouilhe (ancien hospice de 1881), la mairie (1882), Poste.
Enseignement
Le lycée Pierre-Paul-Riquet, créé en 1991 et appelé aussi «lycée de l'Espace.» C'est un lycée général et technologique
Le collège Jacques-Prévert
Le collège René-Cassin
Écoles élémentaires et maternelles d'Henri-Puis, de Catala, et du Corail.
Roller Skating Saint-Orens (RSSO), club de Roller ayant le plus grand nombre de licenciés en Midi-Pyrénées (disciplines rando, hockey, course et artistique)[54].
Saint-Orens rugby féminin club de rugby à XV féminin plusieurs fois championne de France. Associé une partie avec les féminines de Blagnac et du Stade Toulousain. Nombreuses internationales. Le Stade Saint Orens xv va redémarrer une section féminine.
Saint-Orens FC: club de football de la ville créé en 1964 sous le nom de Jeunesse Sportive Saint-Orennaise (JSSO) avant d'être renommé, en 2000, Saint-Orens Football Club. Il est, depuis de nombreuses années, composé de plusieurs équipes dans toutes les catégories, de débutants à vétérans.
Saint-Orens XV: club de rugby à XV issue de la Jsso omnisports.de la ville. Champion régional de série 4 le club à évolué plus de 15 ans en fédérale 3 et joué la montée en division 2. École de rugby agréé FFR....couplée en élite cadet et junior avec l'Avenir Castanet (fédérale 1). Actuellement[Quand?] l'équipe fanion évolue en promotion d'honneur, fait partie de la FFR, comité départemental du 31, ligue occitanie de rugby. Populaire, convivial il est leader associatif sur le secteur ou les amateurs de rugby comme les gamins de Labège, Auzielle, St Foy d'Aigrefeuille, Odars,Escalquens y adhèrent en nombre. L'entité dispose d'un club *partenaires* qui attire,de plus en plus, les entreprises locales mais aussi des zi de Labège, la plaine et Montaudran.
Le Stade Toulousain y dispose d'une base pour stage de vacances
Piscine Tournesol
Saint-Orens Badminton: Saint-Orens Badminton, SOBAD, est un club qui a été créé en 1987 en tant que section badminton au sein de la Jeunesse Sportive Saint-Orennaise (JSSO) puis devint SOBAD en 2000. Plusieurs équipes composent le club. Ce sport est pratiqué en loisirs ou en compétition de 7 à 77 ans.
Gymnastique Rythmique de Saint Orens (GRSO), club de gymnastique rythmique membre de l'UFOLEP. Le club compte 200 gymnastes âgées de 5 à 18 ans encadré par 25 animatrices[55].
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la métropole de Toulouse Métropole[56].
Croix du XVIesiècle, inscrite monument historique depuis 1965[58].
Moulin à eau de Quint-Cayras situé sur la Saune à cheval sur les communes de Quint-Fonsegrives et Saint-Orens[59].
L’ancienne poste (1912)
L'église Saint-Orens
La croix monumentale
Croix et monument aux morts
Personnalités liées à la commune
Robert Redeker, professeur s'étant fait connaître par son éditorial paru dans Le Figaro
Nathalie Amiel, joueuse de rugby internationale
Raymond Leygue homme politique né dans la commune
François Leygue officier de marine
Antoine Rougé (1763-1831), général des armées de la République. Prit, le , la tête d'une insurrection royaliste dans la région toulousaine, qui fut défaite à la bataille de Montréjeau le suivant. Décédé dans la commune.
Pour approfondir
Bibliographie
Brice Torrecillas, Saint-Orens de Gameville, Ville Nature[60], Le Pas d’oiseau Éditions, 2018.
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[49].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Rémy Verdo, «L’anthroponyme Orens dans l’onomastique française et espagnole», dans Circulations linguistiques dans les noms propres: onomastique occitane - onomastica occitana [actes du XVIIIe colloque d'onomastique organisé par la société française d’onomastique, Toulouse, 17-19 janvier 2018], dir. Michel Tamine, Paris: L’Harmattan, 2020, p. 433-454.
Par décision du conseil municipal. NB: le blason ancien: «Fascé d'argent et de gueules de six pièces», attribué par d'Hozier à la suite de l'édit de 1696 n'est pas utilisé.
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