L'Isle-Jourdain (en gascon : L'Isla de Baish) est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Savès, une petite province gasconne correspondant au cours moyen de la Save.
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L'Isle-Jourdain | |
![]() Clocher-tour. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gers |
Arrondissement | Auch |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Gascogne Toulousaine (siège) |
Maire Mandat |
Francis Idrac 2020-2026 |
Code postal | 32600 |
Code commune | 32160 |
Démographie | |
Gentilé | Lislois |
Population municipale |
9 072 hab. (2019 ![]() |
Densité | 129 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 36′ 47″ nord, 1° 04′ 53″ est |
Altitude | 150 m Min. 136 m Max. 304 m |
Superficie | 70,48 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | L'Isle-Jourdain (ville isolée) |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de L'Isle-Jourdain (Gers) (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mairie-islejourdain.com |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Save, le Cédat, le Rémoulin, le ruisseau de la soubire, le ruisseau de Noailles, le ruisseau des Crabères, le ruisseau du Gay et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
L'Isle-Jourdain est une commune urbaine qui compte 9 072 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de L'Isle-Jourdain et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Lislois ou Lisloises.
La devise de la ville Hospes Atque Fidelis (« Accueillante et fidèle »).
Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : la halle, inscrite en 1975, la collégiale Saint-Martin, classée en 1979, et la maison Claude Augé, classée en 1992. Cette collégiale possédé une des dernières "orgues romantiques" encore utilisées en Europe.
Commune de l'aire d'attraction de Toulouse située à l'est du département du Gers, à la lisière de la Haute-Garonne à 35 kilomètres à l'ouest de Toulouse sur la Save et à 45 km à l'est d'Auch, en Pays Portes de Gascogne[1].
L'Isle-Jourdain est limitrophe de douze autres communes dont trois dans la Haute-Garonne.
Monbrun, Beaupuy |
Bellegarde-Sainte-Marie (Haute-Garonne) |
Sainte-Livrade (Haute-Garonne), Ségoufielle |
Clermont-Savès | ![]() |
Mérenvielle (Haute-Garonne) |
Monferran-Savès, Marestaing |
Auradé | Pujaudran, Lias |
La superficie de la commune est de 7 048 hectares ce qui en fait la quatrième plus grande superficie du département ; son altitude varie de 136 à 304 mètres[3].
Les sols de L'Isle-Jourdain autour de la Save sont de type terrefort. Le relief constitue le début des premiers coteaux du Gers et la commune, d'une altitude moyenne de 150 mètres, culmine à 304 mètres près de Rudelle à l'est de son territoire[1].
L'Isle-Jourdain se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[4].
La Save traverse L'Isle-Jourdain en son milieu du sud-ouest vers le nord-est. De nombreux petits affluents de la Save traversent également la commune. Les principaux, de l'amont vers l'aval, sont :
Enfin, au nord-ouest immédiat du centre urbain, se trouve le Grand lac de L'Isle-Jourdain.
La route nationale 124 et les anciennes routes nationales (route nationale 654, route nationale 634 et l'itinéraire à Grand Gabarit) desservent la commune.
La gare de L'Isle-Jourdain, sur la ligne SNCF Toulouse - Auch, est desservie quotidiennement par des TER Occitanie de la relation Toulouse-Matabiau - Auch.
La ligne 935 du réseau liO relie la commune à Toulouse et à Auch, et la ligne 954 relie la commune à Lombez.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1967 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[10]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,4 | 1,8 | 3,5 | 5,7 | 9,5 | 12,7 | 14,4 | 14,5 | 11,5 | 9,1 | 4,6 | 2,2 | 7,6 |
Température moyenne (°C) | 5,6 | 6,6 | 9,3 | 11,7 | 15,6 | 19,1 | 21,5 | 21,5 | 18,3 | 14,5 | 9,1 | 6,2 | 13,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,8 | 11,5 | 15,1 | 17,6 | 21,8 | 25,6 | 28,6 | 28,6 | 25,2 | 20 | 13,6 | 10,2 | 19 |
Record de froid (°C) date du record |
−20,6 16.01.1985 |
−14,5 09.02.12 |
−12 01.03.05 |
−5 04.04.1996 |
−1 06.05.19 |
1,5 01.06.06 |
6 22.07.08 |
3,5 29.08.1998 |
1,2 28.09.1972 |
−5 25.10.03 |
−11 18.11.07 |
−13 25.12.01 |
−20,6 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21 03.01.1998 |
27 27.02.19 |
28,5 24.03.01 |
32 24.04.07 |
34,5 30.05.01 |
40,5 27.06.19 |
40,5 27.07.20 |
42,5 13.08.03 |
37 17.09.20 |
31,5 02.10.13 |
26,5 07.11.15 |
21,5 17.12.1987 |
42,5 2003 |
Précipitations (mm) | 61,1 | 49 | 53,8 | 69,4 | 77,4 | 60,8 | 43,8 | 51,3 | 59,3 | 60,7 | 57,1 | 61,7 | 705,4 |
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[11] : le « complexe de zones humides du Gachat » (77 ha)[12], et les « prairies humides du ruisseau de Noailles » (21 ha)[13].
L'Isle-Jourdain est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[I 1],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de L'Isle-Jourdain, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 9 072 habitants en 2019, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,9 %), zones urbanisées (5,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), forêts (1,5 %), prairies (1,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8 %), eaux continentales[Note 6] (0,4 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de l'Isle-Jourdain est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Save. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[19]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1988, 1993, 1995, 1999, 2000, 2003, 2009, 2014 et 2018[20],[17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 066 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3 066 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 1998, 2000, 2003, 2008, 2012 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[17].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].
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Le seigneur de l'Isle étant parti aux croisades en Palestine, il y aurait baptisé son fils dans le Jourdain en lui donnant le nom du fleuve (Jordan en occitan). La ville ressemblant à une île au milieu des marais devient ainsi L'Isle de Jourdain, ou L'Isle en Jourdain qui a donné le nom à la ville[24].
Une autre source connue des vieilles familles locales à travers la transmission orale (reprise par l'historien F.J. Bourdeau dans son Manuel de géographie historique, ancienne Gascogne et Béarn) donne comme origine Insula Ictium : insula, quartier ou hameau et ictium, coup porté avec force (mais peut venir également de ictius, poisson : signe de reconnaissance des premiers chrétiens).
À l'origine, le gué sur la Save au lieu-dit Pont Perrin aurait vu l'éclosion d'une halte sur la route de Bordeaux à Toulouse, tronçon de la voie romaine d'Aginuum à Tolosa (ancienne voie gauloise, via décrite dans le Burdigalensis en 333), alors que les autres zones de peuplement de l'Isle d'aujourd'hui se situaient sur le plateau, emplacement du Castrum de la collégiale actuelle.
Les coteaux bordant la route de Ségoufielle, plantés de vignes vendangées après la première gelée (bucconiatis, vitis, Gaffiot), d'où l'origine du nom Boucconne[25], ainsi que d'autres hameaux, notamment sur le haut de la vallée de l'Esteil, le long de l'actuelle voie rapide, constituaient alors une insula. Les fouilles de La Gravette (lieu-dit sur le flanc sud des coteaux) ont mis au jour une nécropole wisigothe entourée de plus de 600 tombes dont il ne fut pas possible de reconnaître tous les emplacements[26].
La Saume (Poustetos) de 1274-1275, écrite en caractères gothiques, reprend les droits et devoirs des habitants de l'Isle. Elle confirmerait l'origine du nom de l'Isle puisque dans le texte est citée l'insula jordanis par son abréviation isla jordanis. Il est à noter qu'y figure comme rédacteur un certain Vital Cayrel dont les descendants (Jean à Monfort et Michel à Endoufielle) habitent toujours les environs immédiats de la ville.
En occitan gascon, elle est nommée L'Isla de Baish (l'île d'en bas) par opposition à L'Isla de haut (l'île d'en haut) et à L'Isle-en-Dodon, commune située plus en amont sur la Save. L'Isle-Jourdain est une cité de Gascogne, où la plupart des lieux-dits sont explicables par la langue, par exemple Embladé, Embetpéou, le Nougaret, Mesplet, Larroudé. Nombre d'entre eux sont construits sur le modèle En + Nom, où En est une particule honorifique signifiant "Monsieur"[27] ; c'est le cas notamment dans la forme "L'Isle En Jourdain" (L'Isla En Jordan).
L'Isle-Jourdain est chef-lieu de district de 1790 à 1795. Admise dans l'arrondissement de Lombès (actuellement Lombez) en 1801, elle intègre celui de Auch en 1926[28].
L'Isle-Jourdain absorbe en 1823 la commune de Casse-Martin et en 1824 celle d'Aragnès[28].
La croix clêchée, vidée, pommetée de la ville est intitulée "Croix de l'Isle Jourdain". Elle aurait été adoptée en blasonnement par le comte de l'Isle lors de sa croisade en compagnie du comte de Toulouse dont il fut vassal. Les comtes prirent la place forte de Tripoli, au Nord du Liban actuel, où ils adoptèrent la croix clêchée, vidée, pommetée pour bannière à leur retour. Cette croix étant un symbole chrétien d'Orient, avec les douze pointes représentant les douze apôtres de Jésus.
C'est cette croix de l'Isle Jourdain qui fut nommée par la suite "croix du Languedoc", puis "croix occitane" par les mouvements occitans. La ville est à ce titre surnommée la "Mère de l'Occitanie"[29].
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt-neuf[30],[31].
La commune fait partie de la deuxième circonscription du Gers et de la communauté de communes de la Gascogne Toulousaine. Elle est le chef-lieu du canton.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1944 | 1953 | Joseph Delieux | Radical | Conseiller général de L'Isle-Jourdain (1934-1940, 1945-1951) |
1953 | 1977 | Marius Campistron | UDR | Conseiller général de L'Isle-Jourdain (1958-1964, 1970-1976) |
1977 | 1995 | Michel Ghirardi[32],[33] | PS puis PSU puis Les Verts | Secrétaire départemental du PSU Conseiller régional de Midi-Pyrénées[34] (1992-1995) Candidat aux élections législatives de 1981[35] |
1995 | 2001 | Louis Aygobère | DVD | Chef d'entreprise[36] Président de la CC de la Save Lisloise[37] |
2001 | 2014[38] | Alain Tourné[39] | PS | Président de la CC de la Save Lisloise[40] Président de la CC de la Gascogne Toulousaine |
en cours | Francis Idrac[41] | PS | Retraité Président de la CC de la Gascogne Toulousaine[42] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[44].
En 2019, la commune comptait 9 072 habitants[Note 7], en augmentation de 13,23 % par rapport à 2013 (Gers : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 146 | 3 792 | 4 159 | 4 257 | 4 307 | 4 933 | 4 865 | 4 921 | 4 773 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 867 | 4 954 | 4 864 | 4 671 | 4 479 | 4 572 | 4 442 | 4 305 | 4 122 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 885 | 3 774 | 3 313 | 3 560 | 3 535 | 3 527 | 3 536 | 3 447 | 3 675 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 002 | 4 195 | 4 358 | 5 029 | 5 560 | 6 148 | 6 471 | 7 296 | 8 345 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
9 072 | - | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[46] | 1975[46] | 1982[46] | 1990[46] | 1999[46] | 2006[47] | 2009[48] | 2013[49] |
Rang de la commune dans le département | 6 | 6 | 4 | 4 | 4 | 3 | 2 | 2 |
Nombre de communes du département | 466 | 462 | 462 | 462 | 463 | 463 | 463 | 463 |
En 2009, l'Isle-Jourdain devient la deuxième commune la plus peuplée du département du Gers après Auch, détrônant la sous-préfecture Condom.
L'Isle-Jourdain fait partie de l'académie de Toulouse.
Centre Communal d'Action Sociale, une maison de retraite type EHPAD, un laboratoire d'analyse médicale, un service d'ambulances, des infirmiers, des sages-femmes, des médecins généralistes, des professionnels de la rééducation, de l'appareillage, des pédicures-podologues, des dentistes, une clinique vétérinaire équine,
L'Isle-Jourdain est une ville qui possède un grand spot de wake-board où s'est déroulé une étape de la coupe du monde. (Tom Snare y a tourné un de ses clips).
Le sport principal des Lislois est le rugby à XV représenté par l'Union sportive L'Isle-Jourdain qui évoluera en championnat de France de rugby à XV de 1re division fédérale 2022-2023. La ville est dans une terre de rugby, proche de Toulouse.
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 3 868 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 8 857 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 290 €[I 7] (20 820 € dans le département[I 8]). 54 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (43,9 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 7,3 % | 7,1 % | 6,6 % |
Département[I 10] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 5 503 personnes, parmi lesquelles on compte 80,8 % d'actifs (74,3 % ayant un emploi et 6,6 % de chômeurs) et 19,2 % d'inactifs[Note 10],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 3 969 emplois en 2018, contre 3 527 en 2013 et 3 171 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 4 129, soit un indicateur de concentration d'emploi de 96,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 63,2 %[I 13].
Sur ces 4 129 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 396 travaillent dans la commune, soit 34 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 83,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,4 % les transports en commun, 7,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
978 établissements[Note 11] sont implantés à l'Isle-Jourdain au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 978 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 51 | 5,2 % | (12,3 %) |
Construction | 107 | 10,9 % | (14,6 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 261 | 26,7 % | (27,7 %) |
Information et communication | 20 | 2 % | (1,8 %) |
Activités financières et d'assurance | 52 | 5,3 % | (3,5 %) |
Activités immobilières | 46 | 4,7 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 187 | 19,1 % | (14,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 167 | 17,1 % | (12,3 %) |
Autres activités de services | 87 | 8,9 % | (8,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,7 % du nombre total d'établissements de la commune (261 sur les 978 entreprises implantées à l'L'Isle-Jourdain), contre 27,7 % au niveau départemental[I 17].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[54] :
L'Isle-Jourdain est traditionnellement une bourgade agricole dont le commerce de grains est réputé au XIXe siècle[1], (maïs, blé...) ont encore une place importante mais tendent à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine puisque étant dans son aire urbaine.
L'Isle-Jourdain accueille le siège de la société Écocert, organisme de certification en agriculture biologique et autres référentiels écologiques. Près de 250 personnes travaillent sur ce site. Le siège social d'Abrisud se trouve aussi à l'Isle-Jourdain.
La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant l'est du département du Gers[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 154 | 116 | 100 | 94 |
SAU[Note 14] (ha) | 6 691 | 6 525 | 6 193 | 6 396 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 154 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 116 en 2000 puis à 100 en 2010[57] et enfin à 94 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 39 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[58],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 6 691 ha en 1988 à 6 396 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 43 à 68 ha[57].
De nombreux petits commerces restent en activité à l'Isle-Jourdain, entre autres des restaurants. En entreprise implantée et susceptible de recruter, on trouve notamment : Crusta d'Oc (import agro-alimentaire), Abrisud[59](matériel de loisir), Thalassoline[60] (voyagiste spécialisé), Air cost control (matériel aéronautique), Le Comptoir électrique gersois (matériel électrique et éclairage).
Musée européen d'art campanaire,
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Blasonnement :
Écartelé : au premier et au quatrième contre-écartelé au I et au IV d'argent au lion de gueules et au II et au III de gueules au léopard lionné d'or, au deuxième et au troisième de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or[71]. |
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