Lombez (prononcé [lɔ̃bɛz] ou [lɔ̃bɛs]; Lombers en gascon) est une commune française du canton Val de Save située dans le département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Savès, une petite province gasconne correspondant au cours moyen de la Save.
Pour l’article homonyme, voir Lombez (homonymie).
Lombez
Cathédrale de Lombez, vue de la chapelle Saint-Majan.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Save, l'Espienne et par divers autres petits cours d'eau.
Lombez est une commune rurale qui compte 2 156 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Lombéziens ou Lombéziennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques: la cathédrale Sainte-Marie, classée en 1846, et le couvent des Capucins, inscrit en 1977.
Géographie
Localisation
Lombez est située dans le Comminges en Savès dans la vallée de la Save à égale distance d’Auch et de Toulouse. Elle fait partie du Pays Portes de Gascogne.
Carte de la commune de Lombez et de ses proches communes.
La superficie de la commune est de 1 955 hectares; son altitude varie de 162 à 286mètres[2].
Lombez se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[3].
Voies de communication et transports
Accès avec les routes départementales D 632 (vers Saint-Lys à l'Est, vers Boulogne-sur-Gesse au Sud) et D 626 (vers Montpézat au Sud-Est, vers Saramon et Auch au Nord-Ouest), qui sont l'ancienne route nationale 632 (jusqu'à Toulouse et Tarbes) et l'ancienne route nationale 626 qui, vers l'Ouest, traversait la Gascogne par Saramon, Auch, Eauze, Sabres, Labrit jusqu'à Mimizan et reliait l'Océan Atlantique à la Méditerranée en passant, vers l'Est par le piémont pyrénéen de l'Ariège (Lézat, Pamiers, Mirepoix, etc.) et les Corbières (Limoux, Ajac).
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par la Save, l'Espienne, un bras de la Save, Canal la Savère, le ruisseau de Coutan, le ruisseau de la Gailloue, le ruisseau de Lédan, le ruisseau du Pradel et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 27 km de longueur totale[5],[Carte 1].
La Save, d'une longueur totale de 143 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé 46 communes[6].
L'Espienne, d'une longueur totale de 17,5 km, prend sa source dans la commune de Saint-Frajou et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aussoue à Samatan, après avoir traversé 9 communes[7].
Réseaux hydrographique et routier de Lombez.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]
Moyenne annuelle de température: 13°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,8 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 9,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 9,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Isle-Jourdain», sur la commune de l'Isle-Jourdain, mise en service en 1967[13] et qui se trouve à 21 km à vol d'oiseau[14],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,3°C et la hauteur de précipitations de 705,4 mm pour la période 1981-2010[15].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Auch», sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 32 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 13,1°C pour 1981-2010[17] à 13,5°C pour 1991-2020[18].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[19],[20],[21].
Urbanisme
Typologie
Lombez est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[22],[I 1],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,7% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (83%), zones urbanisées (7,1%), zones agricoles hétérogènes (6,7%), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,9%), forêts (0,4%)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Lombez est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'une digue[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Save et l'Espienne. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[27]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2000, 2003, 2007, 2008, 2009, 2012, 2014 et 2020[28],[25].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lombez.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 1 077 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 077 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 93% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Risques technologiques
Des digues sont présentes sur le territoire communal[Note 6]. En cas de destruction partielle ou totale de l'une d'entre elles soit par surverse, soit par effet de renard, soit par affouillement de sa base, soit par rupture d'ensemble progressive ou brutale, des dégâts importants peuvent être occasionnés aux habitations et personnes situées sur le parcours de l'onde de submersion. Le risque est en principe pris en compte dans les documents d'urbanisme. Il n'existe par contre pas de système d'alerte en cas de rupture de digue[31].
Toponymie
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Histoire
Lomberium, Lombarium, Lombès puis Lombez était situé dans le comté de Comminges.
Une activité de potier à l'époque gallo-romaine a existé, la preuve étant des objets, céramiques notamment, retrouvés dans les terres.
L'abbaye Notre-Dame de Lombès, fondée en 793, fut érigée en siège épiscopal, suffragant de Toulouse, par bulles du pape Jean XXII données à Avignon le .
Lombez fut le siège d'une abbaye bénédictine créée au IXesiècle, qui se détacha de la règle bénédictine au XIIesiècle. La ville fut élevée en 1317 au rang d'évêché jusqu'en 1790. Un des derniers évêques était l'arrière-petit-neveu de Fénelon.
Lors de la première rébellion huguenote, en 1622, les troupes catholiques de César duc de Vendôme fortes de 7 000 fantassins et 500 cavaliers prirent et brûlèrent Lombez avant de mettre le siège devant Briatexte.
Lombez fut une sous-préfecture de 1790 jusqu'en 1926.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix neuf[32],[33].
Rattachements administratifs et électoraux
Avant le redécoupage départemental de 2014, Lombez était le chef-lieu du canton de Lombez.
La commune de Lombez fait désormais partie de la communauté de communes du Savès et du canton de Val de Save.
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Gers.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].
En 2019, la commune comptait 2 156 habitants[Note 7], en augmentation de 4,15% par rapport à 2013 (Gers: +0,58%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1841
1846
1851
1856
1 339
1 443
1 536
1 543
1 541
1 677
1 690
1 742
1 680
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1 697
1 714
1 678
1 765
1 692
1 684
1 625
1 543
1 458
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1 481
1 465
1 341
1 278
1 188
1 257
1 116
1 075
1 164
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
2018
1 331
1 301
1 239
1 325
1 401
1 714
1 804
2 070
2 159
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
2 156
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Lombez dispose d'un groupe scolaire (classes maternelles et primaires).
Culture et festivités
Sur le plan des équipements culturels, Lombez est dotée d'une maison des Écritures (résidence pour écrivains et animations diverses autour de la littérature) et d'une école de musique qui participe aux animations locales, sous le nom d'Harmonie de la Save.
Manifestations culturelles et festivités
Cathédrale Sainte-Marie.
Les manifestations annuelles:
le marché aux fleurs le premier dimanche de mai;
le Festif'art, début juin;
le vide-grenier de la Saint-Jean en juin;
la journée du patrimoine de pays en juin;
la fête de la musique le ;
le festival Été en Bord de Save: musique, danses, théâtre, concerts;
les sardinades des Pompiers en juillet et août;
le stage de chant lyrique en août;
le vide-grenier Partage et Savoir du ;
le troisième week-end d’août, fête locale de Lombez;
les journées européennes du patrimoine en septembre (manifestation nationale);
la fête de la rentrée en septembre/octobre;
le vide-grenier du père Noël en novembre;
le marché de Noël et le Téléthon en décembre.
Santé
Plusieurs médecins généralistes sont implantés sur la commune, ainsi qu'un cabinet dentaire et une orthophoniste.
Au cœur de la ville, se trouve le Centre hospitalier intercommunal de Lombez-Samatan[44], associé à une maison de retraite type EHPAD[45].
Sports
La ville dispose d'une Piscine ouverte en été, de trois courts de tennis, d'un terrain de basket-ball, d'un terrain de sport (rugby et football).
Le golf de Barbet (9 trous et 18 départs) est également situé sur le territoire de la commune.
Elle partage, avec sa voisine Samatan, le siège du Lombez Samatan club, club de rugby à XV au passé riche, qui évolue, pour la saison 2020-2021 en Championnat de France de rugby à XV de 1e division fédérale.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 942 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 2 011 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 100 €[I 4] (20 820 € dans le département[I 5]). 43% des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (43,9% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 148 personnes, parmi lesquelles on compte 79,4% d'actifs (69% ayant un emploi et 10,4% de chômeurs) et 20,6% d'inactifs[Note 10],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 916 emplois en 2018, contre 906 en 2013 et 751 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 805, soit un indicateur de concentration d'emploi de 113,8% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,4%[I 10].
Sur ces 805 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 236 travaillent dans la commune, soit 29% des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 87% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6% les transports en commun, 6,5% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
188 établissements[Note 11] sont implantés à Lombez au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
188
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
17
9%
(12,3%)
Construction
29
15,4%
(14,6%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
57
30,3%
(27,7%)
Information et communication
1
0,5%
(1,8%)
Activités financières et d'assurance
2
1,1%
(3,5%)
Activités immobilières
10
5,3%
(5,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
18
9,6%
(14,4%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
25
13,3%
(12,3%)
Autres activités de services
29
15,4%
(8,3%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,3% du nombre total d'établissements de la commune (57 sur les 188 entreprises implantées à Lombez), contre 27,7% au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46]:
Cristel, supermarchés (20 831 k€)
GTL, transports routiers de fret de proximité (9 497 k€)
Bouchard Francoise Et Fils, commerce de gros (commerce interentreprises) de bois et de matériaux de construction (1 742 k€)
Bonaldo, travaux de revêtement des sols et des murs (242 k€)
SARL Save Controle Technique, contrôle technique automobile (95 k€)
Agriculture
La commune est dans l'Astarac, une petite région agricole englobant tout le Sud du départementdu Gers, un quart de sa superficie, et correspond au pied de lʼéventail gascon[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 48 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 35 en 2000 puis à 30 en 2010[49] et enfin à 24 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 50% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51% de ses exploitations[50],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 544ha en 1988 à 1 620ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 32 à 68ha[49].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château de Barbet, ancienne propriété de la famille De Scorbiac, aujourd'hui base d'une promotion immobilière néerlandaise;
La chapelle Saint-Majan, située sur un coteau qui surplombe la ville et emplacement supposé de l'ermitage de St Majan, évangélisateur de la région;
L'ancien couvent des Capucins, inscrit à l'inventaire des monuments historiques du Gers depuis 1977, situé boulevard des Pyrénées, fut réaffecté en gendarmerie nationale en 1793, puis en logements et crèche au XXesiècle avant une totale rénovation au XXIesiècle;
L'ancienne cathédrale Sainte-Marie, place de la Cathédrale, architecture de style toulousain (briques foraines) à double nef, dotée d'un clocher "tour" haut de 43 mètres, et classée à l'inventaire des monuments historiques du Gers depuis 1846.
La chapelle de l'hôpital, chemin des Religieuses.
Ancienne abbaye Notre-Dame de Lombez.
Syndicat d'Initiative de Lombez.
Orgue de tribune de la cathédrale Sainte-Marie de Lombez.
Chapelle Saint-Majan.
Lombez.
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
Giacomo Colonna (1300 ou 1301-1341), évêque de Lombez;
Pétrarque (1304-1374): homme de lettres, séjourna durant l'été 1330 chez son ami et protecteur Giacomo Colonna, évêque de Lombez;
Jean-Baptiste Sénac (1693–1770) premier médecin de Louis XV
Jean-Sifrein Maury (1746-1817), official de Lombez;
Jean-Charles Persil (1785-1870), élu député de la circonscription de Lombez en 1831;
Guillaume Dilhan (1802-?): homme politique né à Lombez;
Justin Fauré (1840-1915): homme politique né à Lombez;
Suzanne Lamy (1929-1987): essayiste et romancière, née à Lombez, émigrée au Québec en 1954;
Daniel Santamans (1959-2008), joueur de rugby à XV né à Lombez.
Marguerite et Marius Bouchard (1890-1980) Justes Parmi les Nations ayant vécu à Lombez
Matthis Lebel, joueur de rugby au stade toulousain et ayant eu pour premier club Lombez[51],[52].
Héraldique
Blasonnement:
De gueules à la lance d'argent, posée en bande[53].
Voir aussi
Bibliographie
Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol.I: Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460p. (ISBN2-9505900-7-1, BNF39151085)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les digues de protection intéressant la sécurité publique sont des ouvrages répondant à au moins un des critères suivants: des pertes en vies humaines déjà survenues dans le passé à la suite de leur rupture, la présence d‘une zone habitée à moins de 100 m de la digue ou dans les espaces d’écoulement préférentiel de ses déversoirs, une hauteur d’eau supérieure à 1 m prévue par l’atlas des zones inondables ou tout autre document hydraulique validé dans les zones habitées, une vitesse de courant supérieure à 1m/s prévue par l’atlas des zones inondables ou tout autre document hydraulique validé dans les zones habitées.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Sous la direction de Georges Courtès, Le Gers. Dictionnaire biographique de l'Antiquité à nos jours, Société Archéologique et Historique du Gers, Auch, 1999 (ISBN2-9505900-1-2).
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