Eauze ou Éauze (prononcé [eoz]) est une commune française située dans le nord-ouest du département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Bas-Armagnac, ou Armagnac noir, un pays s'inscrivant entre les vallées de l'Auzoue, la Gélise, la Douze et du Midou.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Gélise, l'Izaute, le Bergon, le Tuzon, le ruisseau du tréou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: deux sites Natura 2000 (les «étangs d'Armagnac» et «la Gélise») et onze zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Eauze est une commune rurale qui compte 3 975 habitants en 2019. Elle est dans l'unité urbaine d'Eauze et fait partie de l'aire d'attraction d'Eauze. Ses habitants sont appelés les Eluzates ou Elusates.
Eauze (civitas Elusa[1] au IVesiècle) est la ville principale du Bas-Armagnac. Sa région est également appelée Eauzan.
Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques: une maison, inscrite en 1929, une maison dite de Jeanne d'Albret, inscrite en 1929, la cathédrale Saint-Luperc, inscrite en 1945, et le site archéologique de Tasta/Elusa, inscrit en 1996.
Géographie
Localisation
Eauze est une commune d'environ 4 000 habitants nommés Elusates. Elle est située sur la Gélise dans l'ouest du département du Gers. Elle est limitrophe du département des Landes. La ville est le centre de l'Aire d'attraction d'Eauze.
La superficie de la commune est de 6 986 hectares ce qui en fait la cinquième plus grande superficie du département; son altitude varie de 106 à 193mètres[3].
Eauze se situe sur le bassin sédimentaire aquitain. Son sous-sol se compose de dépôts marins constitués majoritairement de grès à ciment calcaire, de dépôts de marnes à huîtres et de sables fauves venus de l'océan Atlantique et de dépôts continentaux composés de sédiments détritiques de molasses où dominent les graviers, sables et argiles acheminés par les cours d'eau[4]. Ces formations marines et continentales rendent le sous-sol favorable à la culture de la vigne.
Eauze se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[5].
Hydrographie
Réseaux hydrographique et routier d'Eauze.
La commune est pour partie dans le bassin de l'Adour et pour partie dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par la Gélise, l'Izaute, le Bergon, le Tuzon, le ruisseau du tréou, le Petit Tuzon, le ruisseau de Barthemale, le ruisseau de Bézian, le ruisseau de Cimecourbe, le ruisseau de Peyroutas, le ruisseau de Pouygate, le ruisseau du Baqué, le ruisseau du Coupé, le ruisseau du Pajot et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 67 km de longueur totale[7],[Carte 1].
La Gélise, d'une longueur totale de 92 km, prend sa source dans la commune de Lupiac et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Baïse à Lavardac, après avoir traversé 20 communes[8].
L'Izaute, d'une longueur totale de 37,5 km, prend sa source dans la commune de Dému et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Gélise à Castelnau d'Auzan Labarrère, après avoir traversé 11 communes[9].
Le Bergon, d'une longueur totale de 16 km, prend sa source dans la commune de Manciet et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Douze à Ayzieu, après avoir traversé 6 communes[10].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]
Moyenne annuelle de température: 12,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1995 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[16]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records EAUZE (32) - alt: 165 m 43° 51′ 42″ N, 0° 07′ 54″ E Statistiques établies sur la période 1995-2010 - Records établis sur la période du 01-10-1995 au 21-08-2016
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
2,2
2,3
4,5
6,8
10,4
13,6
14,9
15
11,7
9,7
4,4
2,4
8,2
Température moyenne (°C)
6
6,8
9,9
12,3
16
19,5
20,9
21,1
18,1
14,9
8,7
6
13,4
Température maximale moyenne (°C)
9,8
11,4
15,3
17,7
21,5
25,3
27
27,2
24,4
20,1
13
9,7
18,6
Record de froid (°C) date du record
−13,3 27.01.07
−11,6 09.02.12
−9,2 01.03.05
−3,2 04.04.1996
1,4 06.05.02
3,4 01.06.06
7,8 15.07.16
6,2 29.08.1998
2,7 25.09.02
−4,6 25.10.03
−8,6 18.11.07
−12,6 25.12.01
−13,3 2007
Record de chaleur (°C) date du record
19,5 02.01.03
24,1 28.02.1997
26,6 20.03.05
30 30.04.05
35,6 30.05.01
38,8 22.06.03
37,9 13.07.03
40,4 04.08.03
35,3 05.09.06
32,9 04.10.04
24,3 07.11.15
21,9 07.12.00
40,4 2003
Précipitations (mm)
64,2
42,9
53,7
78,1
81,4
47,6
47,6
55,4
59,7
66,5
85,4
63
745,5
Source: «Fiche 32119003» [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le: 06/01/2022 dans l'état de la base
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3].
Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[18]:
les «étangs d'Armagnac», d'une superficie de 1 028ha, un site éclaté composé de plusieurs étangs et leurs abords, d'une zone bocagère, d'une zone forestière et marécageuse, dans le bassin versant de l'Armagnac comprenant les principales populations de la Cistude d'Europe (présence de la plus grande population pour Midi-Pyrénées)[19];
«la Gélise», d'une superficie de 3 785ha, un espace offrant de nombreux habitats et habitats d'espèces d'intérêt communautaire, du fait de la diversité des territoires traversés par la Gélise et ses affluents, combinés au fonctionnement particulier du lit majeur et à la gestion actuelle des milieux[20].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Huit ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[21]:
«la Douze et milieux annexes» (11 575ha), couvrant 29 communes dont 26 dans le Gers et trois dans les Landes[30];
«la Gélise et milieux annexes» (6 362ha), couvrant 18 communes dont 13 dans le Gers, trois dans les Landes et deux dans le Lot-et-Garonne[31];
«l'Izaute et milieux annexes» (2 772ha), couvrant 13 communes dont 12 dans le Gers et une dans le Lot-et-Garonne[32].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Eauze.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Eauze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[33],[I 1],[34].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Eauze, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 3 975 habitants en 2019, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Eauze, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,6% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (39,2%), cultures permanentes (32,7%), forêts (12,5%), terres arables (6,7%), zones urbanisées (3,2%), prairies (3%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8%), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7%), eaux continentales[Note 8] (0,4%)[35].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Eauze est sur le tracé de l'itinéraire à grand gabarit qui relie Langon à Toulouse et qui emprunte à l'ouest de la ville un tronçon de l'ex-RN 626 qui a été reclassée en RN 524. Une bretelle de contournement de la RN 524 a été mise en service pour permettre aux convois acheminant les tronçons de l'A380 de contourner la ville pour rejoindre Blagnac par la RN 124.
La ligne 952 du réseau liO relie la commune à Condom au départ de Nogaro.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Eauze est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[36]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[37].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Gélise, l'Izaute et le Bergon. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[38]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1992, 1993, 1995, 1999, 2009 et 2013[39],[36].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Eauze.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 57,2% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (94,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 2 125 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 196 sont en en aléa moyen ou fort, soit 56%, à comparer aux 93% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[40],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[41].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 1997, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[36].
Toponymie
Attestée sous les formes Elsa en 920, puis en gascon Euza en 1413, transcrit Eauze en français, du nom de l'ancienne Elusa.
Le nom de cette cité vient du nom du peuple aquitain (proto-basque) des Elusates[42].
Le nom officiel de la commune, tel qu'enregistré dans le Code officiel géographique de l'INSEE, est «Eauze», sans accent, prononcé [eˈo.zə][Note 9] et non [ˈo.zə][Note 10]. Cependant, il est fait usage, au niveau local, du nom «Éauze», avec accent, qui ne présente aucun caractère officiel, en l'absence d'un décret en Conseil d'État, tel que prévu par l'article L. 2111-1 du code général des collectivités territoriales.
L'itinéraire de l'Anonyme de Bordeaux passe dans la région et mentionne ce site.
Histoire
Mosaïque trouvée à Eauze.
Âge du fer
Eauze est l'ancienne Elusa, la cité du peuple aquitain ou proto-basque des Elusates. À 3km au nord de la ville actuelle, un oppidum est déjà occupé dès le IIIesiècleav. J.-C. Alliés aux Sotiates, les habitants de Sos (Lot-et-Garonne), ils résistèrent aux Romains mais après le siège de Sos, les Elusates furent vaincus en 56 av. J.-C. par Publius Crassus, envoyé par Jules César[43] à la tête d'un important corps d'armée[44] et la suprématie romaine leur fut imposée.
Antiquité
Article détaillé: Elusa.
Après la conquête, les Elusates furent érigés en civitas lors de l'organisation administrative romaine mise en place à la fin du Iersiècle av. J.-C. À cette occasion, le peuple voisin des Sotiates fut inclus au territoire de la nouvelle civitas.
Une nouvelle agglomération fut créée ex nihilo, au début du Iersiècle, à 1km à l'est de l'actuelle Eauze. Elle prit le nom d'Elusa.
La cité fut élevée au rang de colonie puis devint, au Bas Empire romain, au IIIesiècle, la capitale de la province de Novempopulanie[45]. Au IVesiècle, Eauze devint un des premiers évêchés (Liste des évêques d'Eauze). Un synode s'y tint en 551. La ville fut détruite pendant le Haut Moyen Âge., très probablement lors de l'invasion des Vandales en 408[46], puis occupée par les Wisigoths.
Moyen Âge
Elusa conserva son rôle de métropole jusqu'au VIIIesiècle[47].
Au sommet de la colline surplombant les ruines de l'antique cité, un monastère naquit vers 980. Il fut rattaché à Cluny au XIesiècle. Autour de ce prieuré dédié à saint Luperc, la ville médiévale s'est développée, se protégeant derrière des remparts et des fossés (tour de ville actuel). La communauté des habitants a obtenu du comte une charte des Coutumes et était administrée par quatre consuls. Le monastère percevait une partie des taxes levées sur le marché du jeudi et les foires. Le roi Charles IX de France peu après son passage à Eauze en 1565, «créa» ou plutôt relança ces marchés désorganisés par les guerres.
Époque moderne
Henri III de Navarre (pas encore alors Henri IV de France), rentré dans ses États après ses quatre ans de captivité à la Cour, fut pris dans une embuscade en 1576 à Eauze, où il s'en fallut de peu qu'il ne pérît[48]. Il en rendit responsable le lieutenant du roi de France en Guyenne, Villars, successeur de Monluc, et obtint son remplacement par Biron (avec qui ses rapports ne furent guère meilleurs). Henri fut clément avec la population: la ville ne fut pas pillée et seuls les meneurs furent punis.
Le même Henri III séjourna à Eauze en juin 1579 avec son épouse Marguerite de Valois (1553-1615), la fameuse Reine Margot, dans la maison «de Jeanne d'Albret».
Place de sureté protestante par l'Édit de Nantes, Richelieu ordonna d'abattre les fortifications d'Eauze en 1624.
Époque contemporaine
Wellington, poursuivant Soult en 1815, y installa ses canons.
En 1832, Eauze a absorbé la commune voisine de Saint-Amand.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans le Gers.
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Administration municipale
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Liste des maires
Article détaillé: Liste des maires d'Eauze.
Jumelages
La ville d'Eauze est jumelée avec Ampuero(Espagne), ville de la province de Cantabrie, située à 55 km à l'est de Santander.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].
En 2019, la commune comptait 3 975 habitants[Note 11], en augmentation de 2,53% par rapport à 2013 (Gers: +0,58%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1841
1846
1851
1856
4 915
3 300
3 371
3 358
3 202
3 840
3 915
4 082
4 274
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
4 255
4 397
4 362
4 237
4 380
4 225
4 110
4 175
4 012
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
3 797
3 592
3 361
3 482
3 513
3 620
3 661
3 612
3 664
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
2018
4 010
4 393
4 298
4 137
3 881
3 923
3 935
3 877
3 942
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
3 975
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
La feria d'Eauze. Elle se déroule généralement le premier week-end de juillet. Elle est accompagnée d'une corrida aux arènes Nimeño II. La ville est membre du l'Union des villes taurines françaises.
Le festival Galop Romain. C'est le temps d'un week-end que la ville dévoile ses origines et les fait découvrir au public (troisième week-end de juillet). L'édition 2016 aura lieu aux Arènes du 22 au 24 juillet. Au programme: spectacles, démonstrations, artisanat, parades[57]...
Le festival de la BD. Cette fête de la bande dessinée regroupe chaque année 32 auteurs (32, comme le Gers) le premier dimanche d'août.
Santé
Sports
Basket Elusa Club: vainqueur de la coupe du Gers 2011.
L'équipe féminine 1 évolue en Régionale 1 (Midi-Pyrénées). Les minimes 1 ont évolué cette année en Top12 régional.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 900 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 3 926 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 080 €[I 7] (20 820 € dans le département[I 8]). 37% des ménages fiscaux sont imposés[Note 13] (43,9% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 161 personnes, parmi lesquelles on compte 72% d'actifs (64,6% ayant un emploi et 7,4% de chômeurs) et 28% d'inactifs[Note 14],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction d'Eauze[Carte 4],[I 12]. Elle compte 2 241 emplois en 2018, contre 2 197 en 2013 et 2 054 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 447, soit un indicateur de concentration d'emploi de 154,9% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47%[I 13].
Sur ces 1 447 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 941 travaillent dans la commune, soit 65% des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 81,7% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1% les transports en commun, 11,2% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,2% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
448 établissements[Note 15] sont implantés à Eauze au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16],[I 16].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
448
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
51
11,4%
(12,3%)
Construction
32
7,1%
(14,6%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
152
33,9%
(27,7%)
Information et communication
3
0,7%
(1,8%)
Activités financières et d'assurance
26
5,8%
(3,5%)
Activités immobilières
24
5,4%
(5,2%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
54
12,1%
(14,4%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
60
13,4%
(12,3%)
Autres activités de services
46
10,3%
(8,3%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,9% du nombre total d'établissements de la commune (152 sur les 448 entreprises implantées à Eauze), contre 27,7% au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[58]:
Jeld-Wen France, fabrication de charpentes et d'autres menuiseries (64 303 k€)
Gascovert, commerce de détail de fleurs, plantes, graines, engrais, animaux de compagnie et aliments pour ces animaux en magasin spécialisé (16 623 k€)
Les Chais De La Forge, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (8 729 k€)
SARL Requena Pascal, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (3 654 k€)
Société Holding Du Tariquet, activités des sociétés holding (2 494 k€)
Eauze est une ville ayant quelques entreprises industrielles, soit liées à la transformation des produits de l'agriculture, Cave coopérative viticole, scieries et industries de transformation du bois, conserveries, soit directement liées à l'agriculture: vente et entretien de matériel agricole.
Station verte de vacances, Eauze est une ville où le tourisme se développe grâce à ses atouts: son histoire et son patrimoine, son cadre et sa gastronomie, ses fêtes et son dynamisme.
Agriculture
La commune est dans le Bas-Armagnac, une petite région agricole occupant une partie ouest du département du Gers[59]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la viticulture[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 204 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] à 128 en 2000 puis à 76 en 2010[61] et enfin à 69 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 66% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51% de ses exploitations[62],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 4 646ha en 1988 à 5 734ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 23 à 83ha[61].
Eauze est reconnue comme la «capitale de l'Armagnac». Elle est en effet située dans les zones d'appellation contrôlée les plus prestigieuses du Bas-Armagnac.
Les principales productions agricoles de la campagne aux alentours sont la vigne et le maïs, ainsi que l'élevage des oies et canards pour la conserverie, et une forte production de poulets fermiers label rouge (Poulets Fermiers du Gers). Le Gers a un héritage de polyculture qui subsiste encore avec d'autres activités variées (tournesol, blé, avoine, orge, élevage bovin, pour la viande et le lait, etc.).
Les produits locaux les plus connus sont l'armagnac, le floc de Gascogne (apéritif à base d'armagnac et de jus de raisin) et le foie gras de canard et d'oie.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Eauze est une ville d'origine antique (Elusa), ancienne capitale de la Novempopulanie à la fin de la période gallo-romaine (IIIe – Vesiècle), évêché jusqu'au VIIesiècle[63], possédant de nombreux vestiges du passé. Les ruines de la cité antique d'Elusa sont à l'Est de la ville actuelle. On peut distinguer la ville médiévale, située à l'intérieur des anciens remparts aujourd'hui transformés en boulevards et dont subsistent quelques vestiges, et la ville moderne, qui grandit à l'extérieur. On peut noter un certain nombre de constructions remarquables:
La cathédrale située place d'Armagnac, est consacrée à saint Luperc[64], évangéliste qui convertit Anatole et Dassin.
Construite de 1467 à 1521, par l'évêque Jean Marre de Condom. C'est un vaisseau gothique haut de 22 m, à nef unique, et chapelles basses entre les contreforts, avec un clocher octogonal. Des briques romaines ont été réemployées dans les murs. Ses hautes baies ont des vitraux du XVIesiècle et du XIXesiècle. Le bâtiment abrite un orgue de tribune réalisé en 1842 par le facteur d'orgues Daublaine-Callinet à buffet néogothique puis augmenté par le facteur d'orgues Magen.
L'archevêque d'Auch François-Augustin Delamare fait de l'église de nouveau une cathédrale en 1865.
Cloître de l'ancien prieuré, reconstruit au XVIIIesiècle, mais dont il subsiste une arcade gothique de porte datant du XIVesiècle, place Saint-Taurin. Devenu petit séminaire en 1841, il a été transformé en collège privé en 1906.
Le château de Doat, édifié au XVesiècle, résidence privée de la Famille de Sabbathier de Lafontan.
Les vestiges des anciens remparts, restes de la première enceinte médiévale.
Le château d'eau impérial, premier château d'eau moderne de France, construit sur les ordres de Napoléon III.
La chapelle Saint-Jacques de l'ancien hôpital[65].
Un petit édifice art nouveau de style pyrénéen (route de Sauboires) labellisé Fondation du Patrimoine[66].
Le musée archéologique d'Eauze, où est exposé un important trésor romain trouvé le près de l'ancienne gare, dans le quartier dit de «la Cieutat» (la Cité). Il comprend 28 003 monnaies en argent, quelques-unes en or et en bronze, des bijoux et des objets précieux. Les objets et documents évoquant la vie des habitants de l'antique Elusa, capitale de la province romaine de Novempopulanie sont aussi exposés. Toute la période de la Préhistoire y est également présentée.
Article détaillé: musée archéologique d'Eauze.
Le site archéologique d'Elusa, capitale antique, où sont présentés les vestiges d'une domus, riche demeure urbaine, et des rues environnantes de la cité gallo-romaine d'Elusa.
Les arènes Nimeño II, de 4 000 places, où se perpétue la tradition taurine gasconne.
Article détaillé: Arènes Nimeño II.
Tout un ensemble de maisons médiévales à colombages:
La maison de Jeanne d'Albret de la fin du XVesiècle avec des piliers de bois et des poutres sculptées, place d'Armagnac;
Eauze, la maison Jeanne d'Albret
La maison dite des Consuls, rue Bistouquet;
La maison de l'Office de Tourisme;
Les maisons de la rue Robert-Daury et de la rue Rabelais.
Édifices religieux
Église Saint-Amand d'Eauze.
Église Saint-Laurent de Maignan.
Prieuré conventuel Saint-Luperc d'Eauze.
Temple de l’Église protestante unie de France de Coliman, avenue de l'Armagnac.
Salle du royaume des témoins de Jéhovah, boulevard saint-Blancat.
Personnalités liées à la commune
Flavius Rufinus (vers 335-395): préfet du prétoire d'Orient sous l'empereur Théodose et favori d'Arcadius, né à Elusa;
Sainte Sylvie d'Aquitaine (vers 330-vers 403/408): sœur de Rufin, née à Elusa;
Saint Philibert de Tournus ou de Noirmoutier (617 ou 618-684): moine et abbé né à Elusa;
Vital du Four (1260-1327): cardinal, prieur du monastère d'Eauze;
Victor Gounon (1801-1860): homme politique né et mort à Eauze;
Jean François Doat (1801-1869): notaire et homme politique né à Eauze
Léontine de Mibielle (1816-1861): poétesse née à Eauze, son père Jacques Donatien de Mibielle-Duvernier, a été maire d'Eauze;
Joseph Nelson Soye (1824-1882): homme politique né à Eauze;
Edouard Piette (1827-1906): préhistorien, juge de paix à Eauze en 1879-1881;
Félix Soulès (1857-1904): sculpteur né et mort à Eauze, il a, entre autres, réalisé une partie de la façade du Grand Palais à Paris et a réalisé «La Défense» qui servit de modèle pour le monument aux morts d'Eauze (1923);
Gabriel Lafaye (1888 - 1959): homme politique né à Eauze;
Nicolas Bérejny (1968-): sportif paralympique ayant fait partie de l'équipe de rugby d'Eauze.
Samuel Marques (1988-) joueur de rugby en Top 14.[pourquoi?]
Héraldique
Blasonnement:
Burelé de gueules et d'or de dix pièces.
Pèlerinage de Compostelle
Eauze se trouve sur la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol.II: Arrondissement de Condom, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 469p. (ISBN2-9505900-7-1, BNF39919209)
Fernand Crouzel, J. Cosson, F. Bel, Jacques Galarhague, Carte géologique de la France à 1/50 000 - Eauze, Éditions du BRGM Service géologique national, Orléans, 1989, (ISBN2-7159-1953-0) (lire en ligne)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
En français standard, qui fait tomber le e caduc et ne connait pas d'accent tonique: [e.oz].
En français standard, qui fait tomber le e caduc et ne connait pas d'accent tonique: [oz].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[60].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Itinerarium Burdigalense; un nom de sens inconnu (sans doute elusa/alusa/alisa "aulne, marais" si l'on en croit les toponymistes Dauzat, Nègre, Billy, Morvan) à rapprocher d'Elus(i)o, l'ancien nom de Saint-Pierre-d'Alzonne (commune de Montferrand dans l'Aude.)
Carte IGN sous Géoportail
Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque: Préhistoire-Époque Romaine-Moyen-Âge, t.1, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 492p. (ISBN2913156207 et 8483314010, OCLC41254536)
Jules César (trad.Désiré Nisard), Commentaires sur la Guerre des Gaules: Commentarii de Bello Gallico, vol.3, Paris, Didot, (lire sur Wikisource):
«Au bruit de cette victoire la plus grande partie de l'Aquitanie se rendit à Crassus, et envoya d'elle-même des otages. De ce nombre furent les Tarbelles, les Bigerrions, les Ptianii, les Vocates, les Tarusates, les Elusates, les Gates, les Ausques, les Garunni, les Sibuzates, et les Cocosates.»
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(en) José Ignacio Hualde, Joseba Andoni Lakarra et Larry Trask, Towards a History of the Basque Language, Amsterdam; Philadelphia, John Benjamins Publishing, , 365p. (ISBN9027236348 et 9789027285676, OCLC709596553, lire en ligne).
Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque: Préhistoire-Époque Romaine-Moyen-Âge, t.1, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, , 492p. (ISBN2913156207 et 8483314010, OCLC41254536), p.58-59.
Les Vandales traversèrent la Gaule en 407 et 408, puis passèrent en Espagne en 409.
Villes et agglomérations urbaines antiques du sud-ouest de la Gaule, Aquitania, (ISSN0758-9670).
Charles Henry Joseph de Batz-Trenquelléon (1835-1914), Henri IV en Gascogne. Republication par Adamant Media
Corporation, 2001 (ISBN1421247984). Livre II, chapitre II, page 103 et suivantes, lire en ligne. Cette source donne la date en décembre 1576 en précisant que les historiens de l'époque ne s'accordaient pas sur la date exacte.
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