Lupiac est une commune française située dans l'ouest du département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Auch, un territoire céréalier et viticole qui s'est également constitué en pays au sens aménagement du territoire en 2003.
Ne doit pas être confondu avec Loupiac (Cantal), Loupiac (Gironde), Loupiac (Lot), Loupiac (Tarn) ou Loupiac-de-la-Réole.
Lupiac | |
![]() L'église Saint-Barthélemy de Lupiac. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gers |
Arrondissement | Auch |
Intercommunalité | Communauté de communes d'Artagnan en Fézensac |
Maire Mandat |
Véronique Thieux Louit[1] 2020-2026 |
Code postal | 32290 |
Code commune | 32219 |
Démographie | |
Population municipale |
307 hab. (2019 ![]() |
Densité | 8,9 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 40′ 58″ nord, 0° 10′ 57″ est |
Altitude | Min. 141 m Max. 247 m |
Superficie | 34,5 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Fezensac |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Douze, la Gélise, l'Auzoue et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« la Gélise ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Lupiac est une commune rurale qui compte 307 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 426 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Lupiacois ou Lupiacoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'hospice Saint-Jacques, inscrit en 1935, et le château de Castelmore, inscrit en 1993.
Lupiac est une commune de Gascogne située dans le vignoble de Saint-Mont, près de la source de la Gélise ; c'est le village natal de d'Artagnan.
Aignan | Margouët-Meymes | Castillon-Debats |
Castelnavet | ![]() |
Belmont |
Saint-Pierre-d'Aubézies | Peyrusse-Grande | Cazaux-d'Anglès |
Lupiac se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[3].
La commune est pour partie dans le bassin de l'Adour et pour partie dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par la Douze, la Gélise, l'Auzoue, un bras de la Douze, la Lesque, le ruisseau de Héougas, le ruisseau de Hongrie, le ruisseau de Labaste, le ruisseau de la Bourdette, le ruisseau de Lacoste, le ruisseau de Saint-Jaymes, le ruisseau du Benqué et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 48 km de longueur totale[5],[Carte 1].
La douze, d'une longueur totale de 123,5 km, prend sa source dans la commune de Gazax-et-Baccarisse et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers le sud. Elle traverse la commune et se jette dans la Midouze à Mont-de-Marsan, après avoir traversé 34 communes[6].
La Gélise, d'une longueur totale de 92 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Baïse à Lavardac, après avoir traversé 20 communes[7].
L'Auzoue, d'une longueur totale de 74,3 km, prend sa source dans la commune de Mascaras et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Gélise à Réaup-Lisse, après avoir traversé 19 communes[8].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1984 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[14]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2,4 | 3,1 | 4,8 | 6,5 | 10,4 | 13,5 | 15,4 | 15,4 | 12,7 | 10,2 | 5,6 | 3,1 | 8,6 |
Température moyenne (°C) | 6 | 7,2 | 9,8 | 11,6 | 15,8 | 19 | 21,3 | 21,4 | 18,6 | 14,8 | 9,3 | 6,5 | 13,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,5 | 11,4 | 14,8 | 16,8 | 21,3 | 24,5 | 27,2 | 27,4 | 24,4 | 19,5 | 13 | 10 | 18,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−15,5 16.01.1985 |
−10,8 08.02.12 |
−8,1 01.03.05 |
−3,5 12.04.1986 |
0,2 05.05.19 |
5,6 01.06.06 |
9,2 04.07.1990 |
5,9 30.08.1986 |
3,6 25.09.02 |
−1,9 25.10.03 |
−7 20.11.1985 |
−9,6 24.12.01 |
−15,5 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20 28.01.02 |
25,8 27.02.19 |
27,6 21.03.1990 |
31,4 30.04.05 |
34,4 30.05.01 |
40 22.06.03 |
39,9 21.07.06 |
41,1 04.08.03 |
36,4 16.09.1987 |
33,3 04.10.04 |
25,6 01.11.09 |
22,2 17.12.1987 |
41,1 2003 |
Précipitations (mm) | 75,5 | 66,6 | 66,6 | 88,5 | 82,1 | 67,1 | 50,8 | 59,1 | 62,6 | 76,7 | 80,2 | 77,1 | 852,9 |
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « la Gélise »[16], d'une superficie de 3 785 ha, un espace offrant de nombreux habitats et habitats d'espèces d'intérêt communautaire, du fait de la diversité des territoires traversés par la Gélise et ses affluents, combinés au fonctionnement particulier du lit majeur et à la gestion actuelle des milieux[17].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[18] : le « lac de Lasserre sur la Gélise » (68 ha), couvrant 2 communes du département[19], et le « lac de Saint-Jean et forêt de Peyrusse-Grande » (243 ha), couvrant 4 communes du département[20] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[18] :
Lupiac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[23],[I 1],[24]. La commune est, en outre, hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,1 %), prairies (31,8 %), terres arables (22,1 %), forêts (9,5 %), zones urbanisées (0,8 %), eaux continentales[Note 7] (0,6 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Lupiac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 222 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 222 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1999, 2008 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2011 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[26].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].
Lupiac est un des plus vieux castelnau du Sud-Ouest. Il était jadis fortifié. Il est situé dans l'ancienne province de Gascogne.
Lupiac est le berceau du plus connu des mousquetaires: d'Artagnan, né entre 1611 et 1615 au château de Castelmore (près de Lupiac) et rendu célèbre par le chef-d’œuvre d'Alexandre Dumas (Père): Les Trois Mousquetaires (1844).
Le village d'Artagnan est situé au nord de Tarbes, dans le département voisin des Hautes-Pyrénées, ce qui explique qu'Alexandre Dumas fasse venir son héros de Tarbes...
Lupiac a gardé la forme ovale de son ancien castelnau, avec un chemin de ronde qui rappelle les anciennes fortifications. On y remarque des maisons à colombages autour de la place centrale ainsi que des galeries couvertes.
Classée commune touristique, Lupiac accueille plus de 10 000 visiteurs chaque année. Sur la place d'Artagnan, se dresse l'unique statue équestre en bronze du célèbre mousquetaire, inaugurée le . Cette œuvre est le point de départ ou d'arrivée de la Route Européenne d'Artagnan[31]. Elle relie Lupiac à Maastricht (Pays-Bas), respectivement lieux de naissance et de mort de d'Artagnan.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1965 | 2014 | Yves Rispat[32] | UMP | Exploitant agricole, député (1993-1997), sénateur (1998-2008) conseiller général du canton d'Aignan (1988-2008) Président du Conseil Général (1992-1998) |
mars 2014 | En cours | Véronique Thieux-Louit | DVD | Agricultrice, suppléante du député LREM Jean-René Cazeneuve |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].
En 2019, la commune comptait 307 habitants[Note 8], en augmentation de 2,33 % par rapport à 2013 (Gers : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 058 | 1 102 | 1 153 | 1 220 | 1 426 | 1 332 | 1 376 | 1 393 | 1 336 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 370 | 1 330 | 1 201 | 1 293 | 1 257 | 1 154 | 999 | 1 027 | 991 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
939 | 895 | 755 | 727 | 760 | 724 | 687 | 669 | 585 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 | 2015 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
505 | 433 | 400 | 356 | 312 | 312 | 309 | 308 | 300 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
307 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 134 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 277 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 590 €[I 4] (20 820 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 4,3 % | 7,3 % | 7,3 % |
Département[I 7] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 173 personnes, parmi lesquelles on compte 74 % d'actifs (66,7 % ayant un emploi et 7,3 % de chômeurs) et 26 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 63 emplois en 2018, contre 57 en 2013 et 64 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 121, soit un indicateur de concentration d'emploi de 52 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,2 %[I 10].
Sur ces 121 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 51 travaillent dans la commune, soit 42 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 74,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 9,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
42 établissements[Note 11] sont implantés à Lupiac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 42 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 17 | 40,5 % | (12,3 %) |
Construction | 3 | 7,1 % | (14,6 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 10 | 23,8 % | (27,7 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 4,8 % | (3,5 %) |
Activités immobilières | 1 | 2,4 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 5 | 11,9 % | (14,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 1 | 2,4 % | (12,3 %) |
Autres activités de services | 3 | 7,1 % | (8,3 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40,5 % du nombre total d'établissements de la commune (17 sur les 42 entreprises implantées à Lupiac), contre 12,3 % au niveau départemental[I 14].
L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[37] :
Viticulture : Saint-Mont (AOC).
Tourisme.
La commune est dans le Ténarèze, une petite région agricole occupant le centre du département du Gers, faisant transition entre lʼAstarac “pyrénéen”, dont elle est originaire et dont elle prolonge et atténue le modelé, et la Gascogne garonnaise dont elle annonce le paysage[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 55 | 38 | 30 | 34 |
SAU[Note 14] (ha) | 2 693 | 2 695 | 2 670 | 2 912 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 55 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 38 en 2000 puis à 30 en 2010[40] et enfin à 34 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 38 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[41],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 2 693 ha en 1988 à 2 912 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 49 à 86 ha[40].