Clermont-Savès (Clarmont de Savés en gascon) est une commune française située dans le département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Savès, une petite province gasconne correspondant au cours moyen de la Save.
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Clermont-Savès | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gers |
Arrondissement | Auch |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Gascogne Toulousaine |
Maire Mandat |
Gaëtan Longo 2020-2026 |
Code postal | 32600 |
Code commune | 32105 |
Démographie | |
Gentilé | Clermontois |
Population municipale |
397 hab. (2019 ![]() |
Densité | 78 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 37′ 06″ nord, 1° 01′ 49″ est |
Altitude | 154 m Min. 154 m Max. 216 m |
Superficie | 5,1 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de L'Isle-Jourdain (Gers) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau du Gay et par un autre cours d'eau.
Clermont-Savès est une commune rurale qui compte 397 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Clermontois ou Clermontoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 1977.
Clermont-Savès est une commune de l'aire urbaine de Toulouse située en Gascogne dans le Savès à 6 km à l'ouest de L'Isle-Jourdain
Clermont-Savès est limitrophe de quatre autres communes.
Razengues | Beaupuy | |
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L'Isle-Jourdain | |
Monferran-Savès |
La superficie de la commune est de 510 hectares ; son altitude varie de 154 à 216 mètres[2].
Clermont-Savès se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[3].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par le ruisseau du Gay et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 3 km de longueur totale[5],[Carte 1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Isle-Jourdain », sur la commune de l'Isle-Jourdain, mise en service en 1967[11] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[12],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 705,4 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, dans le département de la Haute-Garonne, mise en service en 1922 et à 27 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[15], à 14,1 °C pour 1981-2010[16], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[17].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[18],[19],[20].
Clermont-Savès est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[21],[I 1],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,1 %), zones urbanisées (7,9 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Clermont-Savès est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 124 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 124 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1988, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1993, 1998, 2002, 2003, 2011 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
Au Moyen âge cette commune faisait partie, avec sept autres, d'un petit territoire appelé Cogotois s'étendant entre L'Isle Jourdain et Samatan. Le Cogotois fut érigé en vicomté en 1342 par lettre patentes de Philippe VI de Valois au profit du baron Bernard de Marestang. En 1791, le dernier vicomte du Cogotois, Henri Thomas de Preissac, marquis de Marestang et duc d'Esclignac et Fimarcon, émigra en Espagne : tous ses biens furent confisqués et le Cogotois fut divisé en 60 lots vendus comme biens nationaux. Le lot comprenant Clermont-Savès possédait un château qui venait juste d'être achevé, accompagné de nombreux lopins de terres cultivables.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de 11[28],[29].
Commune faisant partie de la communauté de communes de la Gascogne Toulousaine et du canton de L'Isle-Jourdain et avant le 1er janvier 2017 elle faisait partie de la communauté de communes de la Save Lisloise.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1792 | 1797 | Joseph Daran | ||
1797 | 1805 | Jean Baptiste Merle | ||
1805 | 1815 | Antoine Marcet | ||
1815 | 1821 | Joseph Daran | ||
1821 | 1831 | Céraci Daran | ||
1831 | 1831 | Jean Baptiste Marcet | ||
1832 | 1869 | Jean Baptiste Martres | ||
1869 | 1870 | Jean Baptiste Lahille | ||
1870 | 1871 | Jean Castillon | ||
1871 | 1874 | Alexandre Duffaut | ||
1874 | 1876 | Jean Pierre Lahille | ||
1876 | 1878 | Alexandre Duffaut | ||
1878 | 1888 | Jean Castillon | ||
1888 | 1889 | Joseph Daran | ||
1889 | 1892 | Jean Marie Daran | ||
1892 | 1914 | Jean Castillon | ||
1914 | 1919 | Pierre Lahille | ||
1919 | 1925 | Pierre Aubeges | ||
1925 | 1929 | Alfred Lahille | ||
1929 | 1935 | Louis Laborie | ||
1935 | 1945 | Urbain Serein | ||
1945 | 1965 | Jean Icart | ||
1965 | 1977 | Camille Gissot | ||
1977 | 1995 | Maurice Doutre | ||
juin 1995 | mars 2001 | Bernard Freulon | Retraité | |
mars 2001 | 2008 | Alain Dalla-Barba | DVD | |
2008 | En cours | Gaëtan Longo[31] | DVD | retraité fonction publique |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].
En 2019, la commune comptait 397 habitants[Note 6], en augmentation de 54,47 % par rapport à 2013 (Gers : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
198 | 197 | 193 | 262 | 243 | 230 | 245 | 247 | 293 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
270 | 217 | 204 | 197 | 183 | 201 | 194 | 176 | 172 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
192 | 172 | 155 | 150 | 154 | 138 | 124 | 110 | 99 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
84 | 100 | 109 | 137 | 164 | 223 | 240 | 257 | 354 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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397 | - | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[36] | 1975[36] | 1982[36] | 1990[36] | 1999[36] | 2006[37] | 2009[38] | 2013[39] |
Rang de la commune dans le département | 416 | 412 | 268 | 254 | 233 | 169 | 153 | 150 |
Nombre de communes du département | 466 | 462 | 462 | 462 | 463 | 463 | 463 | 463 |
Clermont-Savès fait partie de l'académie de Toulouse.
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 135 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 397 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 25 870 €[I 4] (20 820 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 7,5 % | 6,1 % | 2,6 % |
Département[I 7] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 232 personnes, parmi lesquelles on compte 83,2 % d'actifs (80,6 % ayant un emploi et 2,6 % de chômeurs) et 16,8 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 29 emplois en 2018, contre 22 en 2013 et 19 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 191, soit un indicateur de concentration d'emploi de 15,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 73,8 %[I 10].
Sur ces 191 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 9 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 91,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun, 1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
19 établissements[Note 9] sont implantés à Clermont-Savès au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 42,1 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 19 entreprises implantées à Clermont-Savès), contre 27,7 % au niveau départemental[I 14].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 12 | 8 | 5 | 5 |
SAU[Note 10] (ha) | 366 | 359 | 288 | 406 |
La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant l'est du département du Gers[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (12 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 406 ha[42],[Carte 6],[Carte 7].
Chasse, pétanque,
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Blasonnement :
Tiercé en pairle renversé : au premier d'or au lion de gueules armé et lampassé d'azur tenant une épée du même, au second de gueules à la croix cléchée, vidée, pommetée de douze pièces d'or, au troisième d'azur au mont de trois coupeaux d'argent[45]. |
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