Beaupuy (Bèthpoi en gascon) est une commune française située dans le département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Savès, une petite province gasconne correspondant au cours moyen de la Save.
Pour les articles homonymes, voir Beaupuy.
Beaupuy | |
![]() | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gers |
Arrondissement | Auch |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Gascogne Toulousaine |
Maire Mandat |
Frédéric Paquin 2020-2026 |
Code postal | 32600 |
Code commune | 32038 |
Démographie | |
Gentilé | Beaupuyen, Beaupuyenne |
Population municipale |
206 hab. (2019 ![]() |
Densité | 31 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 38′ 42″ nord, 1° 00′ 21″ est |
Altitude | 186 m Min. 156 m Max. 229 m |
Superficie | 6,54 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Gimone-Arrats |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de Noailles, le ruisseau du Gay et par deux autres cours d'eau.
Beaupuy est une commune rurale qui compte 206 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Beaupuyens ou Beaupuyennes.
Beaupuy est une commune de Gascogne située à une dizaine de kilomètres au nord-ouest de L'Isle-Jourdain.
Beaupuy est limitrophe de cinq autres communes.
Roquelaure-Saint-Aubin | Monbrun | |
Razengues | ![]() |
|
Clermont-Savès | L'Isle-Jourdain |
Au nord, le territoire de Thoux n'est distant que d'une cinquantaine de mètres[1].
La superficie de la commune est de 654 hectares ; son altitude varie de 156 à 229 mètres[2].
Beaupuy se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[3].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par le ruisseau de Noailles, le ruisseau du Gay, le ruisseau de Beaupuy et le ruisseau de la Boubée, qui constituent un réseau hydrographique de 4 km de longueur totale[5],[Carte 1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Isle-Jourdain », sur la commune de l'Isle-Jourdain, mise en service en 1967[11] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[12],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 705,4 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, dans le département de la Haute-Garonne, mise en service en 1922 et à 30 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[15], à 14,1 °C pour 1981-2010[16], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[17].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[18],[19],[20].
Beaupuy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[21],[I 1],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (95,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Beaupuy est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 76 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 76 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1988, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2006 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
La famille de Ross ou d’Arros est certainement la plus ancienne. Elle est connue dès le XIIe siècle dans le cartulaire de l’abbaye de Planselve (Gimont).
En 1611, Jacques d’Arros seigneur de Beaupuy déclare aux consuls du lieu qu’il autorise exceptionnellement le passage des habitants et du recteur dans le fossé qui sépare l’église de sa maison uniquement pour les processions. Cette maison est l’origine du château de Beaupuy, dans lequel séjourneront au XVIIIe siècle les familles d’Arros et d’Esparbes, puis de Ducaud de Senegas au XIXe siècle. Nous trouvons aussi au XVIe siècle, Charles Melet, capitoul de Toulouse coseigneur de Beaupuy. Cette famille de parlementaire et d’avocat toulousain ne semble pas avoir vécu à Beaupuy mais est restée coseigneur de Beaupuy jusqu’à Jacques de Melet au milieu du XVIIe siècle.
La Moutasse:
Le premier village et église Saint Paul de Beaupuy (Bellapodio) s’élevaient jadis près de l’antique voie de l’Isle-Jourdain au Touget. En 1959, des fouilles ont permis de retrouver des vestiges de l’église médiévale (colonne, chapiteau, corniche, murailles), du village (fragments de poteries moyenâgeuses) et de nombreuses sépultures dont certaines de pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Une légende veut que l’ancienne église Saint Paul, qui s’élevait encore au XVIIe siècle, se soit écroulée dans la masse du tumulus à cette époque. Le désordre des squelettes découverts, et les quelques pièces du XVIIe siècle trouvées sur le site confirment cette légende.
Une église est blottie au fond de la vallée près du château. L’église de Beaupuy est reconnaissable par son clocher-mur en forme d’éventail. église de Saint Michel construite en XVIIIe siècle en briques plates. Elle se compose d’un clocher pignon, une nef à trois travées et se termine par un chevet à cinq pans coupés. Sous le porche, une porte permettait d’entrer depuis l’église dans le cimetière qui sera transféré en 1854 près de la Moutasse. Dans le chœur, une porte en bois permettait aux seigneurs du château d’assister à la messe depuis leur chapelle particulière. L’humidité des murs n’a pas permis de conserver les belles peintures du siècle dernier. En 1999, d’urgents travaux d’assainissement sont entrepris pour assurer la stabilité des murs. L’église reçoit alors une nouvelle décoration intérieure qui respecte dans la mesure du possible l’esprit de ses prédécesseurs.
Le village de Beaupuy d’après une statistique du mois de juillet 1854… 313 habitants, la commune ne possède pas d’hôtel de ville, les réunions se font dans la salle d’école, l’église est jugée « ancienne, en mauvais état, assez spacieuse mais mal décorée », le presbytère appartient à la commune, mais les revenus ne suffisent pas pour entretenir le prêtre résident, fête nationale: 1er Octobre (29 septembre fête de St Michel), l’instituteur a 22 élèves dont 12 garçons, il est logé par la commune, industrie: moulin à vent, il y a 25 fontaines 4 puits et 60 abreuvoirs.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de 11[28],[29].
Commune faisant partie de la communauté de communes de la Gascogne Toulousaine et du canton de L'Isle-Jourdain et avant le 1er janvier 2017 elle faisait partie de la communauté de communes de la Save Lisloise.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1792 | 1794 | Michel Lamothe | ||
1794 | 1796 | Jean Begué | ||
1796 | 1815 | Jean Lamothe | ||
1815 | 1821 | Jean Begué | ||
1821 | 1825 | Baptiste Milharoux | ||
1825 | 1829 | François Loubere | ||
1829 | 1832 | Jean-baptiste Belard | ||
1832 | 1835 | Jean Lamothe | ||
1835 | 1837 | Jean Begué | ||
1837 | 1843 | Jean Lamothe | ||
1843 | 1849 | Jean Milharoux | ||
1849 | 1853 | Auguste Durand (de) | ||
1853 | 1856 | Jean Caubet | ||
1856 | 1858 | Daniel Bayonne | ||
1858 | 1870 | Jean-baptiste Begué | ||
1870 | 1871 | Jean Milharoux | ||
1871 | 1878 | Auguste Durand (de) | ||
1878 | 1881 | Pierre Vignères | ||
1881 | 1884 | Bernard Célestin Oulé | ||
1884 | 1886 | Pierre Vignères | ||
1886 | 1889 | Joseph Oulé | ||
1889 | 1892 | Saturnin Oulé | ||
1892 | 1897 | Pascal Vignères | ||
1897 | 1908 | Célestin Roquemaurel (de) | ||
1908 | 1919 | Saturnin Oulé | ||
1919 | 1920 | Simon Sabathié | ||
1920 | 1933 | Edouard Barthère | ||
1933 | 1945 | Célestin Roquemaurel (de) | ||
1945 | 1989 | Siméon Dethomas | ||
1989 | Jean Pujol | DVG | ||
2008 | 2014 | André Loupsans[31] | ||
2014 | 2020 | Jean Le Clec'h | DVG | Retraité |
2020 | En cours | Frédéric Paquin | DVG | Commerçant |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].
En 2019, la commune comptait 206 habitants[Note 6], en augmentation de 8,42 % par rapport à 2013 (Gers : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
167 | 227 | 268 | 240 | 238 | 297 | 304 | 254 | 256 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
233 | 291 | 247 | 226 | 236 | 212 | 217 | 214 | 202 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
222 | 208 | 175 | 173 | 164 | 169 | 178 | 151 | 113 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
101 | 91 | 76 | 79 | 104 | 136 | 157 | 191 | 185 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
206 | - | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[36] | 1975[36] | 1982[36] | 1990[36] | 1999[36] | 2006[37] | 2009[38] | 2013[39] |
Rang de la commune dans le département | 311 | 304 | 416 | 422 | 357 | 243 | 217 | 219 |
Nombre de communes du département | 466 | 462 | 462 | 462 | 463 | 463 | 463 | 463 |
Beaupuy fait partie de l'académie de Toulouse.
Fête patronale : 1er dimanche d'octobre[40].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 74 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 214 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 25 800 €[I 4] (20 820 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 3,2 % | 5,8 % | 4,3 % |
Département[I 7] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 133 personnes, parmi lesquelles on compte 80,6 % d'actifs (76,3 % ayant un emploi et 4,3 % de chômeurs) et 19,4 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 23 emplois en 2018, contre 22 en 2013 et 18 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 102, soit un indicateur de concentration d'emploi de 22,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 71,5 %[I 10].
Sur ces 102 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 12 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 92,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 0,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
12 établissements[Note 9] sont implantés à Beaupuy au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 41,7 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 12 entreprises implantées à Beaupuy), contre 27,7 % au niveau départemental[I 14].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 12 | 8 | 5 | 3 |
SAU[Note 10] (ha) | 296 | 419 | 510 | 235 |
La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant l'est du département du Gers[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (12 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 235 ha[43],[Carte 6],[Carte 7].
![]() |
Blasonnement :
D'azur au chevron d'or accompagné de trois coquilles du même[44]. |
Sur les autres projets Wikimedia :