Feurs [fœʁ] Écouter est une commune française située dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Feurs | |
Feurs avec au premier plan la statue de Michel Combes. | |
Héraldique |
|
Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Loire |
Arrondissement | Montbrison |
Intercommunalité | Communauté de communes de Forez-Est (siège) |
Maire Mandat |
Marianne Darfeuille 2022-2026 |
Code postal | 42110 |
Code commune | 42094 |
Démographie | |
Gentilé | Foréziens [1] |
Population municipale |
8 302 hab. (2019 ) |
Densité | 340 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 44′ 30″ nord, 4° 13′ 36″ est |
Altitude | Min. 327 m Max. 366 m |
Superficie | 24,39 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Feurs (ville-centre) |
Aire d'attraction | Feurs (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Feurs (bureau centralisateur) |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | feurs.org |
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Ses habitants sont appelés les Foréziens.
Feurs est située au centre de la plaine du Forez, dans le département de la Loire[c 1]. Elle est l'ancienne capitale historique du Forez auquel elle a donné son nom.
Par la route, sa sous-préfecture Montbrison est à 23 km au sud-ouest[c 2], sa préfecture Saint-Étienne à 46 km au sud[c 3] et Roanne à 41 km au nord[c 4].
La ville est en rive droite (côté est) de la Loire, à la confluence de son affluent la Loise[c 1].
Cleppé | Civens | Salvizinet |
Poncins | Salt-en-Donzy | |
Chambéon | Saint-Laurent-la-Conche | Valeille |
Feurs est accessible par l'échangeur 6 de l'autoroute A72 reliant Saint-Étienne (à 4 km du centre-ville) à l'A89 (vers Clermont-Ferrand)[F 1].
Elle est traversée par la route départementale 1082 (ancienne route nationale 82) reliant Roanne et Balbigny au nord à Montrond-les-Bains et Saint-Étienne au sud), ainsi que par les routes départementales 1089 à l'ouest (vers Boën-sur-Lignon et Thiers) et 89 (vers Lyon)[F 1], ces deux dernières étant des anciens tronçons de la route nationale 89.
L'aéroport le plus proche est Saint-Étienne-Loire[F 1].
La gare de Feurs est desservie par les TER Auvergne-Rhône-Alpes, relation Roanne – Saint-Étienne[F 1].
La commune est à cheval sur la Loire, qui la traverse du sud au nord. La vallée de la Loire est à cet endroit parsemée de nombreux étangs, notamment au sud de la ville (dont l'étang de la Gravière en bord de Loire, alimenté par le Garollet qui vient de Saint-Martin-Lestra, ainsi que l'étang des Grands Prévoriaux et l'étang des Sables alimentés par un éseau dense de petits chenaux) ; mais aussi à l'est (étang du Palais, alimenté par le ruisseau du Montceau et par un affluent de la Loise) et au nord-est (étangs de la Goutte Fougère)[c 1].
La Loise, qui vient de l'est, conflue avec la Loire sur la limite nord de la commune avec celle de Civens[c 1].
En rive gauche (côté ouest, beaucoup plus sec), le Lignon conflue avec la Loire à l'extrême pointe nord de la commune. Il vient de l'ouest, tandis que son affluent le Vizézy vient du sud-ouest. On trouve aussi l'Aillot, qui marque la limite de commune ouest avec Chambéon sur ses derniers 4,8 km entre le GR89 et sa conflience avec le Lignon[c 1].
La commune possède un climat semi-continental d'abri (Cfb sur la classification de Köppen : « climat tempéré chaud, sans saison sèche, à été tempéré »). La pluviométrie relativement faible (721 mm par an en moyenne) s'explique par l'ombre pluviométrique créée par les monts du Forez à l'ouest et au sud, directement liée à l'effet de foehn. C'est aussi lors des phénomènes de fœhn que la plaine du Forez est soumise à des températures anormalement élevées pour la saison, lorsque le vent du Midi souffle.
La température annuelle s'élève à 10,8 °C avec une moyenne de 2,2 °C en janvier et 19,8 °C en juillet. Le mois de février est le plus sec avec 41 mm et juin le plus humide avec 85 mm.
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1954 à 2016 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[2]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,8 | −0,3 | 1,9 | 4,4 | 8,7 | 11,8 | 14 | 13,3 | 10,1 | 7,4 | 2,8 | 0,3 | 6,2 |
Température moyenne (°C) | 3 | 4,3 | 7,6 | 10,6 | 14,9 | 18,5 | 21 | 20,4 | 16,6 | 12,6 | 6,9 | 3,7 | 11,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,7 | 8,9 | 13,3 | 16,7 | 21,2 | 25,1 | 28,1 | 27,6 | 23,1 | 17,7 | 10,9 | 7,1 | 17,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−25 05.01.1971 |
−25,2 15.02.1956 |
−13,6 08.03.1971 |
−6,2 08.04.03 |
−3 04.05.1967 |
0,8 04.06.1962 |
1,6 08.07.1954 |
2 30.08.1986 |
−1 27.09.1972 |
−8 30.10.1997 |
−11,8 27.11.1955 |
−18 23.12.1963 |
−25,2 1956 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,5 30.01.13 |
26 28.02.1960 |
27 25.03.1981 |
31 22.04.1968 |
35,2 13.05.15 |
41 22.06.03 |
41,3 07.07.15 |
40,7 13.08.03 |
37 03.09.1962 |
30 01.10.1956 |
25 09.11.1985 |
20 16.12.1989 |
41,3 2015 |
Précipitations (mm) | 38,3 | 30,6 | 33,5 | 60,6 | 85,9 | 74,2 | 66,1 | 68,9 | 69,2 | 71,9 | 61,7 | 41,2 | 702,1 |
Feurs est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Feurs, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[6] et 9 532 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Feurs, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,9 %), zones urbanisées (17,1 %), eaux continentales[Note 3] (12,9 %), prairies (9,8 %), forêts (6,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,5 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[c 5].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Foros segusiavon au IIe siècle[12], en grec, puis Foro segusiavorum au IVe siècle, en latin.
Basé sur le latin forum, cela signifie « marché, place, des Ségusiaves », peuple gaulois établi dans l'actuelle région du Forez.
Plus tard, le nom du peuple est tombé : Forum en 950, Fuer en 1227, aujourd'hui Feurs.
Feurs est la contraction de Forum Segusiavorum (« Forum des Ségusiaves »). Dotée d'un imposant forum[13].
Par extension, la ville a donné son nom au Forez.
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Pour des articles plus généraux, voir Âge du fer et Tène.
Un village de la Tène (second âge du fer) existe antérieurement au Feurs gallo-romain, en parallèle avec un site similaire à Goincet, à 1,7 km nord-nord-ouest du bourg de Poncins et 4 km en rive gauche (côté ouest) de la Loire[c 6]. Mais Goincet est délaissé avec l'arrivée de la période antique, tandis que le village sur l'actuelle Feurs, dont le centre se trouve à l'hippodrome[14], prospère et devient sous Auguste (27 av. J.-C. à 14 apr. J.-C.) la capitale des Ségusiaves — leur capitale précédente n'est pas connue[15].
Le musée archéologique de Feurs possède une monnaie du royaume des Massyles de l'est (tribus berbères en Numidie orientale, nord-est de l'Algérie et ouest de la Tunisie) frappée sous le règne de Micipsa (148 à 118 av. J.-C.). Elle a été trouvée à Feurs[16], ce qui est tout à fait exceptionnel — cette monnaie est déjà rare en Gaule[17]. Faite de plomb recouvert de cuivre, elle pèse 10 g pour un diamètre de 26 mm et une épaisseur de 2 mm. Elle est très usée, en particulier sur la face du droit qui est presque illisible[17]. Rémy note qu'elle ne fait pas partie de l'inventaire du musée, mais que son usure très avancée pratiquement exclut la possibilité qu'elle ait été achetée ailleurs pour une collection. Il ajoute qu'elle a dû circuler longtemps et être encore en usage au début du règne d'Auguste lors de la fondation de la ville[18].
À l'époque gallo-romaine, la capitale des Ségusiaves est signalée par Ptolémée et apparaît sur la table de Peutinger sous le nom de Foru[m] Segusiavorum. Elle devient le centre administratif, religieux, commercial et culturel de la civitas des Ségusiaves de la fin du premier siècle avant notre ère au début du troisième siècle de notre ère[19].
Ont été mis au jour un théâtre, des égouts, des bornes milliaires, des inscriptions, des statuettes et des poteries qui témoignent de l'importance, à cette époque, de la ville, située à proximité d'importantes voies antiques.
Une église sous le vocable de saint Baudile y est signalée en 960. Une deuxième dédiée à la Vierge apparaît dans les textes en 1001.[réf. nécessaire]
Le château de Feurs est signalé en 1246.[réf. nécessaire]
Au Moyen Âge, la ville n'avait pas de pont sur la Loire mais il existait un port à Feurs même (953) et un autre tout proche à Randan (1060).[réf. nécessaire]
Randan ou Randans, paroisse réunie à celle de Feurs « à une époque déjà ancienne » selon V. Durand en 1893, avait un prieuré dépendant de l'abbaye de Savigny. L'église a disparu au cours du XIXe siècle. Les documents anciens, qui la citent très souvent, ne s'accorent pas sur son nom : l'abbé Jean-François Duguet dit le prieuré dédié à Saint-Martin (dont deux chartes de Savigny et certains testaments du XIVe siècle citant Saint-Martin de Randans) et la paroisse à saint-Clair ; deux autres chartes de Savigny citent Saint-Pierre de Randans ; mais près de cinquante textes de Savigny citent Saint-Jean-Baptiste, parfois associé à Saint-Michel, ce qui est donc vraisemblablement le nom du prieuré. Mais il y a peut-être eu une autre église réservée au service paroissial[20].
Feurs, avec le comté du Forez est confisqué au connétable de Bourbon en même temps que ses autres possessions en 1523. Elle entre définitivement dans le domaine royal en 1531. En 1542, la ville est rattachée à la généralité de Lyon, créée par Henri II.[réf. nécessaire]
L'établissement de l'oerdre enseignant des ursulines à Feurs commence avec la fondation de Jean Jacquelin, bourgeois de Feurs, qui selon la volonté de son père[21] donne en mars 1639[22] la maison d'habitation qu'il possède dans le faubourg de l'hôpital[23] pour que les sœurs s'y installent. Le 1er octobre 1639 le cardinal Alphonse de Richelieu, archevêque de Lyon, donne sa permission pour cette fondation. Le 25 octobre 1639, quatre (ou six[Note 4]) sœurs conduites par les pères de l'Oratoire sont amenées de l'établissement des ursulines de la Croix à Montbrison, dont Jeanne Relogue la mère de ce couvent[Note 5]. Elle ont un aumônier particulier ; en 1636 c'est Pierre Valeisi[21].
Dès le début, les affaires temporelles de cette nouvelle maison sont en désordre ; si bien que les sœurs ne reçoivent rapidement plus de novices et qu'elles sont autorisées à se retirer chez leurs parents ; mais des pensiens leur sont demandées. Vers 1689 la plupart se retirent dans leur couvent mais font leur pot en particulier[24].
Le 9 mai 1708, la sœur Charlotte Carcanisson de la Chassagne, de Tarare, meurt. Il ne reste au couvent que la sœur Chavet. L'archevêque Claude de Saint-Georges ordonne aux ursulines du premier monastère de Montbrison[Note 5] d'envoyer deux religieuses pour prendre possession de la maison de Feurs. Le 24 juillet 1710, le même archevêque fait conduire la sœur Chavet à la première maison d'ursulines[Note 5] de Montbrison, où cette sœur vit encore en 1714[24].
le 30 mai 1711, toujours le même archevêque ordonne à Simon Pactier, curé de Saint-Pierre et archiprêtre de Montbrison, de ramener au premier monastère de Montbrison les ursulines de Feurs, d'enlever les meubles de la maison de Feurs et d'en mettre la chapelle sous interdit[24]. L'église paroissiale reçoit les figures et reliques des saints Fortunat et Pellegrin appartenant au monastère défunt[22]. L'archevêque prend ensuite prétexte que l'établissement de Feurs n'a pas de patentes et qu'il n'y reste personne, pour décréter le 23 mars 1712 l'union de ses biens aux ursulines de Montbrison. Puis le 10 mars 1713 il attribue le monastère et enclos de Feurs aux Petites Écoles de l'Hôtel-Dieu de Feurs[25], sous condition de donner annuellement « six-vingt » livres à un maître d'école. En 1712 la ville donne son accord pour qu'un nouvel hôtel-dieu soit bâti à l'emplacement du monastère ; la construction dure de fin 1713 à mai 1716[26].
Sous la Révolution, le tribunal révolutionnaire dirigé par Claude Javogues fit de nombreuses victimes. La Révolution fut très active et les horreurs de la guillotine marquèrent ses habitants. Les 80 victimes du Tribunal révolutionnaire furent presque toutes exécutées à l'emplacement de la chapelle des Martyrs. La chapelle des martyrs fut érigée plus tard par le maire Pierre-Marie d'Assier en 1826.[réf. nécessaire]
Appartenant depuis le Xe siècle au comté de Forez (entité rattachée au gouvernement de Lyon de 1542 à la disparition de ce dernier, en 1790), Feurs fait partie du département de Rhône-et-Loire de 1790 à 1793. Finalement, depuis la partition du Rhône-et-Loire, la commune se trouve dans le département de la Loire dont elle fut chef-lieu de 1793 à 1795.[réf. nécessaire]
Elle eut un des premiers chemins de fer : la 3e ligne de France Andrézieux - Roanne ouvre sa 1re section le entre Saint-Bonnet-les-Oules et Balbigny. Feurs, qui se trouve sur cette section, voit l'implantation des ateliers de la compagnie qui construisent plusieurs locomotives sous les ordres de l'ingénieur Régnié.[réf. nécessaire]
Feurs est, aujourd'hui, définitivement tournée vers Saint-Étienne, une ville-modèle pour elle. Cependant, Feurs tente depuis de nombreuses décennies d'exploiter sa position de carrefour entre les métropoles de Clermont-Ferrand et Lyon pour l'axe ouest-est, et entre Roanne et Saint-Étienne, pour l'axe nord-sud.[réf. nécessaire]
Nombreux sont les sites d'intérêt archéologique, tous découverts au cours des différents travaux sur la commune.
Blason | D'or au pot à feu de sable vomissant des flammes de gueules. |
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Détails | Devise: « forum segusaviorum ». |
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Alias | D'or au chevron d'azur chargé d'une merlette d'argent.(Attribué par D'Hozier) |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1808 | 1816 | Jean-Pierre de Montaigne de Poncins (1775-1842) |
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1816 | 1830 | Pierre-Marie d'Assier | ||
1830 | 1832 | Aîné Moudon | ||
1832 | 1833 | Pierre Jean-Baptiste Arnaud | ||
1833 | 1839 | Jean-Antoine Morreton | ||
1839 | 1841 | Noël Benoît Galland | ||
1841 | 1846 | Michel Gay | ||
1846 | 1848 | Jean-Joseph d'Assier | ||
1848 | 1849 | Camille Pariat | ||
1849 | 1853 | Jean-Joseph d'Assier | ||
1853 | 1865 | Auguste Broutin | Parti de l'Ordre | |
1865 | 1870 | Eugène d'Assier | ||
1870 | 1878 | Comte Léon de Montaigne de Poncins | ||
1878 | 1881 | Camille Pariat | ||
1881 | 1891 | Jean-Marie Nigay[27] | ||
1891 | 1896 | Félix Nigay | ||
1896 | 1900 | Charles Dorian | ||
1900 | 1904 | Joseph Ory | ||
1904 | 1908 | Joannès Mollon | ||
1908 | 1912 | Joseph Ory | ||
1912 | 1940 | Antoine Drivet | PRRRS | Sculpteur Député (1910-1919) puis sénateur (1920-1940), conseiller général (1910-1934) |
1940 | 1944 | Charles Maxime Geny | DVD | |
1953 | 1974 | Félix Nigay | DVD | Conseiller général (1967-1974) |
1974 | 1977 | Maurice Desplaces | DVD | Conseiller général (1974-1979) |
1977 | 2001 | André Delorme | DVD | |
2001 | 2008 | Benoît Gardet | DVG | |
2008 | (démission)[28] |
Jean-Pierre Taite[29] | UMP puis LR | Vice-président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes chargé de l'agriculture (2016-2022) Député de la 6e circonscription de la Loire (depuis 2022) |
En cours (au ) |
Marianne Darfeuille[30] | DVD | Gestionnaire Conseillère départementale du canton de Feurs Présidente du SDIS 42 1re adjointe de 2008 à 2022[30] |
Olching est situé à environ 20 km à l'ouest de Munich, en Bavière.
En 2014, la ville de Feurs a participé au concours des villes et villages fleuris et a obtenu une fleur.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].
En 2019, la commune comptait 8 302 habitants[Note 6], en augmentation de 4,6 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 600 | 1 796 | 1 837 | 1 937 | 2 240 | 2 571 | 2 646 | 2 816 | 2 943 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 894 | 2 823 | 3 060 | 3 048 | 3 216 | 3 249 | 3 451 | 3 492 | 3 719 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 766 | 3 983 | 3 995 | 3 956 | 4 337 | 4 561 | 4 759 | 5 194 | 5 381 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
6 272 | 6 649 | 8 017 | 8 012 | 7 803 | 7 669 | 7 408 | 7 380 | 7 921 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
8 056 | 8 302 | - | - | - | - | - | - | - |
Feurs dépend de l'académie de Lyon. Elle dispose de trois écoles : 8-Mai (publique), Charles-Perrault (publique) et Saint-Marcellin-Champagnat (privée)[F 3] ; de deux collèges, Le Palais (public) et Saint-Marcellin-Champagnat (privé)[F 4] ; et deux lycées : le lycée du Forez (public) et le lycée technique du Puits de l'Aune (privé)[F 5]
Le club de basket-ball nommé Les enfants du Forez qui évolue actuellement en Nationale 1.
Le club de football nommé l'US Feurs qui évolue en National 3 depuis 2022 . L'US Feurs joue dans le Stade Rousson,dont la capacité est d'environ 2500 places.
Le club de rugby nommé Le Rugby Club Forézien qui évolue actuellement en Championnat Promotion d'Honneur du Lyonnais.
Le club de vélo Vélo Club Feurs Balbigny qui est affilié à la Fédération française de cyclisme et à la Fédération sportive et gymnique du travail.
Le Club de Handball nommé Feurs Handball évolue au niveau régional.
Hippodrome[35].