Cleppé est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Cleppé | |
![]() Vestiges du château comtal de Cleppé. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Loire |
Arrondissement | Montbrison |
Intercommunalité | Communauté de communes de Forez-Est |
Maire Mandat |
Simone Couble 2020-2026 |
Code postal | 42110 |
Code commune | 42066 |
Démographie | |
Gentilé | Clepperots, Clepperottes [1] |
Population municipale |
512 hab. (2019 ![]() |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 46′ 12″ nord, 4° 10′ 51″ est |
Altitude | Min. 323 m Max. 394 m |
Superficie | 15,48 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Feurs (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Feurs |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Cleppé fait partie du Forez. Situé près de la commune de Feurs, de l'autre côté du fleuve Loire, à environ 5 km, Cleppé fait même partie de son intercommunalité.
Les habitants de Cleppé sont les Clepperots et les Clepperotes.
Cleppé à la particularité d'être coupé en trois bourgs : le Bourg (centre du village historique, près des vestiges du château) ; Naconne, à quelque 2 km en direction de Feurs et l'Olme, autre bourg en direction de Montbrison qui flirte avec Poncins petite commune voisine. La proximité avec cette commune est telle que beaucoup de Clepperots se sentent plus "proches" de Poncins, d'autant que l'Olme se trouve géographiquement de l'autre côté de l'autoroute et de la nationale.
Le péage d'autoroute sortie "Feurs" est en fait sur la commune de Cleppé au lieu-dit le Marais.
Cleppé est en effet coupé par l'autoroute, coupé par la route nationale et enfin pour des raisons historiques, coupé par le fleuve Loire lui-même puisque quelques fermes sont isolées sur le lieu-dit qui porte bien le nom de l'Ile.
Plusieurs lotissements ont fait évoluer considérablement la taille de la commune, passée du statut de commune rurale à une commune de logement pour personnes travaillant en ville, en majorité.
Mizérieux | Épercieux-Saint-Paul | Civens |
Sainte-Foy-Saint-Sulpice | ![]() |
|
Poncins | Feurs |
Cleppé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Feurs, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (38,1 %), terres arables (22,4 %), forêts (15,3 %), zones agricoles hétérogènes (12,6 %), zones urbanisées (3,8 %), eaux continentales[Note 3] (2,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %), mines, décharges et chantiers (1,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
120 silex ont été découverts à la Celle Saint-Martin[8].
Des fouilles archéologiques menées entre 1978 et 1980 ont mis au jour deux fossés perpendiculaires ayant conservé du mobilier (amphores, céramiques) attestant d'une occupation continue de la fin du IIe siècle av. J.-C. à la période augustéenne[9].
Un prieuré est fondé à Cleppé par Guillaume, comte de Lyon, vers 926[réf. souhaitée].
Le prieuré de la Celle-Saint-Martin en Forez et église Saint-Bonnet de Cleppé sont cités dans les possessions de l'abbaye de l'Île Barbe dès 971[10],[11].
Anne Dauphine, comtesse du Forez, agrandit le prieuré en 1414.
Il est en ruine vers 1741.
En 1167, le roi Louis VII accorde au comte Guy II de Forez, alors en conflit avec l'archevêque de Lyon, les droits régaliens sur un certain nombre de châteaux dont celui de Cleppé[12].
À partir du XIIIe siècle, les comtes de Forez vont se servir de Cleppé pour asseoir les revenus de membres de leur famille, en particulier les veuves et les filles des comtes de Forez. C'est d'abord Jeanne de Montfort l'Amaury qui y séjourne, puis Isabeau, fille de Jeanne de Montfort, sœur de Jean Ier. À sa mort en 1300, le château revient à Renaud II, seigneur de Malleval et de Cleppé.
Le comté de Forez passe aux mains des ducs de Bourbon en 1372. La comtesse Jeanne de Bourbon vit au château de Cleppé une vingtaine d'années puisqu'elle y meurt en 1402 âgée de 92 ans.
Sa petite fille Anne Dauphine, duchesse et comtesse, y réside aussi souvent lors des absences de son mari, puis devenue veuve, elle se retire à Cleppé. Elle y fait faire des embellissements. La duchesse, comme sa grand-mère, meurt à Cleppé en 1417.
Après la mort d'Anne Dauphine, le château ne sert plus que pour les rendez-vous de chasse. Les ducs de Bourbon résident à Moulins ou à Paris et Cleppé n'est qu'un des nombreux châteaux des ducs.
Le 27 octobre 1452, un important traité est signé à Cleppé entre le roi de France Charles VII et le duc de Savoie. Le roi Charles VII vient recevoir la soumission de son fils, le futur Louis XI (qui complote contre son père avec le duc de Savoie dont il a épousé la fille sans son consentement) et fait en même temps signer un traité de non-agression et de coopération avec le duc de Savoie. Après plusieurs entrevues, on arrange les conditions du mariage du dauphin qui sont approuvées et le roi accorde sa fille Yolande au duc Louis de Savoie. Le mariage est célébré dans l'église du prieuré de Cleppé qui servait de chapelle au château et donne lieu à des fêtes somptueuses.
Plus tard, après la réunion du comté de Forez au royaume de France sous François Ier, un grand nombre de châteaux sont engagés à des particuliers moyennant finances. En 1543, le château de Cleppé est engagé à un marchand de Lyon, Jean Paffy, puis à plusieurs autres seigneurs engagistes. Le château est démantelé par Richelieu au début du XVIIe siècle. Un inventaire de 1667 nous apprend que, du château de Cleppé subsistent encore trois tours reliées entre elles par une muraille et une quatrième en ruines. Les habitants s'en sont servis de carrière de pierres. En 1750 il est définitivement vendu à Aymé Joseph Bert qui le revendit en 1768 à Abraham de Thélis, comte de Chatel, lieutenant aux gardes françaises. En 1862, M Godard est propriétaire des ruines de Cleppé. Il démolit une partie de la petite tour et les derniers débris de la conciergerie pour se servir des matériaux afin de construire une maison. Seule la plus haute des tours est épargnée, presque intacte.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1988 | ? | Albert Jacquet | ||
mars 2001 | 2014 | Philippe Pignard | ||
mars 2014 | En cours (au 25 mai 2020) |
Simone Couble[13],[14] Réélue pour le mandat 2020-2026 |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2019, la commune comptait 512 habitants[Note 4], en diminution de 10,49 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
540 | 533 | 416 | 475 | 460 | 466 | 494 | 537 | 519 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
534 | 527 | 541 | 545 | 593 | 583 | 630 | 635 | 602 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
587 | 611 | 574 | 489 | 448 | 417 | 418 | 425 | 435 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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404 | 456 | 409 | 360 | 404 | 454 | 540 | 552 | 570 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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529 | 512 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[19].