Boisset-Saint-Priest est une commune française située dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes, et faisant partie de Loire Forez Agglomération.
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Boisset-Saint-Priest | |
![]() La route départementale 102 traversant Boisset-Saint-Priest. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Loire |
Arrondissement | Montbrison |
Intercommunalité | Loire Forez Agglomération |
Maire Mandat |
André Gay 2020-2026 |
Code postal | 42560 |
Code commune | 42021 |
Démographie | |
Gentilé | Groles ou Ayasses [1] |
Population municipale |
1 252 hab. (2019 ![]() |
Densité | 68 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 30′ 50″ nord, 4° 06′ 18″ est |
Altitude | Min. 399 m Max. 645 m |
Superficie | 18,28 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Étienne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Montbrison |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.boisset-saint-priest.fr/ |
modifier ![]() |
Boisset-Saint-Priest fait partie du Forez.
La commune est distante de 15 km de Montbrison[2], sa sous-préfecture, et 30 km de sa préfecture, Saint-Étienne[3].
Saint-Georges-Haute-Ville | Saint-Romain-le-Puy | Sury-le-Comtal |
Soleymieux | ![]() |
|
Chenereilles | Saint-Marcellin-en-Forez |
Boisset-Saint-Priest est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (38,3 %), zones agricoles hétérogènes (31,5 %), forêts (25,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,9 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 1167, Guy II de Forez, alors en conflit avec l'archevêque de Lyon, fait hommage au roi Louis VII pour les châteaux qu'il tenait de lui à Montbrison et à Montsupt[10].
Boisset-Saint-Priest était auparavant formé de deux paroisses (Boisset en Montsupt et Saint-Priest en Rousset). Celles-ci furent réunies à la Révolution en une seule commune qui a la particularité d'avoir deux églises, deux écoles, deux cimetières, deux monuments aux morts et deux bureaux de vote.
Un seul curé administrait ces deux paroisses et résidait le plus souvent à Boisset. Des religieuses, en cornette blanche et robe noire, assuraient un enseignement pour jeunes filles à Saint-Priest dans un couvent qui jouxte l’église.
À la fin du XIXe et au début du XXe siècle régnait une animosité entre les deux paroisses. En arpitan, par moquerie, les habitants de Saint-Priest surnommaient ceux de Boisset : les « Grolles » (corbeaux) en se référant à la couleur de la soutane du curé. En retour, les habitants de Boisset appelaient ceux de Saint-Priest les « Ayasses » (pies) en se référant à la tenue vestimentaire noire et blanche des religieuses.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2008 | avril 2009 | Chantal Pommier-Brot | ||
avril 2009 | avril 2014 | Roland Couprie | ||
avril 2014 | juin 2020 | Richard Bacher | ||
juin 2020 | En cours | André Gay [12] |
Boisset-Saint-Priest faisait partie de la communauté d'agglomération de Loire Forez de 2003 à 2016 puis a intégré Loire Forez Agglomération.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2019, la commune comptait 1 252 habitants[Note 3], en augmentation de 5,3 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
450 | 511 | 522 | 634 | 603 | 703 | 654 | 726 | 695 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
712 | 730 | 734 | 758 | 810 | 898 | 944 | 931 | 896 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
901 | 916 | 871 | 708 | 724 | 692 | 658 | 588 | 581 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
553 | 570 | 539 | 672 | 793 | 880 | 971 | 981 | 1 121 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 202 | 1 252 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2017 ferme le bistro du village mais en 2019 ouvre un « Comptoir de campagne », un commerce reprenant le projet d'une entreprise lyonnaise proposant du multiservice (pain, journaux, produits locaux, etc.) pour lutter contre la désertification[17].
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