Favières est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
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La commune de Favières, située à la frontière départementale des Vosges, d'une surface de 2 995 hectares, s'étend autour de la commune de Saulxerotte qu'elle enclave.
Fig 1 - Favieres (ban communal)
Arrosé par les ruisseau de Velle et de l'Aroffe[2], le territoire communal comprenait en 2011, d'après les données Corine land Cover, près de 75% de forêt, 13% de terres agricoles et moins de 2% de zones urbanisées[3].
Favières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (54,9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,7%), terres arables (12,5%), prairies (9,6%), zones urbanisées (1,8%), zones agricoles hétérogènes (0,6%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Ecclesia ad Faverias (1051); Juxta Faveires (1242); Faveres (1393); Faveires (1393); Favière (1408); Febvière (1546); Fawières (1550); Fabvières (1600) sont les graphies recensées par le dictionnaire topographique de Meurthe, sur les titres des seigneurs de Vaudémont essentiellement. E Grosse cite la forme latine de Fabariae[11] qu'emploie B Picart dans son pouillé ecclésiastique.
Favières est issu du bas latinfabareolae, dérivé du latinfaba ("fève"), donc «champ où l'on cultive des fèves». Les favières sont des champs de fèves, essentielles dans la nourriture du paysan[12].
La micro-toponymie permet de signaler quelques écarts historiquement intéressants:
SAINT-AMON , éc. et forêt, anc. ermitage, connu pour sa grotte;
TERRES-DE-L'HUILE (LES), cantons de terre au ban de Favières, dont le revenu était affecté à l'entretien de la lampe de l'église[13].
Histoire
Beaupré recense dans son ouvrage les témoignages relatifs à la présence gallo-romaine et mérovingienne[14].
Dès 1051, il y existait une chapelle ou un prieuré qui fut donné à l'abbaye de Poussay. Ce village faisait partie du domaine des comtes de Vaudémont qui le vendirent, pour partie, à différentes époques et y eurent une résidence[13],[15].
Croissance exceptionnelle de la population jusqu'au milieu du XIXesiècle, après les guerres et les épidémies des XVe, XVIe et XVIIesiècles.
Village réputé au XIXe pour ses poteries et ses ateliers d'ébénisterie[11].
Profession intermédiaire administrative de la fonction publique
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
En 2019, la commune comptait 597 habitants[Note 3], en diminution de 1,97% par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle: +0,38%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 000
1 102
1 059
1 118
1 163
1 272
1 182
1 153
1 143
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1 059
1 025
1 007
1 023
993
951
872
833
813
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
780
719
611
585
588
552
573
531
617
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2017
606
560
543
533
501
568
577
602
591
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
597
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
L'abbé Grosse dresse en 1836 dans son ouvrage un rapide portrait économique du bourg:
«Surface territ. , 3033 hect., dont 190 en forêts, 839 en terres arables, 81 en prés et 21 en vignes dont les produits sont peu vantés… On y voit aussi une tuilerie considérable, une poterie très renommée, dont les produits sont exportés au loin; un moulin à grains, un four à chaux, plusieurs carrières de pierres de taille, dont l'exploitation est difficile et qui paraissent extrêmement faibles; c'est ce qui fait que ces carrières ne sont pas aussi utiles qu'elles pourraient l'être...»[11]
indiquant ainsi l'appartenance de la commune au vignoble lorrain.
Secteur primaire ou Agriculture
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[22]), la commune de Favières était majoritairement orientée[Note 4] sur la production de céréales et d'oléagineux (auparavant polyculture et poly- élevage) sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 400 hectares (inférieure à la surface cultivable communale) en baisse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 370 à 200 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 8 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 5 unités de travail[Note 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Édifices civils
Deux maisons fortes XVIe.
Maisons XVe.
Moulin à eau début XIVe.
Lavoir monumental du village haut.
Base nautique.
Édifices religieux
Église Saints-Abdon-et-Sennen XVIIIe à trois nefs.
Chapelle du village haut XVIIIe/XIXe.
Quatre croix de chemin.
Ancien cimetière.
Personnalités liées à la commune
Village natal du docteur Ambroise-Auguste Liébeault, connu dans le cadre de l'histoire de l'hypnose et du magnétisme animal. Une plaque commémorative est apposée sur la façade de la maison où il est né: «Dans cette maison naquit le 16 septembre 1823 Liébeault Ambroise Auguste docteur en médecine, médecin modeste et homme de bien qui ouvrit une ère nouvelle aux sciences médicales en les dotant de sa découverte: l'application méthodique de la suggestion et du sommeil provoqué au traitement des maladies».
Patrie de Sébastien Bottin, (1764-1853), "père" de l'annuaire, et des frères Baillard, curés et vicaires de Favières qui tentèrent au XIXe de fonder un schisme à Saxon-Sion, sujet de La colline inspirée de Maurice Barrès.
Héraldique, logotype et devise
Blason
Burelé d'argent et de sable à trois pots de terre de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Orientation technico-économique de la commune: production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
Superficie agricole utilisée: superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
Unité de travail annuel: mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
E. Grosse, Dictionnaire statistique du departement de la meurthe: contenant une introduction historique..., Nabu Press (réimpr.2012) (1reéd. 1836) (ISBN1278248951 et 9781278248950, OCLC936241814, lire en ligne), p.21.
Marianne Mulon, Noms de lieux d’Île-de-France, Paris, Bonneton, (ISBN2862532207).
Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862, notamment PP 182
Jules Beaupré, Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle, époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes (lire en ligne), p.61.
Société d'archéologie lorraine. Auteur du texte, Mémoires de la Société d'archéologie lorraine, G. Crépin-Leblond (Nancy) Éditeur: R. Wiener (Nancy) (lire en ligne), P 298 -On croit que les comtes de Vaudémont avaient, à Favières, une maison, rendez-vous de chasse très-probablement, avantageusement située, à proximité de la forêt de Saint-Amon. On retrouve, dans cette localité, quelques
débris de cette maison, auxquels la tradition donne le nom pompeux de Château.
G. Hamm, Carte Archéologique de la Gaule. 54. La Meurthe-et-Moselle, Paris, 2005.
Articles connexes
Liste des communes de Meurthe-et-Moselle
Liens externes
«Favières», Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
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