Gélaucourt est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
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Gélaucourt | |
![]() La mairie. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Toul |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Colombey et du Sud Toulois |
Maire Mandat |
Michel Capdevielle 2020-2026 |
Code postal | 54115 |
Code commune | 54218 |
Démographie | |
Gentilé | Gillois, Gilloises [1] |
Population municipale |
58 hab. (2019 ![]() |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 27′ 19″ nord, 5° 59′ 25″ est |
Altitude | Min. 295 m Max. 395 m |
Superficie | 2,26 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Meine au Saintois |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Gillois.
Gélaucourt est un petit village de la campagne vallonnée du Saintois, à 9 km au sud-ouest de Vézelise et à 8 km à l'ouest de la colline de Sion. Le Rosières, ruisseau venu de Favières et coulant vers le Brénon, traverse la commune[2]. Arrosé par le ruisseau de Velle[3], le territoire communal de 231 hectares comprenait , d'après les données Corine land Cover, en 2011, 69 % de prairies, 2 % de forêt et 13 % de zones agricoles[4]. Il est desservi par la route départementale n° 5 .
Les documents historiques mettent en avant la réputation des sources de la commune[5].
Communes limitrophes
Gélaucourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (69 %), terres arables (14,2 %), zones agricoles hétérogènes (13,4 %), forêts (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Lou fié de Velaicort (1267) ; Gillocourt (1295) ; Gelocourt (1398) ; Gilocourt, Giloncourt (1408) ; Gilloncourt (1487) ; Velacourt (1492) ; Gellocourt (1550) sont les graphies recensées par le dictionnaire topographique de la Meurthe[13]. Conformément aux règles d'évolutions de la langue française, la première consonne oscille entre le [v] et le [g].
Le pouillé ecclésiastique de B. Picart cite la forme latinisée Gélacuria, reprise par H. Lepage.
Les documents historiques citent les écarts suivants :
Fermes ou Cense de Grolot (Groulot), Giroué et une métairie de Vermillère[14] qui se trouve de fait sur le territoire de la commune de Battigny, un moulin et une forge sont évoqués pour lesquels on trouve une mention Moulin René sur les cartes IGN[15].
Présence gallo-romaine : le répertoire de Beaupré reprend les découvertes d'Étienne Olry :
« Substructions avec monnaies et armes au lieu-dit Les neuves maisons, ancienne voie, appelée Chemin du Paradis (Olry)[16]»
Ainsi que l'écrit l'abbé Grosse dan son ouvrage de 1836[14], l'origine du village est incertaine, mais étroitement liée à ses voisins Battigny et Puxe :
«On ignore à quelle époque Gelaucourt a été bâti; la moitié de ce village avait pour paroisse l'église de Battigny, et l'autre moitié, l'église de Puxe. La chapelle de Gelaucourt, dédiée à St.- Florentin, n'avait point de titre paroissial. Le duc de Lorraine était seigneur de ce village, pour le comté de Vaudémont depuis 1594. »
On lit d'ailleurs dans ces documents que les habitants devaient nombre de services (garde, fauchage, etc.) tant aux château de Vaudémont qu'aux habitants de Battigny, pour lesquels ils ne recevaient parfois qu'une simple miche de pain.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1977 | ? | Michel Capdevielle[17],[18] | Ancien cadre | |
2014 | 2020 | Michel Capdevielle | ||
2020 | En cours | Michel Capdevielle[19] |
La commune est récompensée depuis 2005 par la distinction Grand Prix et quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris[20].
En 2007, Gélaucourt représentait la France au concours de l'Entente florale européenne, catégorie Villages. La commune a reçu une médaille d'argent[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2019, la commune comptait 58 habitants[Note 3], en diminution de 3,33 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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100 | 106 | 90 | 111 | 144 | 148 | 135 | 145 | 137 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
110 | 106 | 106 | 95 | 91 | 93 | 83 | 93 | 86 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
78 | 76 | 59 | 56 | 45 | 43 | 42 | 61 | 48 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 | 2015 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
41 | 29 | 32 | 32 | 45 | 57 | 58 | 58 | 64 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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58 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Henri Lepage donne quelques indications à caractère économique dans son ouvrage de 1843[26] que l'Abbé Grosse avait complété dans le sien :
«.Surf.territ.: 225 hect.; 162 en terres lab., 45 en prés, 5 en vignes. Un moulin …. le reste en pâtis, jardins (Grosse)..»
indiquant tous deux le caractère agricole voire modestement viticole de l'activité.
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[27]), la commune de Gélaucourt était majoritairement orientée[Note 4] sur l'élevage d'herbivores[Note 5] (auparavant sur l'élevage de Bovins) sur une surface agricole utilisée[Note 6] d'environ 7 hectares (en deçà de la surface cultivable communale) très variable depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail n'est que de 4. Il n'y avait plus que 2 exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 1 unité de travail[Note 7].
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Blason | Blasonnement : d'azur au dextrochère de carnation, vêtu de gueules, mouvant du flanc senestre, la main traversée par le dessus d'une flèche d'or la pointe en bas, le tout soutenu d'une biche gisante contournée d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :
Le Calvaire Saint-Florentin de Gélaucourt,[29]
« Les esprits se montaient autour de phénomènes supranaturels, comme les reliques de saint Amon à Saulxerottes ou comme les sources de Gélaucourt. ».