Battigny est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Ne doit pas être confondu avec Battignies ou Bantigny.
Cet article est une ébauche concernant une commune de Meurthe-et-Moselle.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Battigny | |
![]() Église Saint-Germain | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Toul |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Colombey et du Sud Toulois |
Maire Mandat |
Denis Thomassin 2020-2026 |
Code postal | 54115 |
Code commune | 54052 |
Démographie | |
Gentilé | Battigniens [1] |
Population municipale |
148 hab. (2019 ![]() |
Densité | 23 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 26′ 54″ nord, 5° 58′ 51″ est |
Altitude | Min. 296 m Max. 469 m |
Superficie | 6,41 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Meine au Saintois |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Village à flanc de coteau, Battigny est implanté aux sources d'affluents de la Velle[2] et du ruisseau du Moulin. D'après les données Corine land Cover, le territoire communal de 648 hectares se composait en 2011 de 34.5 % de forêts, 48.5 % de prairies et 17 % de terres agricoles.[3]
Gélaucourt | Laloeuf | |
Favières | ![]() |
Thorey-Lyautey |
Vandeléville |
Battigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,5 %), forêts (26,3 %), zones agricoles hétérogènes (13,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,2 %), terres arables (3,6 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
(Garsirius de) Bateneis (1176) ; Betegnex (1248) ; Betegniex (1292) ; Betigney (1293) ; Batigneix (1295) ; Betegnix (1317) ; Bethegney (1399) ; Bettegney (1398) ; Baptigney (1408) ; Baptigny (1487) ; Batigney (1500) sont les graphies recensées par le dictionnaire topographique de Meurthe[11].
Le pouillé du père Picart utilise la forme latinisée Battiniacus et cite les écarts de Grolot, Giroué et Vermillière dont seul ce dernier semble aujourd'hui situé sur le territoire communal moderne, toutefois les historiens postérieurs sont unanimes à lier les 3 hameaux de Lalœuf, Puxe, Velle et Souveraincourt et Gélaucourt, où l'on retrouve ces lieux-dits, dans leurs notices.
Beaupré précise dans son répertoire archéologique[12]:
«En Chazeaù (Chaseau sur la carte), vers 1856, la charrue brisa une urne funéraire renfermant des ossements»
Bien que l'abbé Grosse déplorait en 1822 de ne pas retrouver la hameau de Battigny sur les cartes à sa disposition lors de la rédaction de son ouvrage[13], un titre de l'abbaye de Clairlieu mentionne un seigneur Garsirius de Bateneis en 1176, ce qui fait écrire à Lepage[14] que, bien qu'il ne soit fait mention de ce village que dans un titre de 1556, son origine est beaucoup plus ancienne ; les comtes de Vaudémont, du domaine desquels il faisait partie, y avaient déjà, au Xe siècle, un château.
Il précise aussi anecdotiquement : « L'état du domaine nous apprend que les habitants de ce lieu, ainsi que ceux de Gelaucourt, qui dépendaient, avec eux, d'une seule mairie, étaient forcés d'assister aux exécutions de justice ; qu'ils devaient annuellement, en temps de paix, pour l'entretien des deux guets au château de Vaudémont, une rente de 46 fr. et qu'en temps de guerre, ils étaient tenus de se trouver en personne dans ce château pour en faire la garde, chaque fois ils en étaient requis par le capitaine. »
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1988 | ? | Antoine Vautrin | ||
mars 2001 | En cours | Denis Thomassin[15],[16] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Ancien cadre |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2019, la commune comptait 148 habitants[Note 3], en augmentation de 17,46 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
374 | 372 | 413 | 404 | 400 | 411 | 380 | 347 | 354 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
345 | 371 | 350 | 338 | 329 | 285 | 262 | 254 | 222 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
205 | 222 | 196 | 177 | 147 | 143 | 116 | 116 | 112 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
97 | 94 | 104 | 94 | 91 | 103 | 107 | 126 | 147 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
148 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Henri Lepage et E. Grosse donnent quelques indications à caractère économique dans leurs ouvrages de 1836[13] et 1843[14] sans s'accorder sur la surface totale de la commune :
« Surf.territ.: de 320 à 830 hect.; 200 à 286 en terres lab., 41 à 50 en prés, 4 en vignes de qualité médiocre, .. »
indiquant tous deux le caractère agricole voire modestement viticole de l'activité, l'un des deux historiens précise toutefois les rendements à cette époque : l'hectare semé en blé peut rapporter 15 hectolitres., en orge 12, en seigle et en avoine 15; planté en vignes 90. On y élève principalement des chevaux.
![]() |
Blason | Burelé d'argent et de sable, à la bande de gueules chargée de trois abeilles d'or. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |