Tramont-Saint-André est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Tramont-Émy et Tramont-Lassus.
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Tramont-Saint-André | |
![]() L'église Saint-André. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Toul |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Colombey et du Sud Toulois |
Maire Mandat |
Cyril Sanders 2020-2026 |
Code postal | 54115 |
Code commune | 54531 |
Démographie | |
Population municipale |
56 hab. (2019 ![]() |
Densité | 8,1 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 24′ 29″ nord, 5° 55′ 33″ est |
Altitude | Min. 352 m Max. 466 m |
Superficie | 6,88 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Meine au Saintois |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Les 3 villages de Tramont sont implantés dans la vallée de la rivière de l'Aroffe, qui s'étire juste après sa source à Beuveuzin (Tramont-Lassus), jusqu'à sa confluence à Aroffe, après Tramont-Saint-André.
Cette vallée appartient à un plateau relief qui la ceinture et configure l'hydrologie locale des différents ruisseaux , le territoire des 3 communes est essentiellement arrosé par l'Aroffe, sauf Tramont-Emy qui reçoit les eaux du ruisseau du Grand-Pré[1].
D’après les données Corine land Cover, le ban communal des trois bourgs de 1 672 hectares comprend en 2011, plus de 50 % de terres arables et de prairies, près de 43 % de forêt et 8 % de surfaces agricoles diverses[2] :
Village | Surface (ha) | Forêt (en%) | Surface | Agriculture (en%) | Surface | Terres arables (en%) | Surface | Prairies (en%) | Surface |
Tramont-Saint-André | 701 | 48,6 | 341 | 17,9 | 125 | 16,6 | 116 | 15,7 | 110 |
Tramont-Émy | 398 | 53,7 | 214 | 0,5 | 20 | 45,8 | 182 | ||
Tramont-Lassus | 573 | 27,4 | 157 | 23,6 | 135 | 49 | 281 | ||
totaux | 1672 | 43% | 711 | 8% | 125 | 16% | 271 | 34% | 573 |
Favières | ||
Aroffe Vosges |
![]() |
Tramont-Émy |
Soncourt Vosges |
Vicherey Vosges |
Tramont-Saint-André est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,6 %), zones agricoles hétérogènes (17,9 %), terres arables (16,7 %), prairies (15,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Attestée sous les formes Tramons ad fontem en 1235 ou 1335, Tramons-Lajux en 1352.
Ce toponyme signifie « au-delà de la montagne / colline ». Le complément de ce village a varié dans le temps, mais aussi bien ad fontem (la fontaine) que le complément actuel de Saint-André font référence à une fontaine dédiée à saint André se trouvant sur le territoire de la commune.
Les graphies recensées par le dictionnaire topographique de Meurthe sont pour les trois communes[10] :
TRAMONT-ÉMY : Tramont-Enmey, (1402) - Tramon, (1408) - Tramont-en-Meix, (1550) - Tramont-Enmy, (1719)
TRAMONT-LASSUS : Tramons-Lassus, (1374) - Tramont-Lasus, (1719) - Tramont-la-Sus, (1756)
TRAMONT-SAINT-ANDRÉ : Tramons adfontem, (1335) - Tramont-Lajux, (1352) - Tramont-la-Fonteinne, (1402) - Tramant-la-Jus ou Saint-André, (1756)
L'examen du relief dans la zone des 3 communes actuelles montre que cette implantation au creux d'une vallée encaissée (env. 350-400 m d'altitude) ceinturée par un plateau (altitude env. 450 m) avec des sommets autour de 480 à 495 m, explique facilement le nom commun aux trois villages TRAMONT. Celui-ci aurait pu signifier le "Bourg entre des monts" (comme pour Trémont, dans la Meuse), ou encore le "Village à travers les Monts" ou bien enfin "Par delà les Monts".
Jules Beaupré cite Olry dans son répertoire archéologique en indiquant la découverte d'artéfacts des époques gallo-romaines, voire ultérieures (Mérovingiens) sur le territoire des 3 communes de Tramont :
«Olry mentionne quelques tumuli sur la côte du Châtelet, et des vestiges de constructions gallo-romaines. Nombreuses sépultures au Tombois, dans des carrières. Au lieudit Côte de Vicheray, beaucoup de débris de tuiles et de pierres calcinées ; au Nord-Ouest, longues jetées de pierres.»[11]
Les sources historiques concernant ces bourgs sont plutôt rare et Henri Lepage en a fait un résumé assez synthétique dan son ouvrage sur la Meurthe vers 1850 :
«Les trois villages de Tramont faisaient partie du domaine temporel du chapitre de la cathédrale de Toul, lequel y possédait des droits seigneuriaux , Tramont-Emy est mentionné dans plusieurs livres du XIVe siècle ; (actes de vente, de peu d'importance). Le nom de Tramont-Lassus , ne se trouve dans aucun ancien document. Quant à Tramont-Saint-André, anciennement Tramont-la-Jus, et en latin Trasmons ad fontem, il en est parlé dans une charte du mois d', par laquelle Roger de Marcey, évêque de Toul, déclare que Milon, chevalier de Battigny, a vendu au chapitre de la cathédrale ce qu'il avait à Tramant-la-Jus (quidquit habebat apud Trasmons ad fontem). Un autre titre, de 1362, fait mention du droit de morte-main auquel étaient soumis les habitants de ce village. On trouve, enfin, à la date du , une lettre par laquelle Antoine de Lorraine, comte de Vaudémont, affranchit un nommé Jean Poiré, de Tramont (sans autre indication), et sa femme, venant demeurer à Houdreville, de tous traits, tailles et servitudes, moyennant une pinte de cire pesant trois livres, payable à la recette du comté..»[12]
Le 1870, l'état major du maréchal De Mac-Mahon est à Tramont-Lassus et sa brigade à Tramont-Emy[13].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Xavier Flament | ||
mars 2008 | mai 2020 | Jacky Thomas | ||
mai 2020 | En cours | Cyril Sanders [14] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2019, la commune comptait 56 habitants[Note 3], en diminution de 1,75 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
264 | 300 | 278 | 254 | 294 | 325 | 296 | 300 | 314 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
294 | 305 | 295 | 291 | 282 | 255 | 260 | 242 | 228 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
208 | 208 | 160 | 149 | 130 | 111 | 122 | 94 | 94 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
76 | 68 | 53 | 50 | 42 | 51 | 56 | 59 | 56 |
H Lepage donne dans sa notice sur les 3 bourgs, quelques indications sur l'activité économique avant la première guerre mondiale, en précisant les surfaces concernées reprises dans le tableau ci-après :
« L'hectare semé en blé et seigle peut rapporter 7 hectol., en orge et avoine 9. Poulains, veaux et moutons. Deux moulins à grains.. »[19]
Village (en 1843) | Surface
totale (ha) |
Labours | Près | Bois | Vignes |
---|---|---|---|---|---|
Tramont-Émy | 391 | 167 | 21 | 177 | 0 |
Tramont-Lassus | 575 | 364 | 52 | 0 | 159 |
Tramont-Saint-André | 907 | 558 | 18 | 330 | 1 |
totaux | 1873 | 890 | 91 | 507 | 160 |
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[20]), les 3 communes de Tramont (Emy, Lassus et St-André) était majoritairement orientées [Note 4] sur la production de bovins (pour le lait ou la viande) et la production porcine (auparavant sensiblement la même production ) sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 388 hectares (inférieure à la surface cultivable communale) en nette diminution depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est nettement réduit de 1110 à 701 entre 1988 et 2010. Il y avait encore 8 (27 en 1988) exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 11 unité(s) de travail[Note 6], (jusqu'à 28 auparavant) ce qui plaçait la commune parmi les rares dont l'activité agricole s'était resserrée mais maintenue.
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Blason | |
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Détails |
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