Lalœuf est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
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Lalœuf | |
![]() Église Saint-Rémy de Puxe | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Nancy |
Intercommunalité | Communauté de communes du pays du Saintois |
Maire Mandat |
Olivier Bergé 2020-2026 |
Code postal | 54115 |
Code commune | 54291 |
Démographie | |
Gentilé | Laloviciens, Lalovisiennes [1] |
Population municipale |
291 hab. (2019 ![]() |
Densité | 27 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 27′ 37″ nord, 6° 00′ 58″ est |
Altitude | Min. 279 m Max. 405 m |
Superficie | 10,68 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Meine au Saintois |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Arrosé par le ruisseau de Velle[2], le territoire communal de 1 100 hectares comprenait , d'après les données Corine land Cover, en 2011, 73 % de prairies, 12 % de forêt, 10 % de zones agricoles et 5% de zones urbanisées.[3] Il est desservi par les routes départementales 5 et 55.
Communes limitrophes
Dolcourt | Goviller | Vitrey |
Favières | ![]() |
Ognéville |
Gélaucourt, Battigny |
Thorey-Lyautey, Etreval | |
Enclave : Puxe,Velle,Souveraincourt |
Lalœuf est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,3 %), terres arables (28,7 %), forêts (12,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), zones urbanisées (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Le nom du village était jadis l'Alœuf, c'est-à-dire l'alleu (terre franche)[11] parfois orthographié Laluef dans les anciens textes[12].
Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Unité[13].
Présence gallo-romaine : Beaupré mentionne dans son ouvrage les artéfacts relatifs à cette période découverts sur le ban de la commune[14] :
«.Près du hameau de Puxe, pointes de flèches en silex et poteries, près du hameau de Velle, monnaies gauloises…»
Le village est formé par la réunion des trois hameaux de Puxe, Velle et Souveraincourt. Dès l'année 1298, le comte Henri III de Vaudémont met ces hameaux sous sa coupe en établissant la grande féauté (fidélité) à son profit. René II assouplira le joug en abolissant les mains-mortes en 1491[15].
Toutefois c'est bien le hameau de Puxe le plus ancien puisque Hugues I, de Vaudémont, donna à l'église de Belval, en 1123, les deux tiers des revenus des dîmes et fonda , la même année près de Gélaucourt un prieuré pour 6 religieux bénédictins (lieu-dit six-maisons)[16]
Au XVIIe siècle la seigneurie appartient à Henriette de Vaudémont-Lixheim sœur de Charles lV de Lorraine qui la donne à son intendant Christophe de Lescamoussier décédé en 1659, Son épouse Catherine Fournier a son tombeau dans le chœur de l'église.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | En cours (au 27 mai 2020) |
Olivier Bergé[17],[18] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Technicien |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2019, la commune comptait 291 habitants[Note 3], en diminution de 0,34 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
475 | 271 | 424 | 512 | 520 | 541 | 514 | 560 | 566 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
493 | 510 | 480 | 475 | 452 | 437 | 416 | 410 | 409 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
361 | 325 | 280 | 273 | 278 | 286 | 276 | 275 | 253 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
229 | 185 | 180 | 207 | 233 | 284 | 298 | 292 | 290 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
291 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Dan son ouvrage, H Lepage donne quelques indications sur l'économie du village en 1862[11]. :
«....855 hect. en terres lab., 148 en prés, 5 en vignes, 66 en bois. L'hectare semé en blé,seigle et avoine, peut rapporter 10 hectol., en orge 8. Chevaux, bœufs et vaches...»
indiquant par la-même sa nature agricole et modestement viticole
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[22]), la commune de Laloeuf était majoritairement orientée[Note 4] sur la production de bovins (auparavant production de bovins et de lait ) sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 1034 hectares (égale à la surface cultivable communale) quasi stable depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 1567 à 1388 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 9 exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 14 unité(s) de travail[Note 6],(20 exploitations/28 unités de travail en 1988),l'activité agricole a persisté dans ce secteur de l'élevage.
![]() |
Blason | Blasonnement : de gueules au pal d’argent accompagné de deux colombes du même tenant dans leur bec une ampoule d’or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
« Des jugementz rendus par lesdictes féaultés particulières, l'appellation en ressortit à la grande féaulté establie aux cinq villages du l'Alloeuf, composée de deux mayeurs de Puxe, Velle et Souveraincourt, de Battigny et Gellocourt, et de douze autres personnes desdits villages ad ce recettes et jurées par ledit bailly ou son lieutenant général, le sieur-procureur général présent à la nomination des habitants desdits villages. Et debvront avoir, pour leurs salaires et despens de chacune journée, chacun un franc. ».