Vandeléville est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Vandeléville | |
![]() Vue générale sur Vandeléville | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Toul |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Colombey et du Sud Toulois |
Maire Mandat |
Claude Deloffre 2020-2026 |
Code postal | 54115 |
Code commune | 54545 |
Démographie | |
Population municipale |
211 hab. (2019 ![]() |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 25′ 41″ nord, 5° 59′ 41″ est |
Altitude | Min. 293 m Max. 485 m |
Superficie | 9,86 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Meine au Saintois |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Vandeléville se situe à 30 km au sud de Nancy, tout près du département des Vosges, et à seulement 15 km de la ville de Vézelise. D'après les données Corine Land Cover le territoire communal de près de 1 000 hectares comprenait en 2011, plus de 56 % de forêts, 41% de prairies et terres arables et 2.7 % de zones urbanisées[1]
Le ban communal est arrosé par le ruisseau du Moulin (3,656 km) et le ruisseau de l'Etang de Vandeleville (2,791 km )[2] Le village , qui est desservi par les routes départementales 5 et 12 vers Colombey, prend place dans un vallon à la confluence des ruisseaux, au pied d'une ligne de côte qui s'enfonce au sud-ouest dans la forêt.
Favières | Battigny | Thorey-Lyautey |
Tramont-Émy | ![]() |
Dommarie-Eulmont |
Tramont-Lassus | Fécocourt |
Vandeléville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,3 %), prairies (26,1 %), terres arables (14,9 %), zones urbanisées (2,7 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Beaupré signale dans son répertoire archéologique :
« En 1798, découvertes de sépultures au pied de la hauteur, substructions et médaille d'Antonin. D'autres monnaies ont été trouvées, il y a environ 50 ans, dans des carrières situées au sommet du mont Curel. Aux lieudits Herchamp, au pied de Framont, vestiges de constructions gallo-romaines (Olry). »[10]
H Lepage trace dans son dictionnaire des communes de Meurthe[11] un rapide portrait de l'histoire communale.
«l'évêque Pibon de Toul confirma en 1075 le prieuré de Vandeléville fondé par Dame Richarde. Plus tard le comte de Vaudémont, Hugues, donna à son fils ainé les droits de cette terre, seigneurie qui fut érigée en comté en 1723 en faveur de Jean-Philippe, comte de Cardon-Vidampierre[12] (prieuré du chapitre de Saint-Léon de l'Abbaye Saint-Léon de Toul )»
Il signale également la destruction d'un village plus ancien (Raville ou Roville) antérieurement situé entre les chemins de Fécocourt et d'Eulmont.
«Dans les villages de Grimonviller, de Fécocourt, de Vandéleville. etc., pas une femme, depuis la jeune fille jusqu'à la grand'mère, n'eût, jadis, manqué à un usage aujourd'hui disparu avec les lugubres appareils qui l'avaient déterminé. Dès qu'il arrivait à l'une ou à l'autre de passer, — ce qu'elles redoutaient fort, — devant les bois de justice, potences plantées par les seigneurs à un angle de leur territoire, vite elles se signaient en prononçant cette exclamation répulsive : « Dieu me préserve de tes pieds et de tes mains ! » En ces mots, jetés avec un effroi sincère, elles faisaient allusion et s'adressaient mentalement au bourreau, qui s'aide des pieds et des mains pour lancer le patient dans l'éternité. »
F. FERTIAULT.[13]
Ecclesia de Wandelini villa (1091), Wandini villa (1105), Wandelainvilla (1235), Vendeivilla (1240), Wandelenville (1291), Wandeleinville (1318), Wandelainville (1398), Wandelainvilla et Wandelevilla (1408), Wandellainville (1408), Vandellainville (1500), Vandlainville (1600), sont les différentes graphies du nom de la commune recensées par le dictionnaire topographique de la Meurthe[11].
En lorrain roman, Vandeléville se prononce Vòdneyville ou Wèdlèvil.
Un lieu-dit la chapelle, au sud de la commune, dans le vallon du ruisseau du Moulin indique l'existence probable d'un culte ancien christianisé à la source de ce cours d'eau.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2005 | Gérard Schneider | DVD | |
2005 | En cours (au 5 juillet 2020) |
Claude Deloffre [14] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Ex UMP-LR |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2019, la commune comptait 211 habitants[Note 3], en augmentation de 1,44 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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494 | 537 | 607 | 566 | 710 | 598 | 615 | 580 | 561 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
551 | 517 | 514 | 519 | 580 | 494 | 463 | 428 | 422 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
447 | 419 | 350 | 339 | 324 | 283 | 269 | 225 | 212 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 |
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215 | 198 | 165 | 189 | 202 | 198 | 211 | 210 | 211 |
H Lepage signale dans son dictionnaire des communes de Meurthe :
Surf. territ. : 591 hect. en terres lab., 40 en prés, 18 en vignes, 455 en bois. L'hectare semé en blé et orge peut rapporter 15 hectol., en seigle et avoine 18; planté en vignes 65. Porcs. Culture des céréales. Moulin à grains et tuilerie[11].
indiquant les traditions agricoles et viticoles de la commune au XIXe siècle
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[19]), la commune de Vandeléville était majoritairement orientée [Note 4] sur la production de bovins (Viande) (auparavant production de bovins et de lait ) sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 200 hectares (inférieure à la surface cultivable communale) en nette diminution depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 498 à 205 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 5 exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 4 unité(s) de travail[Note 6]. (15 exploitations/15 unités de travail en 1988)
les habitants étaient surnommés «les coluvris» en lorrain roman ce qui signifie les couleuvres[21]. On faisait ainsi allusion à une prétendue paresse des habitants.
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