Colombey-les-Belles est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Colombey (homonymie).
Cet article est une ébauche concernant une commune de Meurthe-et-Moselle.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Colombey-les-Belles | |
![]() Entrée du village par la D 674. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Toul |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Colombey et du Sud Toulois (siège) |
Maire Mandat |
Benjamin Voinot 2020-2026 |
Code postal | 54170 |
Code commune | 54135 |
Démographie | |
Gentilé | Colombéens, Colombéennes [1] |
Population municipale |
1 449 hab. (2019 ![]() |
Densité | 82 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 31′ 42″ nord, 5° 53′ 53″ est |
Altitude | Min. 282 m Max. 406 m |
Superficie | 17,59 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Meine au Saintois |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-colombeylesbelles.fr |
modifier ![]() |
D'après les données Corine Land Cover, le territoire communal de 1761 hectares comprenait en 2011, près de 44 % de terres arables, 52 % de forêts et 3,8 % de zones bâties.[2] Le ban communal n'est arrosé par aucun cours d'eau recensé par le Sandre mais plusieurs résurgences, appelées « deuilles », et autres phénomènes karstiques sont observables sur le territoire de la commune. Ces phénomènes sont, plus globalement, dispersés sur une ligne allant de Pierre-la-Treiche, au nord, à Removille, au sud, le long d'une série de failles et d'accidents tectoniques locaux[3].
Comme d'autres communes dans la région touloise, Colombey a été le lieu de productions manufacturées à base d'argile étant donné la disponibilité de l'eau (nombreux puits) et surtout de matière première : l'argile de la Woëvre. Une tuilerie a fonctionné sur ce territoire[4]
Communes limitrophes
Barisey-la-Côte | Bagneux | Allain |
Barisey-au-Plain | ![]() |
Crépey |
Autreville | Selaincourt |
Colombey-les-Belles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,3 %), terres arables (26,2 %), prairies (14,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,2 %), zones urbanisées (4,7 %), cultures permanentes (1,9 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Les différentes graphies recensées par le dictionnaire topographique de la Meurthe sont les suivantes :
Le pouillé ecclésiastique de B Picart utilise la forme latinisée Columbarium.
Le territoire communal porte également plusieurs micro-toponymes significatifs de l'histoire (Voie des sauniers, le Bel Allain, les essarts) en référence à l'activité humaine . (transports du sel sur l'ancienne voie romaine, site d'etablissement agricole gallo romain dévasté lors de la chute de l'empire romain, défrichage des bois - essarter -) Fig 1
Il existe dans la commune de nombreux vestiges de substructions gallo-romaines[13] comme l'indique Beaupré dans son répertoire archéologique :
«Restes de villas romaines, au Coin Jeanmaire, à la Sarrazinière, au Charmois, au Trou de l'Ecoufol(t), à l'Hamonvelle, au Haut de Charmette et Sous le taillis. En 1840, aux Raies-montants, substructions, parmi lesquelles on recueillit des fers de lances, des sabres et des monnaies romaines.»
H Lepage dresse une synthèse rapide de l'histoire communale dans son dictionnaire topographique de la Meurthe, il y précise notamment[14]:
«Le bourg de Colombey est très-ancien : il en est parlé dans une charte de Charles-le-Chauve en faveur de l'abbaye de St.-Epvre, au IXe siècle, dans une lettre de saint Gauzelin (941), qui donne l'église de Colombey à cette même abbaye.»
En 1305, la seigneurie de Colombey fut acquise par un nommé Albert ou Aubers de Toullon qui acheta à Jean de Blainville tout ce qu'il y avait à Allain et Colombey.
Aubers de Toullon était chargé de protéger et de défendre les droits des communautés religieuses des villes et des habitants. En contrepartie, il avait droit à des redevances en nature et en argent[15].
Plus tard en 1306, l'empereur Henri IV donne une partie des revenus communaux à l'abbaye de Senones, puis en 1596, Jacques de Tavagny, abbé de Saint-Èvre de Toul, obtient du Duc de Lorraine l'autorisation d'établir une foire 3 fois par an (moyennant le tiers des taxes sur les échanges commerciaux de cette foire)[14]
Cette activité économique sera confirmée par un arrêt du conseil du roi Stanislas en 1755[14].
En 1306, il y eut à Colombey une assemblée composée des plus grands seigneurs de la province (avec le Duc de Lorraine Thiébaud et l’évêque de Toul entre autres), assemblée dans laquelle il fut réglé que «les fils et filles d’un fils aîné d’un duc de Lorraine, décédé, avant son père, hériteraient du duché de Lorraine, à l’exclusion des frères du duc régnant et des autres héritiers, quels qu’ils fussent»[16].
En 1626, la peste sévit sur Colombey, et le village n'échappe pas aux misères de la guerre de Trente Ans. Les habitants abandonnent leur village à cause également des violences de la guerre.
Les troupes Prussiennes et Russes furent de passage à Colombey en 1814, environ 10 000 soldats ayant logé dans le village entraînèrent de lourdes charges pour les habitants.
Colombey-les-Belles connut l'arrivée et l'occupation des prussiens durant la guerre franco-allemande de 1870.
De 1917 à 1919 est créé temporairement l’aérodrome de Colombey-les-Belles (en), pour les besoins opérationnels de l'aviation du corps expéditionnaire américain. Y est établi le First Air Depot. C'est la plus grande structure américaine de l’Air Service dans la zone de combat du front occidental, et sans doute une des plus importantes stratégiquement, équipant et soutenant chaque unité combattante. Après le démantèlement des installations en 1919, les terrains sont rendus à l'agriculture.
Lors de l'Occupation entre 1943 et 1944, un groupe de résistance se forme au sein de la brigade de Gendarmerie de Colombey-les-Belles. C'est l'adjudant L'Esprit qui commande les actions de la résistance dans ce secteur avec l'adjoint de chef de secteur Mr. Marcus Roger. Les actions entreprises seront du sabotage de voies ferrés et de lignes de force, du transport d'armes et de munitions et des parachutage.[réf. nécessaire]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Jacqueline Valter | UMP | |
mars 2008 | mai 2020 | Annie Florentin[17] | Professeure du secondaire et technique | |
mai 2020 | En cours | Benjamin Voinot[17],[18] | Commerçant |
Lors du premier tour des élections municipales de 2020, la liste du candidat Benjamin Voinot est élue au premier tour avec 81,34 % des voix, contre 18,65% des voix pour la liste du candidat Jean-Claude Ollichon.
La participation à cette même élection était de 54,42 %.
L'abstention était de 45,58 %.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].
En 2019, la commune comptait 1 449 habitants[Note 3], en augmentation de 1,26 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
790 | 725 | 837 | 766 | 880 | 967 | 970 | 1 037 | 1 086 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 010 | 983 | 919 | 918 | 1 002 | 928 | 843 | 800 | 773 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
741 | 701 | 675 | 628 | 614 | 572 | 711 | 622 | 685 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
723 | 816 | 949 | 1 080 | 1 283 | 1 390 | 1 378 | 1 345 | 1 448 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 449 | - | - | - | - | - | - | - | - |
E. Grosse indique dans son ouvrage, vers 1836 :
« Surface territ. 1659 hect.-, dont 717 en forêts, 65o en terres labour.,42 en prés et 21 en vignes.. »[23]
le village avait donc une tradition agricole et viticole.
Une activité industrielle s'est tenue sur le ban de la commune entre 1919 et 1925 quand un natif de la commune d'Allamps, Robert Serf a créé une entreprise de construction d'automobiles auparavant située au numéro 19 de la place de la mairie avant son déménagement à Vandœuvre-lès-Nancy en 1925 : la société Serf et Didier.
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[24]), la commune de Colombey-les-Belles était majoritairement orientée[Note 4] sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant même production) sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 391 hectares (inférieure à la surface cultivable communale) en légère baisse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est renforcé de 313 à 491 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 4 (7 auparavant) exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 5 unité(s) de travail[Note 6]. (10 auparavant)
Claude Nicolas Bastien , ordonné prêtre en 1751, a obtenu le grade de « Docteur en Théologie » puis le 7 avril 1789, député du clergé aux États Généraux[25].
« Aubers de Toullon doit avoir ens villes d'Alleins et de Colanbey en lai justice, ens rentes et en signoraiges d'icelles.Primierement li diz Aubers at les parties ens rentes des homes dou grant ban des dous villes, c'est ai saivoir que chacuns doit trois foix rente l'année, c'est ai saivoir : a la mi Kareme : 6 deniers pour chacun beut traiant et autetant pour lou chivaul raant ; Ii vaiche osouze : .6. deniers ;pour lou menue beste : .1. denier ; pour lou veil et pou lou pollain sourannei: et autetant a la foeire ai Toul. ... ».
Sur les autres projets Wikimedia :