Crépey est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
Crépey | |
Rue de l'Église à Crépey. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Toul |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Colombey et du Sud Toulois |
Maire Mandat |
Daniel Thomassin 2020-2026 |
Code postal | 54170 |
Code commune | 54143 |
Démographie | |
Gentilé | Crépeyens [1] |
Population municipale |
391 hab. (2019 ![]() |
Densité | 19 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 31′ 43″ nord, 5° 58′ 20″ est |
Altitude | Min. 297 m Max. 434 m |
Superficie | 20,9 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Meine au Saintois |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune d'une superficie de 2139 hectares est arrosée par le ruisseau d'Uvry sur plus de 2 km.[2] D'après les données Corine Land Cover, le territoire communal comprenait en 2011, près de 55 % de terres arables et prairies, 44 % de forêts et 1.3 % de zones bâties[3].
Communes limitrophes
Allain | Thuilley-aux-groseilles | Germiny |
Colombey-les-Belles | ![]() |
Thélod |
Colombey-les-Belles | Selaincourt | Dolcourt Goviller |
Crépey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,7 %), terres arables (33,6 %), prairies (11,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %), zones urbanisées (1,3 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Une mention ancienne de Crépey est Crespiacus en 869[11]. Les noms latins de Crépey furent Crepeium et Crepiacum[12].
Le pouillé ecclésiastique de B Picart utilise la forme latinisée Crepeium.
Un plan des bois de Crépey fut demandé à un arpenteur en 1726, de nombreux micro-toponymes y figurent[13] qui existent encore : La Champelle, Le Charmé, Les côtes, Corcieux.(Fig1)
Les habitants sont surnommés « Crépey les faous »[14].
Des traces d'occupations anciennes ont été mises en évidence sur le territoire communal (lieu dit les Tuilottes) et versées au musée lorrain de Nancy, les artéfacts ont peut-être été abimés lors de son incendie en 1870[15].
D'après les chroniques il y aurait un établissement gallo-romain au lieu dit La Ferté[16]
Les chroniques historiques font remonter la fondation du village au IXe siécle ainsi que le précise Lepage :
«.Dans une charte de l'évêque Frotaire, de 856, en faveur de l'abbaye St. Epvre de Toul; ce prélat donna aux religieux l'église de Crépey (basilicam de Crepiaco)»[12]
En 936, l'empereur Othon accorde le patronage de la cure.
En 1280, un Vautrin de Crévéchamps (écuyer) reçoit des revenus de cette commune en échange de six semaines de garde par ses soins à Einville.
Le village fut traversé par les troupes en opération lors de la guerre de 1870[17]. et des habitants cités lors du premier conflit mondial :
«M. l'abbé Bourguignon, curé de Crépey. - Le 28 avril 1918, cité à l'Ordre du 1210 Régiment d'Artillerie lourde (Ordre no 251) « Excellent serviteur, a toujours et partout fait son devoir, a été blessé deux fois dans l'exercice de ses fonctions de brigadier-brancardier(...))»[18]
Le 20 juin 1940, le 132e RIF forme un dernier « carré » face à l'avance allemande[réf. nécessaire].
La commune abrita un dépôt de munitions de l'armée de l'air. Utilisé dès 1919, il est achevé en 1936 puis fermé le . Il porta les noms suivants : Compagnie de Munitions 642, DRMu 04.651, ESMu 04.651. Il faisait partie a sa dissolution de l'Établissement principal des munitions Alsace-Lorraine[19].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Robert Simon | ||||
André Marchal | ||||
avant 1988 | Raymond Jénin | |||
mars 2001 | Jean-Marie Marchal | |||
mars 2001 | mai 2020 | Andrée Rouyer[20] | Retraitée de la fonction publique | |
mai 2020 | En cours | Daniel Thomassin[20],[21] | Ancien ouvrier |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2019, la commune comptait 391 habitants[Note 3], en augmentation de 2,89 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
726 | 777 | 827 | 878 | 926 | 991 | 976 | 955 | 981 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
880 | 913 | 817 | 817 | 765 | 725 | 721 | 630 | 561 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
536 | 527 | 455 | 421 | 369 | 357 | 413 | 415 | 357 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 |
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347 | 314 | 297 | 274 | 272 | 326 | 341 | 380 | 397 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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391 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Lepage précise dans sa notice sur ce bourg et pour la période du XIXe siècle : « Surf. territ. :1,075 hect. en terres lab., 122 en prés, 54 en vignes, 720 en bois. L'hectare semé en blé peut rapporter 10 hectol. 50 litres, en orge 15, en seigle 11, en avoine 18; planté en vignes 50. On y élève des bêtes à cornes et des chevaux. Il y a plusieurs carrières de pierres de taille[12]. » Le village avait donc une tradition agricole et viticole, mais a possédé un artisanat de la pierre.(les Poirières, probable altération de pierrièr(es))[16]
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[26]), la commune de Crépey était majoritairement orientée[Note 4] sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant même production ) sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 490 hectares (surface cultivable communale) en forte baisse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 778 à 346 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 5 (14 auparavant) exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 6 unité(s) de travail[Note 6]. (19 auparavant)
[Information douteuse]L'aumônier Paul Crépey participa au XVIIIe siècle à la reconstruction de l'église de Crepey. Il dirigea les travaux et s'assura qu'ils aboutissent. Son nom fut donné à la commune lors de sa mort en 1815. Après son décès, une messe était célébrée chaque année en son honneur mais il semble que cette tradition se soit perdue.
Anecdote dont on ne peut que fortement douter, puisqu'en 1800 Crépey s'appelait déjà Crepei. De plus les noms latins de Crépey furent Crepeium et Crepiacum. Sources : Notice de la Lorraine de Dom Calmet, paru en 1840 chez Mme George à Lunéville, lire p.249: Crepei et Germini: Crepei, Crepiacum, est la mère église de Germini, Germiniacus, ou Grimaldi Vicus, ou Grimaldi Vicinum. Crepei, village de Lorraine, diocède de Toul, situé à quatre lieues de Nancy; l'église est dédiée à la Nativité Notre-Dame. Collateur, l'abbé de Saint Evre ; décimateur, le curé pour un tiers dans les grosses et menues dîmes, l'abbé de St. Evre pour les deux autres tiers. Seigneur, l'abbé de St-Evre, bailliage et cour souveraine de Nancy.(...)le nom de Crepei, Crepiacum, se trouve dans de très anciennes chartes(...). Les chapelles de Saint Jean Baptiste et de Saint Jean l'Evangéliste, fondées dans l'église de Crepei, sont unies ; le revenu est de douze écus.
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Blason | D'or au pairle réduit courbé de gueules accompagné en chef d'un fer à cheval de sable, à dextre d'un arbre de sinople et à senestre d'une gerbe de blé du même ; au chef ondé d'azur chargé d'un alérion d'argent accosté à dextre d'un caillou d'argent et à senestre d'un grelot du même. |
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Détails | Blason adopté par la commune en septembre 2011. |
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« il y eut au moins un domaine rural sur notre territoire « une villa ». D’après l’abbé Rey (Bulletin paroissial, 1902), ce domaine était situé sur le lieu-dit « grimauvoisin », près de « la Ferté ». ».