Germiny est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
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Germiny | |
![]() Maison-forte de Germiny-Haut. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Toul |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Colombey et du Sud Toulois |
Maire Mandat |
Patrick Dethorey 2020-2026 |
Code postal | 54170 |
Code commune | 54223 |
Démographie | |
Population municipale |
218 hab. (2019 ![]() |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 32′ 54″ nord, 5° 59′ 52″ est |
Altitude | Min. 294 m Max. 443 m |
Superficie | 11,85 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Meine au Saintois |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Village à flanc de coteau.
D'après les données Corine land Cover, le territoire communal de 1 185 hectares se composait en 2011 de près de 25 % de forêts, 10 % de prairies et 65 % de surfaces agricoles[1]. Le village est arrosé par le ruisseau de l'Arot (Ar) sur plus de 5 km[2].
Thuilley-aux-Groseilles | Viterne | |
![]() |
Marthemont | |
Crépey | Goviller | Thélod |
Germiny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,3 %), forêts (23 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), prairies (9,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Dominique E Olry a signalé des tumulus dans les bois de la commune, information que Beaupré reprend dans son répertoire archéologique en plus d'indices d'occupation gallo-romaine en quelques lieux-dits : la Grande Woivre, au Haut de l'haie, au Jardin carré, sur Le mont, au lieudit l'Enfer, Au-dessus du moulin au bas[11]...
H Lepage résume ainsi l'histoire du village dans la notice de son ouvrage :
«Le village de Germiny (Grimaldi vicus, Grimaldi vicinum, dans les titres de l'abbaye de St.-Epvre de Toul), remonte à une époque éloignée ; il y avait trois châteaux que les seigneurs du lieu avaient fait bâtir en 1246. Cette terre a donné son nom à une illustre famille de l'ancienne chevalerie, qui a subsisté pendant plusieurs siècles. En 1510, Hugues de Germiny fut régent de Lorraine pendant l'absence du duc Thiébaut; Henri fut élu évêque de Verdun en 1549. Cette maison s'est éteinte au XVe siècle, par la mort d'Odot de Germiny, qui fut tué à la funeste bataille de Bulgnéville...»[12]
Le village s'appelait donc aussi Germiny-les-Trois-Châteaux, ils se nommaient (Haut, Emmy et Bas) et dans la tradition orale : Germiny aux belles filles.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
juin 1995 | 13 mars 2018 (Décès) | Christian Huin | Sans étiquette | |
juin 2018 | En cours (au 3 juillet 2020) |
Patrick Dethorey[13],[14] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Agriculteur sur moyenne exploitation |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2019, la commune comptait 218 habitants[Note 3], en augmentation de 18,48 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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604 | 587 | 583 | 590 | 614 | 605 | 605 | 611 | 618 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
572 | 553 | 526 | 500 | 461 | 444 | 400 | 381 | 375 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
360 | 321 | 277 | 258 | 240 | 228 | 219 | 224 | 245 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
204 | 174 | 174 | 179 | 180 | 210 | 189 | 208 | 218 |
Henri Lepage et E. Grosse[19] donnent quelques indications à caractère économique dans leurs ouvrages de 1836 et 1843 sans s'accorder sur la surface totale de la commune :
« Surf. territ. : 341 à 608 hect. en terres lab., 117 en prés, 45 à 54 en vignes, 557 à 819 en bois. L'hectare semé en blé et orge peut rapporter 15 hectol., en seigle 10, en avoine 25 : planté en vignes 65 dont on parle peu. On y élève principalement des porcs. Un Moulin et une Tuilerie...»[12]
indiquant tous deux le caractère agricole voire modestement viticole de l'activité.
Comme d'autres communes dans la région touloise, Germiny a été le lieu de productions manufacturées à base d'argile étant donné la disponibilité de l'eau (nombreux ruisseaux) et surtout de matière première : l'argile de la Woëvre. Une tuilerie a fonctionné sur ce territoire[20]
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[21]), la commune de Germiny était majoritairement orientée[Note 4] sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant même production ) sur une surface agricole utilisée[Note 5] d'environ 972 hectares (surface cultivable communale) en légère augmentation depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 738 à 700 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 6 (11 auparavant) exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 10 unité(s) de travail[Note 6]. (18 auparavant)
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Blason | Écartelé : au premier et au quatrième d'azur à l'ombre d'argent posé en fasce, au deuxième et au troisième aussi d'azur à l'écusson d'argent. |
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Détails | Cette maison s'est éteinte au XVe siècle, par la mort d'Odot de Germiny, qui fut tué à la funeste bataille de Bulgnéville. Elle portait d'azur à l'écu d'argent mis en cœur. (Lepage) |
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« Il ne reste plus du château que le pied d'un immense donjon qui occupait un des angles de l'enceinte carrée, quelques traces des fossés et une partie des trois tours rondes qui défendaient les autres angles. Un château de plaisance avait été construit, au XVIIIe siècle, dans l'intérieur de l'enceinte; il a été démoli, et des maisons particulières se sont élevées sur ses fondements. ».