Thélod est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
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Thélod | |
![]() La Mairie | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Nancy |
Intercommunalité | Communauté de communes Moselle et Madon |
Maire Mandat |
Anne-Marie Rothon 2020-2026 |
Code postal | 54330 |
Code commune | 54515 |
Démographie | |
Population municipale |
250 hab. (2019 ![]() |
Densité | 23 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 32′ 47″ nord, 6° 02′ 46″ est |
Altitude | Min. 243 m Max. 446 m |
Superficie | 10,76 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Meine au Saintois |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Village à 24 km de Nancy, 11 km de Vézelise.
D’après les données Corine Land Cover, le ban communal de 1 084 hectares comportait en 2011 plus de 35 % de terres arables et de prairies, près de 27 % de forêt, 35 % de surfaces agricoles diverses, et 3 % de zones urbanisées.
Le territoire est arrosé par plusieurs cours d'eau : ruisseau de l'Arot (Arrot et parfois Larot - 0,106 km), ruisseau de Rousse (2,153 km), ruisseau d'Attigny (3,293 km), ruisseau de Lace (1,493 km) et ruisseau de Rouau (0,818 km)[1]
Thélod est adossé à une colline où subsistent les restes de la cheminée d'un ancien volcan daté de la fin de l'ère secondaire ou du début de l'ère tertiaire[2].
Marthemont | Maizières | Xeuilley |
Germiny | ![]() |
Houdelmont |
Crépey | Goviller | Parey-Saint-Césaire |
Thélod est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (35 %), terres arables (34,2 %), forêts (27,2 %), zones urbanisées (3,6 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Alodium de Toullo (1127-1168), Feodum de Toulo (1235), Tullou (1279), Tullon (1305), Thelou (1368), Thelodium (1359), Telodium (1378), Tellodium (1380), Tello (1390), Chastel fourteresse et ville de Thouloud (1427), Thoulon (1456), Thelloud (1487) et Tholodium (1526), sont les différentes graphies recensées dans le Dictionnaire topographique du département de la Meurthe[10].
Le dictionnaire cite également un écart : Saint-Claude, ancien ermitage existant autrefois sur le ban de Thélod[10]. Comme de nombreux villages, celui-ci possédait une terre commune destinée à la pâture des animaux, on le retrouve au lieu-dit l'Emban(n)ie (Fig. 1) où se pratiquait probablement la vaine (ou vive) pâture.
Jules Beaupré rapporte, dans son répertoire archéologique, la découverte d'indices de l'occupation du territoire aux âges des métaux, voire encore plus anciennement, et à l'époque gallo-romaine :
«A l'extrémité Nord-Est du plateau petite enceinte (90 mètres de long sur 20 de large) ; aux alentours, on trouve des éclats de silex. Le Musée Lorrain possède une pointe de flèche en silex venant de Thélod. Débris de constructions au Trésor, où l'on a découvert des monnaies d'or, aux Noires terres et au Raimoy[Note 3].»[11]
E. Grosse et H. Lepage ont synthétisé les sources anciennes (archives lorraines) dans une courte notice sur ce bourg :
« Dépendant du conté de Vaudémont, Thélod fut le terre d’une famille noble illustre, aujourd'hui éteinte. On y voyait un château fort qui fut assiégé par les troupes Lorraines, sous le duc René I. La terre de Thélod, avec le château et ses dépendances, fut donné à un bailli du comte de Vaudémont Paffenhofen [12]en 1358. René II l'échangea , pour d'autres propriétés, en 1485.Le Village avait acquis une assez grande renommée sous les règnes de François et de Charles IV, ducs de Lorraine : il devint la possession du prince Nicolas, comte de Chaligny, et rentra ensuite dans l'obscurité. On y avait établi un fief, nommé Prémont, et un ermitage sous l'invocation de Saint-Claude. »[13],[14]
Dans un journal de 1869 on peut lire le récit de cette aventure :
«François Georges, âgé de soixante deux ans, propriétaire à Thélod, se rendant à Goviller en suivant un chemin de traverse qui aboutit à la forêt, ne tarda pas à faire rencontre d'un loup furieux qui se jeta sur lui et avec lequel il dut engager une lutte corps à corps(…) Georges ne dut son salut qu'à la prompte intervention du sieur Joseph Carisois, âgé de quarante ans, vigneron à Thélod, qui fut à son tour renversé par le féroce animal, mais en fut heureusement quitte pour une légère égratignure (...) Le loup se dirigea ensuite vers le village précité, où l'alarme commençait à se répandre, en raison des cris poussés par M. Georges. M. Jules Villaume, âgé de quarante-six ans, propriétaire, s'arma de son fusil, et se porta résolument à la rencontre de l'animal qu'il étendit roide mort d'un coup déchargé dans la gueule, à bout portant.»[15]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | En cours (au 27 mai 2020) |
Anne-Marie Rothon [16] Réélue pour le mandat 2020-2026 |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2019, la commune comptait 250 habitants[Note 4], en diminution de 1,57 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
389 | 454 | 442 | 493 | 512 | 509 | 505 | 510 | 509 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
450 | 447 | 411 | 409 | 355 | 350 | 332 | 312 | 331 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
317 | 302 | 265 | 253 | 236 | 245 | 254 | 172 | 167 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
142 | 119 | 167 | 217 | 258 | 262 | 263 | 254 | 252 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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250 | - | - | - | - | - | - | - | - |
D'après les historiens (Grosse[14], Lepage[13]), l’activité était rurale et viticole au XIXe siècle :
« Surf. territ. : 1 076 hect. ; 522 à 529 en terres lab. ; 148 à 151 en prés, 46 à 50 en vignes, dont les produits sont médiocres, 58 en bois. »
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs. D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[21]), la commune de Thélod était majoritairement orientée [Note 5] sur la production de bovins (auparavant polyculture et poly-élevage) sur une surface agricole utilisée[Note 6] d'environ 735 hectares (supérieure à la surface cultivable communale) en nette augmentation depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est renforcé de 312 à 754 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant huit unités de travail[Note 7] (12 exploitations / 9 unités de travail en 1988).
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Blason | |
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Détails | Il s'agit, d'une part, des armes de la famille "Thélod", d'ancienne chevalerie lorraine, seigneur du lieu au Moyen Age (les fasces de sable), et d'autre part, des armes de la famille de Pfaffenhofen (les têtes de Maures). En effet cette famille était seigneur de Thélod aux XVe et XVIe siècles. Thomas de Pfaffenhofen (†1507) avait fait édifier la chapelle castrale attenant à l'église. |
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