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Estrées-Deniécourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Estrées-Deniécourt

La mairie
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC Terre de Picardie
(siège)
Maire
Mandat
Gérard Guillemont
2020-2026
Code postal 80200
Code commune 80288
Démographie
Population
municipale
328 hab. (2019 )
Densité 51 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 52′ 30″ nord, 2° 49′ 22″ est
Altitude Min. 69 m
Max. 85 m
Superficie 6,45 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Péronne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ham
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Estrées-Deniécourt
Géolocalisation sur la carte : France
Estrées-Deniécourt
Géolocalisation sur la carte : Somme
Estrées-Deniécourt
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Estrées-Deniécourt

    Elle est le siège de la communauté de communes Terre de Picardie.


    Géographie



    Description


    La commune est située à l'est d'Amiens, dans le Santerre, au sud-ouest de Péronne. Elle est desservie par la route reliant Amiens à Saint-Quentin.

    La commune est située à l'intersection des autoroutes A1 (Paris Lille) et A29 (Le Havre Saint-Quentin) et à proximité de la gare TGV Haute-Picardie, dont une partie est située sur le territoire communal.

    En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (lignes no 47 et no 59)[1].

    Le relief de la commune est celui d'un plateau un peu encaissé au centre du territoire communal[2], dont le sol est argilo-siliceux et caillouteux au nord-est[2]. Aucun cours d'eau ne traverse la commune. La nappe phréatique était située à 15 / 20 mètres de profondeur à la fin du XIXe siècle[2].


    Communes limitrophes


    Communes limitrophes d’Estrées-Deniécourt
    Fay Assevillers
    Foucaucourt-en-Santerre Belloy-en-Santerre
    Soyécourt Ablaincourt-Pressoir Berny-en-Santerre

    Climat


    Le climat de la commune est tempéré océanique avec vents dominants d'ouest.


    Urbanisme



    Typologie


    Estrées-Deniécourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].

    L'habitat de la commune est composé de deux entités, le village d'Estrées et la hameau de Deniécourt.

    Détruits totalement au cours de la Première Guerre mondiale, les villages furent reconstruits dans l'entre-deux-guerres. Lieu de combats pendant la Bataille de France de 1940, Estrées en partie détruite fut reconstruite après 1945.

    Articles détaillés : Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale et Reconstruction en France après la Seconde Guerre mondiale.

    Occupation des sols


    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,3 %), zones urbanisées (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), forêts (1,4 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].


    Toponymie



    Estrées


    Estrée est un mot d'ancien français, issu du latin strata (via), qui désignait une « voie couverte de pierres plates », par opposition à rupta (via) qualifiant une « route ». Il s'est conservé dans la plupart des langues romanes (cf. l'italien et le roumain strada) et a été emprunté par le germanique (cf. l'anglais street, l'allemand Straße et le néerlandais straat[10]). Le mot estrée a disparu du français à la fin du Moyen Âge, mais il demeure dans un grand nombre de toponymes, particulièrement dans le nord de la France, signalant la proximité d'une voie romaine[11]. Ici, la voie romaine est la chaussée Brunehaut.

    L'abbé Decagny pour sa part, indique comme signification du nom strada, « lieux foulés aux pieds »[12]. Il indique également qu'en 1146, on trouve le nom de Starda en Stangters et que la carte de Guillaume Delisle indique Estrées ou Mailleu, Mallieux, Maillou.


    Deniécourt


    On trouve plusieurs formes pour désigner Deniécourt, dans les textes anciens : 1010, Digniscourt ; 1110, Dignicurt ; 1265, un titre mentionne Deniécourt sous la forme de Sancti Dionisii curia ce qui rend vraisemblable l'existence à Deniécourt, d'une ancienne église sous le vocable de saint Denis[12].


    Histoire


    Les fouilles archéologiques, effectuées lors de la construction de la ligne TGV Paris – Lille, ont révélé des vestiges de différentes périodes.


    Préhistoire


    Âge du fer

    Des fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour les vestiges d'un établissement rural de l'époque de La Tène moyenne (second âge du fer), datant vraisemblablement du début du IIe siècle av. J.-C., avec un petit cimetière renfermant les restes d'une vingtaine de personnes[13].


    Antiquité


    Plaque de rue de la Chaussée Brunehaut apposée sur la droite, en direction d'Amiens.
    Plaque de rue de la Chaussée Brunehaut apposée sur la droite, en direction d'Amiens.

    Moyen Âge



    Époque moderne



    Époque contemporaine


    Les deux communes d'Etrées et de Deniécourt, instituées pendant la Révolution française fusionnent entre 1790 et 1794 pour former celle d'Estrée-Deniécourt[14].

    Pendant la Guerre franco-allemande de 1870, des habitants d'Estrées s'armèrent et tuèrent plusieurs Prussiens[2].

    Première Guerre mondiale
    Dessin de Muirhead Bone : l'emplacement du château (1918).
    Dessin de Muirhead Bone : l'emplacement du château (1918).
    Le territoire du village criblé de cratères d'obus, le 12 septembre 1916.
    Le territoire du village criblé de cratères d'obus, le .
    Seconde Guerre mondiale
    Trente Glorieuses

    Le , eut lieu l'inauguration du tronçon Roye - Bapaume de l'autoroute A 1 (autoroute du Nord) avec l'échangeur de Péronne situé sur le territoire de la commune d'Estrées-Deniécourt.


    Politique et administration



    Rattachements administratifs et électoraux


    La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Chaulnes[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Ham.


    Intercommunalité


    La commune était le siège de la communauté de communes de Haute-Picardie, créée en 1994 sous le nom de communauté de communes de Chaulnes et environs, et qui a pris sa dénomination de communauté de communes de Haute-Picardie en 1999.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[17].

    Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[18],[19],[20]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[21], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [22].

    Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[23].


    Liste des maires


    Liste des maires successifs[24]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2014 Pascal Vanysacker[25]    
    2014[26] En cours
    (au 8 octobre 2020)
    Gérard Guillemont   Réélu pour le mandat 2020-2026[27],[28]

    Population et société



    Démographie


    Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].

    En 2019, la commune comptait 328 habitants[Note 3], en diminution de 5,2 % par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    556576512611604602612635612
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    599587575539574567544500513
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    527513521198330281272244253
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    272255285253252245275336325
    2019 - - - - - - - -
    328--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement


    L'école primaire locale est organisée au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal avec sept villages des alentours[32].


    Économie


    L'économie de la commune reste dominée par l'agriculture. Quelques commerces de proximité subsistent dans le village d'Estrées.


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Article détaillé : Église Saint-Quentin d'Estrées-Deniécourt.
    Monument disparu

    Personnalités liées à la commune



    Pour approfondir


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    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


    1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    2. Notice géographique et historique sur la commune d'Estrées-Deniécourt, rédigée par M. Leroy, instituteur, 189?, Archives départementales de la Somme
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Péronne », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. John Ayto, Dictionary of Word Origins, Arcade Publishing, New York, 1990, 584 pages, p. 506.
    11. Stéphane Gendron, La Toponymie des voies romaines et médiévales, éditions errance, Paris, 2006, 200 pages, p. 32.
    12. Abbé Paul Decagny, Chaulnes et ses environs, 1865, reprise Paris, 1992, Le Livre d'histoire, Res Universis, Rassorts Lorisse (ISBN 2 - 87 760 - 916 - 2).
    13. Henri de Saint-Blanquat, Archéo-TGV, 450 km d'histoire, Paris, Casterman, 1992 (ISBN 2 - 203 - 23 303 - 6).
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Francine François-Dejuine, 1914-1924, 26 communes dans la tourmente, Inval-Boiron, 2007, La Vague verte, collection Souvenance (ISBN 978 - 2 - 913 924 - 99 - 4).
    16. Francine François-Dejuine, 1935-1955, Mémoires de 28 communes du Santerre, Inval-Boiron, 2011, La Vague verte, collection Souvenance (ISBN 978 - 2 - 35 637 - 035 -8).
    17. Vincent Fouquet, « Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières ? : Le conseil communautaire, qui s’est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l’occasion d’annoncer la volonté de l’intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre », Le Courrier picard, (lire en ligne).
    18. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    19. Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard, (lire en ligne).
    20. « Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017 : L’annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre : les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments », Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
    21. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région, (lire en ligne).
    22. « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de haute Picardie avec la communauté de communes du Santerre », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031, , p. 78-79 (lire en ligne [PDF]).
    23. « CC Terre de Picardie (N° SIREN : 200070928) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
    24. « Les maires de Estrées-Deniécourt », sur http://www.francegenweb.org/ (consulté le ).
    25. Réélu pour le mandat 2008-2014 : « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
    26. « Liste des maires de la Somme » [PDF], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    27. « Gérard Guillemont reste à la tête d’Estrées-Deniécourt », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Les 11 conseillers élus en mars 2020 ont renouvelé leur confiance à Gérard Guillemont, qui reste donc maire d’Estrées Deniecourt ».
    28. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    32. « La Haute Somme a son Guide du moutard », Courrier picard, , p. 2.
    33. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 240 (ASIN B000WR15W8).
    34. Christian du Passage, Chateaux disparus dans la Somme : ou histoire de 75 châteaux picards détruits... accompagnée de généalogies inédites..., Amiens, CRDP, , 150 p. (ISBN 2-86615-008-2), p. 94-95.
    35. « Hervilly (d), Louis François César », base Léonore, ministère français de la Culture.

    На других языках


    [de] Estrées-Deniécourt

    Estrées-Deniécourt (picardisch: Étrée-Dgnincourt) ist eine nordfranzösische Gemeinde mit 328 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Somme in der Region Hauts-de-France. Die Gemeinde gehört zum Kanton Ham und ist Teil der Communauté de communes Terre de Picardie, deren Verwaltung hier ihren Sitz hat.

    [en] Estrées-Deniécourt

    Estrées-Deniécourt is a commune in the Somme department in Hauts-de-France in northern France.
    - [fr] Estrées-Deniécourt



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