Berny-en-Santerre est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Berny-en-Santerre
L'église Saint-Vaast.
Administration
Pays
France
Région
Hauts-de-France
Département
Somme
Arrondissement
Péronne
Intercommunalité
CC Terre de Picardie
Maire Mandat
Francis Leroy 2020-2026
Code postal
80200
Code commune
80090
Démographie
Population municipale
152 hab. (2019 )
Densité
34 hab./km2
Géographie
Coordonnées
49° 51′ 56″ nord, 2° 51′ 02″ est
Altitude
Min. 62 m Max. 87 m
Superficie
4,43 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Péronne (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Ham
Législatives
5ecirconscription de laSomme
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Berny-en-Santerre
Géolocalisation sur la carte: France
Berny-en-Santerre
Géolocalisation sur la carte: Somme
Berny-en-Santerre
Géolocalisation sur la carte: Hauts-de-France
Berny-en-Santerre
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Géographie
Description
Berny-en-Santerre est un village rural picard du Santerre situé dans l'est du département de la Somme, à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Péronne, 32 km à l'ouest de Saint-Quentin et à 38 km à l'est d'Amiens.
L'autoroute A1 traverse le territoire communal, desservie par sa sortie no13 et par l'ex-route nationale 29 actuelle RD 1029). La Gare TGV Haute-Picardie, sur la LGV Nord, est à proximité immédiate de la commune. La Gare de Chaulnes sur la ligne d'Amiens à Laon est également proche de Berny-en-Santerre. Les trains régionaux TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares d'Amiens et de Tergnier ou de Laon s'y arrêtent.
Le paysage de la commune est celui d'un plateau quelque peu vallonné à l'est[1]. Le sol et le sous-sol de la commune de Berny-en-Santerre sont pour la majeure partie de nature argileuse et à l'est calcaire. On trouve également de la terre glaise à l'est[1].
Aucun cours d'eau ne traverse la commune. La nappe phréatique était située à la fin du XIXesiècle à 25 m en dessous du niveau du sol[1].
Le climat de la commune est tempéré océanique dit séquanien.
Le village détruit au cours de la Première Guerre mondiale a été entièrement reconstruit pendant l'entre-deux-guerres.
Typologie
Berny-en-Santerre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,9% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (91,9%), zones urbanisées (5,6%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Berni est cité en 1177 par Pierre, châtelain de Péronne dans un cartulaire d'Arrouaise. Dès 1757, Berny possède l'orthographe actuelle.
Il est possible que le nom du village provienne du vieux français Bernis (toile grossière)[9],[10].
Histoire
Antiquité
L'origine de Berny-en-Santerre remonterait à l'époque gauloise[11].
L'archéologie aérienne fait plus sûrement remonter l'existence du lieu à Antiquité: une photographie aérienne prise par Roger Agache en 1983 montre la présence de substructions d'une villa romaine[12].
Moyen Âge
La première mention du lieu nommé Berny date du Moyen Âge, dans un diplôme de Charles II le Chauve de 867[13].
Avant le milieu du XIesiècle, la seigneurie passa par alliance à la maison de Breteuil[1].
En 1090, des biens situés à Berny-en-Santerre furent parmi les premières donations faites à l'abbaye Saint-Vaast d'Arras puis à la prévôté de Mesnil-en-Arrouaise. L'abbaye Saint-Vaast garda la dîme et le patronage de la cure dépendante du doyenné de Curchy.
En 1214, Simon de Berni, seigneur du lieu devait l'hommage à Gautier, châtelain de Péronne[11].
Depuis des temps immémoriaux, c'est la coutume de Péronne qui était respectée[1].
Époque moderne
En 1589, Antoine de Berny était receveur général de la Ligue en Picardie.
Au XVIIIesiècle, la seigneurie de Berny-en-Santerre était aux mains de la Maison de Rouvroy de Saint Simon[11].
Époque contemporaine
Première Guerre mondiale
Articles détaillés: Bataille de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Pendant la Première Guerre mondiale, le village se trouve en première ligne, particulièrement en pendant la bataille de la Somme de 1916[14]. Le 17 septembre 1916, Berny-en-Santerre est repris par la Xe armée française qui fait 1 400 prisonniers allemands. En 2016, le village a commémoré cette bataille en nomment sa place «place du 17-Septembre-1916»[15].
En mars 1918, le village est repris par l'armée allemande au cours de la bataille du Kaiser. Il est définitivement libéré par les armées alliées en août 1918.
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[16] et est décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [17].
Articles connexes: Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Seconde Guerre mondiale
Au début de la Seconde Guerre mondiale, les habitants de Berny sont évacués sur ordre de la préfecture de la Somme. Des combats de la bataille de France se déroulent sur le territoire communal[18].
La commune est située dans la zone des combats de la bataille de l'Aisne et de la Somme lors de la Seconde Guerre mondiale. En effet la commune, comme Fresnes-Mazancourt, Marchélepot, Misery, Licourt, Pertain et Villers-Carbonnel fait partie de la ligne Weygand dont la défense est confiée au 22e Régiment de Marche de Volontaires Étrangers (22eRVME)[19],[20],[21].
Du 4 au 7 juin 1940, les 2 500 hommes du régiment bloquent l'avance de l'armée allemande. Succombant sous le nombre des attaques d'infanterie, des panzers et des bombardements de l'aviation, de l'artillerie, 800 hommes sont faits prisonniers[20].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Chaulnes[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Ham.
Intercommunalité
La commune était adhérente de la communauté de communes de Haute-Picardie créée en 1994 sous le nom de communauté de communes de Chaulnes et environs, et qui a pris sa dénomination de communauté de communes de Haute-Picardie en 1999.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[23].
Le projet préfectoral prévoit la «fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre», le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[24],[25],[26]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[27], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [28].
Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[29].
Agriculteur Patron de la Team Off-Road Concept sur le Rallye Dakar 2022 Réélu pour le mandat 2020-2026[32],[33]
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2019, la commune comptait 152 habitants[Note 3], en diminution de 1,3% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
360
354
336
366
389
335
339
330
337
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
331
285
302
316
282
265
252
293
277
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
305
274
259
105
180
228
207
163
182
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
172
174
169
146
149
153
139
143
152
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
155
152
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
L'agriculture reste l'activité dominante de la commune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Vaast: reconstruite dans l'entre-deux-guerres, œuvre de l'architecte Louis Duthoit[37].
Article détaillé: Église Saint-Vaast de Berny-en-Santerre.
Monument aux morts: construit en 1926 par Louis Duthoit.
L'église dans la verdure.
Autre vue de l'église.
Monument aux morts.
Paneau d'histoire locale.
Personnalités liées à la commune
Antoine Galiot Mandat de Grancey, chevalier, dernier seigneur de Berny-en-Santerre (1731-1792), commandant de la Garde nationale de Paris, le , chargé de la défense du Palais des Tuileries.
C'est à Berny-en-Santerre que sont arrêtés le 26 février 1820, par Vidocq des membres de la bande de voleurs et d'assassins surnommés les Chauffeurs du Santerre qui terrorisaient la région[38],[39].
Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, 1865 - réédition partiellesous le titre: Chaulnes et ses environs, Paris, Le Livre d'histoire Rassorts Lorisse, 2006 (ISBN2 - 87 760 - 916 - 2)
Henri Douchet «Fasol», L'Arrondissement de Péronne sous l'occupation (1914-1918), collection Jusant, Inval-Boiron, La Vague verte, 2014 (ISBN978 - 2 - 35 637 - 059 - 4)
Francine François-Dejuine, 1914-1924, 26 communes dans la tourmente, Inval-Boiron, La Vague verte, collection "Souvenance", 2007 (ISBN978 - 2 - 913 924 - 99 - 4)
Francine François-Dejuine, 1935-1955, Mémoires de 28 communes du Santerre, Inval-Boiron, La Vague verte, collection "Souvenance", 2011, (ISBN978 - 2 - 35 637 - 035 -8).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Notice géographique et historique sur la commune de Berny-en-Santerre, rédigée par M. Pilet, 1898/99, instituteur, Archives départementales de la Somme
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jacques Garnier, Dictionnaire topographique du département de la Somme, 1868-1877, Archives départementales de la Somme, Amiens
Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, 1865 - réédition partielle sous le titre: Chaulnes et ses environs, Paris, Le Livre d'histoire Rassorts Lorisse, 2006 (ISBN2 - 87 760 - 916 - 2).
«Villa gallo-romaine.», notice noARR22_83801104ZA, base Mémoire, ministère français de la Culture.
Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, 1865 - réédition partielle sous le titre: Chaulnes et ses environs, Paris, Le Livre d'histoire Rassorts Lorisse, 2006 p. 95 (ISBN2 - 87 760 - 916 - 2).
«Septembre 1916», La Grande guerre...au jour le jour (consulté le ).
Vincent Fouquet, «Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières?: Le conseil communautaire, qui s’est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l’occasion d’annoncer la volonté de l’intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre», Le Courrier picard, (lire en ligne).
Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, «Haute-Somme: La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents: La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017: L’annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre: les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments», Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de haute Picardie avec la communauté de communes du Santerre», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.78-79 (lire en ligne[PDF]).
«Francis Leroy se représente aux élections municipales à Berny-en-Santerre», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«À Berny-en-Santerre, il faudra compter avec Francis Leroy pour les municipales 2020. L’agriculteur de 49 ans se représente pour un troisième mandat, accompagné de sa liste actuelle, à l’identique».
Vincent Fouquet, «Berny-en-Santerre: troisième mandat pour Francis Leroy», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Maire depuis 2008, Francis Leroy a été réélu pour la troisième fois mardi 26 mai en soirée».
Francine François-Dejuine, 1914-1924, 26 communes dans la tourmente, Inval-Boiron, La Vague verte, collection "Souvenance", 2007 (ISBN978 - 2 - 913 924 - 99 - 4).
Adrien Varloy, Les Chauffeurs du Santerre, 1907, réédition, Paris, Le Livre d'histoire-Lorisse Res Universis, 1991 pp. 62-87 (ISBN2 - 87 760 - 476 - 4).
Hubert Van Melkebeke, «Rosières-en-Santerre ravive l’affaire des chauffeurs du Santerre: À l’occasion de la pose d’une nouvelle plaque au calvaire de la guillotine, Michel Lefèvre, habitant de la rue de la Guillotine qui a milité pour qu’elle porte ce nom, rappelle la rocambolesque histoire de ceux qui chauffaient les pieds de leurs proies au XIXesiècle», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
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