Fay est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Fay
La mairie.
Administration
Pays
France
Région
Hauts-de-France
Département
Somme
Arrondissement
Péronne
Intercommunalité
CC Terre de Picardie
Maire Mandat
Bruno Étévé 2020-2026
Code postal
80200
Code commune
80304
Démographie
Population municipale
100 hab. (2019 )
Densité
26 hab./km2
Géographie
Coordonnées
49° 53′ 11″ nord, 2° 48′ 34″ est
Altitude
Min. 52 m Max. 82 m
Superficie
3,9 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de Ham
Législatives
5ecirconscription de laSomme
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Fay
Géolocalisation sur la carte: France
Fay
Géolocalisation sur la carte: Somme
Fay
Géolocalisation sur la carte: Hauts-de-France
Fay
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Géographie
Géographie physique
Nature du sol et du sous-sol
Généralement argilo-siliceux, le sol est plutôt gras et riche, quelque peu caillouteux au nord et calcaire à l'ouest[1].
Relief, paysage, végétation
Situé en plein plateau du Haut-Santerre, le territoire communal est encaissé au centre. Le relief de la commune est composé d'une petite vallée sèche en entonnoir.
Le sud et l'ouest du territoire sont dominés par des terrains boisés. L'altitude culmine à 76,15 m.
Article connexe: Santerre.
Hydrographie
Aucun cours d'eau ne traverse la commune.
A la fin du XIXesiècle, l'eau des nappes phréatiques se situait à environ quinze mètres de profondeur[1].
Climat
Le climat de la commune est tempéré océanique.
Géographie humaine
Urbanisme et aménagement du territoire
Le village de Fay présente un habitat groupé.
Totalement détruit pendant la Première Guerre mondiale, le village n'a pas été reconstruit à son emplacement initial mais à quelques centaines de mètres sur le plateau en direction d'Estrées-Deniécourt.
Voies de communication
Ce village picard du Santerre est desservi par l'ancienne route nationale 29 (actuelle RD 1029). Il est situé à proximité du croisement des autoroutes A1 et A29 et de la gare TGV Haute-Picardie.
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no59, Harbonnières - Péronne)[2].
Fay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (81,3%), forêts (18,7%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
L'existence certaine d'un lieu nommé Fay remonte au Moyen Âge. La plus ancienne mention de l'existence de Fay dans un document date de 1157[10].
Le nom Fay viendrait du latin fagum, hêtraie[11]. Il s'agit du type toponymique gallo-roman FAGETU, composé des éléments FAGU (du latin fagus) «hêtre» suivi du suffixe -ETU (-etum) servant à désigner un ensemble d'arbres, arbustes, végétaux appartenant à la même espèce et dont la forme féminine -ETA a donné -aie (cf. hêtraie)[réf.nécessaire].
Histoire
Moyen Âge
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Époque contemporaine
Durand la Guerre franco-allemande de 1870 le village fut détruit par l'armée prussienne et fut reconstruit[12].
Première Guerre mondiale
Paysage du champ de bataille en 1915 Aquarelle de Henry Cheffer.
Durant la Première Guerre mondiale, la commune de Fay était située sur la ligne de front de 1914 à 1916.
Le , les Allemands arrivèrent à Fay.
, échec de l'attaque française sur Fay par le 205e régiment d'infanterie. Le bilan fut désastreux: 115 tués, 140 blessés.
, nouvel échec français lors de l'attaque du 99e R.I.
D' à , les attaques par fourneaux de mines dévastèrent les alentours de Fay mais elles ne modifièrent pas la ligne de front.
Le , premier jour le la bataille de la Somme, les hommes du 265e R. I. s'emparèrent du village en ruines[13],[14].
Fin mars 1918, les Allemands réoccupèrent Fay au cours de la bataille du Kaiser.
Fin août 1918, le village fut libéré par les troupes australiennes incorporées à la IVe Armée britannique commandée par le général Rawlinson au cours de l'offensive des Cent-Jours[15].
Le village est totalement détruit à la fin de la guerre, et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [16].
Articles connexes: Bataille de la Somme, Villages français détruits durant la Première Guerre mondiale et Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme.
Entre-deux-guerres
Situé dans la zone rouge, le village de Fay ne devait pas, au départ, être reconstruit.
Le retour de la population en 1919, amena le conseil municipal à décider la reconstruction du village non pas sur son emplacement originel, à flanc de coteau, mais sur le plateau. La reconstruction ne débuta qu'à partir de 1922-1923[15].
Articles connexes: Zone rouge (séquelles de guerre) et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
Seconde Guerre mondiale
Au début de la Seconde Guerre mondiale, en mai-juin 1940, durant la bataille de France, le 41erégiment d'infanterie du colonel Loichot en position dans le Santerre résista aux attaques de l'ennemi jusqu'au 7 juin. Le village de Fay, coupé du reste du régiment, ne reçut pas l'ordre de repli sur l'Avre et à bout de vivres, de munitions et de médicaments, la 10ecompagnie du capitaine Le Moal se rendit aux Allemands et fut faite prisonnière. Le village de Fay était une nouvelle fois détruit[12].
Article connexe: Reconstruction en France après la Seconde Guerre mondiale.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Chaulnes[17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Ham.
Intercommunalité
La commune était adhérente de la communauté de communes de Haute-Picardie créée en 1994 sous le nom de communauté de communes de Chaulnes et environs, et qui a pris sa dénomination de communauté de communes de Haute-Picardie en 1999.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[18].
Le projet préfectoral prévoit la «fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre», le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[19],[20],[21]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[22], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [23].
Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[24].
Vice-président de la CC Terre de Picardie (2017 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[25],[26],[27]
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2019, la commune comptait 100 habitants[Note 2], en diminution de 8,26% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
202
156
221
251
260
249
260
265
253
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
246
232
213
205
203
186
190
187
171
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
149
154
157
53
88
85
80
76
81
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
84
75
64
70
74
71
103
107
111
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
103
100
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
L'activité dominante de la commune est l'agriculture.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin
L'église renfermait, en 1899, une pierre tombale sculptée d'un chevalier. Les inscriptions étaient peu lisibles[31]. L'édifice, détruit pendant la Première Guerre mondiale[32] fut totalement reconstruit à un autre emplacement dans les années 1920. Deux plaques commémoratives y sont érigées:
l'une en hommage au capitaine Paul Fontan, blessé grièvement le à Fay et décédé à Villers-Bretonneux;
l'autre en hommage à Ernest Champien, vicaire de Lisieux, tué le à l'âge de 22 ans.
La mairie
Une plaque commémorative dans la mairie en mémoire des six hommes de Fay «morts pour la France».
Ruines de l'ancien village de Fay: vestiges de l'ancienne église et de quelques maisons.
Article connexe: Circuit du Souvenir.
Église Saint-Martin.
Histoire locale.
Personnalités liées à la commune
Liste de seigneurs de Fay:
En 1215, Raols de Fay devait rendre hommage à Jean Ier de Nesle.
En 1278, Jean de Fay participa au tournoi du Hem[33].
En 1327, le seigneur du lieu se nommait Pierre de Fay, il était grand panetier de France.
Enguerrand de Fay fut chambellan du roi Charles VI (1380-1422).
En 1402, Jean de Fay, fils d'Enguerrand épousa Jeanne d'Athies, seule héritière de la Maison d'Athies. Ils furent inhumés dans l'église de Fay.
En 1415, Thibaut de Fay, chevalier, mourut à la bataille d'Azincourt.
En 1437 Gilles de Fay, qui s'était distingué au siège du Crotoy, fut armé chevalier.
En 1440, Jean de Fay, chevalier de Rhodes, était au service du roi de France.
En 1528, Charles d'Athies de Fay, chevalier.
En 1558, Antoine de Fay épousa Jeanne de Mailly.
Au XVIIesiècle, Le comte de La Marck était seigneur de Fay.
Au XVIIIesiècle, on trouve encore François de Fay, chevalier de Saint-Louis, lieutenant du roi, commandant à Amiens.
En 1734, Angélique de Fay, fille de François de Fay, épousa Michel de Broye, chevalier et seigneur de Bernes.
En 1789, sur la liste de la noblesse du gouvernement de Péronne, on trouve encore un membre de la famille de Fay[34].
Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, 1865 - réédition partielle, Paul Decagny, Chaulnes et ses environs, Paris, Res Universis, coll.«Monographies des villes et villages de France», , 213p. (ISBN978-2-87760-916-6, OCLC32157411)
Francine François-Dejuine, 1914-1924, 26 communes dans la tourmente, Inval-Boiron, la Vague verte, coll.«Souvenance», , 187p. (ISBN978-2-913924-99-4)
Francine François-Dejuine, 1935-1955, mémoires de 28 communes du Santerre, Inval-Boiron, Éd. la Vague verte, coll.«Souvenance», , 340p. (ISBN978-2-35637-035-8).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Notes
Références
Notice géographique et historique sur la commune de Fay, rédigée par M. Lecaillet, instituteur, 1899, Amiens, Archives départementales de la Somme
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, 1865 - réédition partielle, Chaulnes et ses environs, Paris, Rassorts Lorisse, 1992 (ISBN2-877-60916-2).
Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, 1865 - réédition partielle sous le titre: Paul Decagny, Chaulnes et ses environs, Paris, Res Universis, coll.«Monographies des villes et villages de France», , 213p. (ISBN978-2-87760-916-6, OCLC32157411)p.117.
Vincent Fouquet, «Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières?: Le conseil communautaire, qui s’est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l’occasion d’annoncer la volonté de l’intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre», Le Courrier picard, (lire en ligne).
Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, «Haute-Somme: La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents: La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017: L’annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre: les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments», Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de haute Picardie avec la communauté de communes du Santerre», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.78-79 (lire en ligne[PDF]).
Jeanroy, Alfred, «Sarrasin, Le Roman du Hem, édité par Albert Henry (Travaux de la Faculté de Philosophie et Lettres de l'Université de Bruxelles, tome IX) ;1939», Romania, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol.66, no261, , p.103–109 (lire en ligne, consulté le ).
Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, 1865 - réédition partielle, Chaulnes et ses environs, Paris, Rassorts Lorisse, 1992 (ISBN2 - 87 760 - 916 - 2).
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