La place de l'église, le manoir de la Chalotais (actuelle mairie), la tour TDF de Rennes Atalante et la ligne B du métro rennais à la station Atalante.
Le nom de la commune de Cesson a été modifié en Cesson-Sévigné en 1921. Sévigné est le nom d'une ancienne seigneurie de Gévezé, berceau de la famille de Sévigné[1], cette famille possédait aussi une seigneurie sur le territoire de Cesson situé à l'est de la commune au bord de la Vilaine[2], dont Marie de Rabutin-Chantal[3], épouse d'Henri de Sévigné, appelée la marquise de Sévigné[4], est le membre le plus connu[5].
Avec 17 082 habitants[Note 1], Cesson-Sévigné est en 2019 la 6ecommune la plus peuplée d’Ille-et-Vilaine, l'une des plus peuplées de Rennes Métropole avec Bruz, et la 15e de Bretagne[6].
Contiguë à Rennes, Cesson est en plein développement depuis les années 1950, et plus particulièrement depuis l'essor de la technopole Rennes Atalante dans les années 1980. De nombreux centres de recherche de grandes entreprises (Orange, Technicolor, Canon, OVH, etc.) y sont implantés autour desquels se greffent une multitude de starts up et de sociétés de services en ingénierie informatique. Avec plus de 20 000 emplois (2012)[7] et plusieurs établissements d'enseignement supérieur (CentraleSupélec, École des transmissions, IMT Atlantique), la ville est aujourd'hui un bassin démographique, économique et universitaire attractif de l'unité urbaine rennaise.
Traversée par la Vilaine, la ville est cependant restée majoritairement rurale. De nombreux espaces verts, cours d'eau et manoirs jalonnent le territoire communal.
Ville hôte du Cesson Rennes Métropole Handball et d'un pôle France de canoë-kayak, Cesson-Sévigné a également été désignée en 2011 «Ville la plus sportive de France» par L'Équipe dans la catégorie des villes de moins de 20 000 habitants[8].
Géographie
Localisation
Cesson-Sévigné est située en limite est de la ville de Rennes et est entourée par la rocade est.
Du fait de cette continuité urbaine avec Rennes, Cesson-Sévigné est devenue la sixième ville d'Ille-et-Vilaine, derrière Rennes, Saint-Malo, Fougères, Vitré et Bruz.
Cesson-Sévigné est principalement desservie par les bus du réseau Service des transports en commun de l'agglomération rennaise (STAR) de Rennes Métropole, principalement via les lignes C4, C6, 10, 14, 34, 64 et 67.
La ZI Sud-Est, partiellement sur la commune de Cesson-Sévigné, est desservie par les lignes 11 et 34, les hameaux de la route de Fougères par la ligne 50 et la polyclinique par la ligne C1.
Le quartier de la Ménourais est reliée au quartier de la Monniais, par la ligne 38, en correspondance avec la ligne 67.
La ville fut desservie par une extension de la ligne 3 du tramway de Rennes, à partir de 1907, la ligne 6.
Le nord de la commune est desservi depuis septembre 2022[9] par deux stations de la ligne b du métro de Rennes: Atalante et Cesson - Viasilva, terminus de la ligne.
Bus 41ex sur l'axe est-ouest entre Cesson et Rennes.
Le terminus du tramway, vers 1910, sur la route de Paris.
La gare.
Transport ferroviaire
La gare de Cesson-Sévigné se trouve sur la ligne de Paris-Montparnasse à Brest. Elle est desservie par des trains express régionaux du réseau TER Bretagne, circulant entre Rennes et Vitré.
Marche
A l'enquête 2021 du Baromètre des villes marchables, Cesson-Sévigné a la deuxième note de France, avec 14,6/20, avec une pratique de la marche "très favorable"[10].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]
Moyenne annuelle de température: 11,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Rennes-Saint-Jacques», sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945[17] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[18],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 11,7°C pour la période 1971-2000[19], à 12,1°C pour 1981-2010[20], puis à 12,4°C pour 1991-2020[21].
Urbanisme
Typologie
Cesson-Sévigné est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[22],[23],[24].
Elle appartient à l'unité urbaine de Rennes, une agglomération intra-départementale regroupant 16 communes[25] et 357 327 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[26],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[28],[29].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,3% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (31%), terres arables (27,7%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,4%), zones urbanisées (16,3%), prairies (5,6%), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7%), forêts (0,4%)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[31].
Logement
Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Cesson-Sévigné et l'ensemble de l'Ille-et-Vilaine en 2017[I 1],[I 2].
Le logement à Cesson-Sévigné en 2017
Cesson-Sévigné
Ille-et-Vilaine
Parc immobilier total (en nombre d'habitations)
9 006
546 440
Part des résidences principales (en%)
93,3
86,2
Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
3,1
6,9
Part des logements vacants (en%)
3,7
6,9
Part des ménages propriétaires de leur logement (en%)
54,8
59,8
Morphologie urbaine
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Cesson-Sévigné dispose d'un plan local d'urbanisme intercommunal approuvé par délibération du conseil métropolitain du 19 décembre 2019[32]. Il divise l'espace des 43 communes de Rennes Métropole en zones urbaines, agricoles ou naturelles.
Noms de rues
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Projets d'aménagements
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Toponymie
Les formes anciennes sont de Saxonis (XIesiècle), Cesson (1152), Saxon (1153) dérivé du nom des Saxons, Sesson (1185)[33].
En 1921, le nom de la commune de Cesson a été modifié en Cesson-Sévigné. Sévigné est formé de l'étymon Sabiniacum, formé du nom propre romain Sabinius, augmenté du suffixe -acum signifiant «domaine de»[34].
En gallo, le nom s’écrit Séson (écriture Moga)[35] ou Seczon-Sevinyaé[36].
La forme bretonne correcte proposée par l'Office public de la langue bretonne est Saozon-Sevigneg[n. 1],[37]. Saozon se retrouve dans la forme bretonne du château de Trécesson dans le Morbihan dont le nom breton est Tresaozon ainsi que le lieu-dit Cesson, Saozon en breton, près de Saint-Brieuc. Sevigneg n'est autre que la forme bretonne que l'on retrouve dans Itron Sevigneg, Madame de Sévigné. Cependant le nom de la commune remonte au gallo-roman et le breton n'a jamais été parlé sur le territoire de la commune qui se trouve en dehors de l'aire traditionnelle de diffusion de la langue bretonne.
Le gentilé est Cessonnais.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
La commune est habitée au moins depuis l'époque gallo-romaine, comme en atteste la découverte en 2017 d'une villa du premier siècle avant JC lors de la construction du quartier ViaSilva[38].
Moyen Âge et Temps modernes
Sévigné est un ancien fief situé sur la Vilaine, en amont de Cesson, vers l'est, juste à la limite de la commune de Noyal-sur-Vilaine. Ce fief appartint à la famille de Sévigné, dont Marie de Rabutin-Chantal, dite la marquise de Sévigné, épouse d'Henri de Sévigné, est la plus connue. Leurs terres de Sévigné s'étendaient sur Cesson, Noyal-sur-Vilaine, Acigné, Brécé[39], l'origine du nom se trouve à Gévezé[40] où s'élevait le château de Sévigné[41], siège d'origine de la seigneurie de Sévigné.
Article détaillé: Famille de Sévigné.
Révolution française
La commune accueille favorablement la Révolution et ses avancées. L’organisation des fêtes révolutionnaires témoigne du maintien d’un sentiment favorable au nouveau régime, comme celle célébrant la victoire des armées républicaines et la paix avec l’Autriche, principal ennemi de la France, en brumaire an VI[42].
Le XIXesiècle
Le XXesiècle
Le Journal officiel de la République française du indique qu'une pétition signée par 531 habitants de la commune de Cesson et protestant contre la loi de 1901 a été remise par Louis Félix Ollivier, député des Côtes-du-Nord, sur le bureau de la Chambre des députés[43].
Le XXIesiècle
En 2020 la commune de Cesson-Sévigné a été celle où les prix médians des maisons (450 000 euros) ont été les plus élevés d'Ille-et-Vilaine, devançant Saint-Briac-sur-Mer (445 200 euros)[44].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Cesson-Sévigné appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton de Betton depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, elle était le chef-lieu du canton de Cesson-Sévigné, créé en 1991 par modification du canton de Rennes-Est.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la deuxième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Laurence Maillart-Méhaignerie (MoDem). Sous la IIIe République, elle appartenait à la deuxième circonscription de Rennes, de 1958 à 1986 à la 2e circonscription (Rennes-Sud) et de 1986 à 2010 à la 5e circonscription (Vitré).
Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal d'instance, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes, du tribunal de commerce, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes.
Intercommunalité
La commune est membre de Rennes Métropole depuis sa création le . Cesson-Sévigné faisait alors partie des 27 communes fondatrices du District urbain de l'agglomération rennaise qui a pris sa dénomination actuelle le .
Cesson-Sévigné fait aussi partie du Pays de Rennes.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 10 000 et 19 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 33[45].
Tendances politiques et résultats
Article détaillé: Politique en Ille-et-Vilaine.
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Articles connexes: Élections municipales en Ille-et-Vilaine, Élections municipales de 2014 en Ille-et-Vilaine et Élections municipales de 2020 en Ille-et-Vilaine.
Mathurin Loychon, sieur du Pré Lourmel (1748-1792)
Laboureur
13 novembre 1791
juin 1793
Pierre-Marie Maublanc (1742-?)
Avocat, receveur général des fermes du roy et juge de paix
juin 1793
fin 1793
Louis-Philippe Delaitre
Greffier et capitaine de la Garde nationale
janvier 1794
novembre 1795
Pierre-Guillaume Lerestif, sénéchal de Matignon (1751-1808)
Avocat au Parlement et homme de lettres
fin 1795
début 1800
Arrêt de l'existence de la municipalité au profit du canton
12 juin 1800
30 décembre 1802
Mathurin Chabot (1765-1802)
Officier de santé
9 janvier 1803
30 janvier 1808
Pierre (Marie) Macé (1759-1817)
Agriculteur, officier municipal
30 janvier 1808
21 mai 1815
Pierre (Michel Jean) Macé (1769-1820)
Chirurgien
21 mai 1815
26 novembre 1815
Vincent Eon (1759-1824)
Huissier de justice de paix, adjoint et couvreur
26 novembre 1815
29 juillet 1820
Pierre (Michel Jean) Macé (1769-1820)
Chirurgien
23 août 1820
4 juillet 1823
Bertrand Gardin du Boisdulier (1780-1870)
Châtelain de Grippé
4 juillet 1823
12 mai 1826
Amaury Dreo (1756-1826)
Maître orfèvre
8 juin 1826
30 novembre 1846
Pierre Aubrée (1798-1881)
Officier de santé puis chirurgien
30 novembre 1846
17 août 1861
Pierre Morin (1787-1872)
Avocat et propriétaire de forges
17 août 1861
31 mars 1866
Edmond Aubrée (1829-1901)
Docteur et professeur de médecine
31 mars 1866
30 décembre 1875
Charles Augeard (1822-1875)
Avocat, propriétaire à Gohorel
5 février 1876
21 décembre 1897
Joseph-Yves Priour (1828-1897)
Cultivateur
6 février 1898
16 janvier 1935
Alain Gardin du Boisdulier (1864-1935)
Comte du Boisdulier, propriétaire à la Monniais
17 février 1935
29 avril 1945
Joachim Bidault (1876-1951)
Menuisier
Source:
29 avril 1945
21 mars 1965
Albert Benard (1888-1971)
Commerçant et négociant
21 mars 1965
28 mars 1971
Germain Le Gonidec de Kerhalic (1897-1988)
Ancien chef de bureau à la préfecture d'Ille-et-Vilaine
28 mars 1971
20 octobre 2000 (démission)
Roger Belliard (1924-2007)
DVD
Directeur de société Conseiller général du canton de Rennes-VI (1973 → 1985) Conseiller général du canton de Rennes-Est (1985 → 1992) Conseiller général du canton de Cesson-Sévigné (1992 → 1998) Vice-président du conseil général (1973 → 1997) Officier de la Légion d'honneur et de l'Ordre national du Mérite
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[50],[Note 8]
En 2019, la commune comptait 17 082 habitants[Note 9], en augmentation de 1,78% par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine: +5,84%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 173
2 119
2 215
2 350
2 366
2 206
2 283
2 400
2 480
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 526
2 632
2 561
2 418
2 441
2 431
2 464
2 306
2 218
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 176
2 017
2 050
1 834
1 842
1 902
2 117
2 791
2 934
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
3 467
3 658
6 424
10 451
12 708
14 344
15 627
15 413
17 371
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
17 082
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique
Études supérieures
La ville de Cesson-Sévigné accueille plusieurs établissements d'enseignement supérieur: CentraleSupélec (ex-Supélec), l'École des transmissions (ETRS, ex-ESAT), IMT Atlantique (ex-Télécom Bretagne), Ecofac Business School, Ister Santé & Social ou encore l'école de commerce ESCCOT.
Sports
Sylvain Hochet, à gauche, contre Montpellier en 2012.
Au cœur même de la ville, on trouve le stade d'eaux vives qui accueille de nombreuses compétitions régionales et internationales de canoë-kayak ainsi que des entraînements de l'équipe de France. La ville possède également un pôle France, lieu d'entraînement officiel de l'équipe nationale, et une piscine municipale.
Le Cesson-Rennes MHB est le premier club de handball masculin de Bretagne avec son équipe en StarLigue (1redivision) de 2009 à 2019 et de nouveau depuis 2020.
Son cercle celtique, les Perrières, fait également partie des meilleurs groupes de Bretagne, étant classé dans la plus haute division de la confédération War'l leur (1re catégorie)[53].
Cesson-Sévigné a également été désignée «Ville la plus sportive de France» dans la catégorie des villes de moins de 20 000 habitants en 2011[8].
Économie
la tour TDF sur la technopole Atalante.
La vitalité de la commune vient de sa zone d'activité qui regroupe une partie de la technopole de Rennes Atalante, spécialisée dans la haute technologie des télécommunications, à l'origine notamment du Minitel. C'est un bassin d'emploi attractif et en plein développement dans l'agglomération rennaise.
Cesson-Sévigné accueille quelques importants centres de recherche de grandes entreprises telles Orange, France Télécom, Technicolor, Canon, OVH, etc., autour desquels se greffent une multitude de starts up et de sociétés de services en ingénierie informatique.
Lieux et monuments
Patrimoine bâti
La commune compte un monument historique inscrit, le château de Cucé, par arrêté du [54], il se situe après la Menouriais, en limite de la commune de Chantepie.
Le manoir de Bourgchevreuil, au centre de la commune.
L’église Saint-Martin.
Le «château» de la Monniais.
Le château de la Salette-de-Cucé.
Le château de la Salette-de-Cucé.
L'entrée de l'espace Ferrié.
Le musée des Transmissions Espace Ferrié qui a ouvert en 2004 à proximité de l'ETRS (ex-ESAT) dans la technopole de Rennes Atalante.
Le manoir de Bourgchevreuil, au centre de la commune; son parc est un site classé en partie[55].
Le manoir de la Chalotais (actuelle mairie), son parc est un site classé[55].
Le manoir de Grippé.
Manoir de Champagné, devant le lycée, a conservé sa porte médiévale et son plan d'origine (chapelle disparue).
Le cours de la Vilaine, anciennement nommée Grande Rue, rue Principale ou rue de la Mairie, constitue l'artère principale du vieux Cesson. Il est bordé d'un ensemble de maisons simples ou à boutique, en pierre, dans un alignement (côté Rennes) et une perspective ou étranglement (côté église) assez remarquables. Autrefois sujet à la raillerie en ces termes «Cesson-les-Bains de pieds» à cause du courant se transportant dans la rue lors des inondations[réf.nécessaire].
«Château» (XIXesiècle), manoir, maison et grange de la Fresnerie (XVIesiècle), en plein centre historique, conserve une tour d'escalier à l'arrière avec des fenêtres à grille.
Ancienne mairie et école (bel exemple architectural du XXe), cours de la Vilaine.
Maison du 13 cours de la Vilaine avec porte et vitrine de commerce (XIXesiècle) et gerbière à poulie (inventaire du conseil régional de Bretagne).
Église Saint-Martin, construite en 1902 par Arthur Regnault.
Presbytère et à sa gauche ancienne maison dite de la Pie qui Boit.
La Gaudaie, manoir.
Parcs et sites naturels
Le parc de la Monniais.
La parc de la Chalotais.
Les allées du parc de la Chalotais.
La Vilaine franchie par les vieux ponts.
Campagne cessonnaise.
Le site naturel de la Vilaine et des vieux ponts. Face au calvaire, un quatrième pont, de moindre envergure, est occulté par un remblai depuis quelques années.
Le site et parc de la Monniais avec sa maison bourgeoise de style anglais surnommé «le château» et plus loin, le long de la route, l'ancien manoir. Ce site a servi de carrière de pierre.
Les étangs de Dézerseul, site naturel créé par la commune en 1973, pour la détente et les loisirs, composé de 40 hectares en bordure de Vilaine pour «redonner à Cesson son caractère de rendez-vous champêtre d'avant-guerre».
Le port de Cesson, en sortant du cours de la Vilaine, à l'intersection avec la rue de Rennes, il est en face. Son apogée semble se situer au début du XVIIIesiècle, avec le transport de la pierre extraite de Cesson, pour la reconstruction de Rennes. Désaffecté depuis longtemps et oublié de la population, il n'en conserve pas moins de belles bâtisses.
De la Fresnerie (rue et parc) à la Vilaine, en passant par le cours de la Vilaine, on peut découvrir, à la tombée de la nuit, le vol des chauves-souris. Plusieurs espèces y sont concentrées, comme le murin de Daubenton, les pipistrelles communes et de Kuhl. Toutes ces espèces, ainsi que leurs lieux de vie, sont protégés aux niveaux français et européen. Elles nichent dans les murs de pierres et sous les toits des vieilles maisons, chassent autour des arbres et sur la Vilaine.
Environnement
La ville a été récompensée par quatre fleurs et la distinction Grand prix au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris[56]. Elle a également obtenu en 1999 la médaille d'or au concours européen Entente florale.
"L'appel à la prise de la Bastille par Camille Desmoulins", Jean Boucher, 1909
Personnalités liées à la commune
Jean Boucher, né à Cesson-Sévigné au lieu-dit la Vallée, a partagé sa vie entre Paris et Hédé. Son œuvre est visible sur l'ensemble du territoire national. La principale dominante de la collection conservée à Cesson-Sévigné concerne ses collections iconographiques qui représentent plusieurs centaines de pièces de documents, de dessins, de cartes postales, correspondances, photographies qui témoignent de Jean Boucher et de son œuvre. Ce fonds fait désormais l'objet d'une vaste campagne de numérisation et est accessible à tous à distance via internet.
Jean-Baptiste de Gennes, comte d'Oyac (ou de Gennes), est seigneur de Bourg-Chevreuil dont la seigneurie avec le manoir de Bourgchevreuil a été acheté par son grand-père.
et outre les Sévigné supra, l'historien des religions et académicien (des Inscriptions et belles-lettres), le professeur Jean Delumeau (1923-2020), qu'on a pu voir jadis se hâter vers la messe catholique du samedi soir en l'église de Cesson. Jean Delumeau y a vécu jusqu'à son décès, en 2020.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes d'Ille-et-Vilaine.
Blasonnement:
De gueules au chevron d'argent, accompagné de trois billettes de même[57].
Culture
Cesson-Sévigné est un centre de culture. Elle possède notamment un centre culturel et un cinéma.
Concernant la culture bretonne, la ville est le siège du Bagad de Cesson-Sévigné ainsi que du cercle celtique des Perrières.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[14].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cette forme est officiellement utilisée par la municipalité: panneaux d’entrée d’agglomération, site internet…
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Michel de Mauny, Le Château des Rochers et Madame de Sévigné, Y. Floc'h, , p.21.
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Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain,, La famille de Sévigné, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Goupil, 1900-1910.
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Blandine Le Cain, Immobilier: ces secteurs bretons où recherches et prix grimpent, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 25 janvier 2021, page 3.
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