Gévezé est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne, peuplée de 5 521 habitants[Note 1]. Elle est située à environ 15 km au nord-ouest du centre de Rennes.
Cet article est une ébauche concernant une commune d’Ille-et-Vilaine.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section «Notes et références»
En pratique: Quelles sources sont attendues? Comment ajouter mes sources?
La Flûme est la rivière principale. Elle a pour affluent de nombreux ruisseaux:
du Foiraux;
de la Chaussée;
du pont du Biardel;
de la fontaine;
de la Cotardière;
du pont des Basses-Mardelles;
de l'étang du Saut-Bois;
de la Planche-Maignée ou de la Pérouze.
Transports
Desservie par les bus du réseau du service des transports en commun de l'agglomération rennaise (STAR) de Rennes Métropole via la ligne 68 (52 les vendredis et samedis soir et les dimanches et jours fériés).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 11,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Feins Sa», sur la commune de Feins, mise en service en 2005[7] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,3°C et la hauteur de précipitations de 811,6 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Rennes-Saint-Jacques», sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 18 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,7°C pour la période 1971-2000[11], à 12,1°C pour 1981-2010[12], puis à 12,4°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Gévezé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Elle appartient à l'unité urbaine de Gévezé, une unité urbaine monocommunale[17] de 5 301 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (45,2%), zones agricoles hétérogènes (31,3%), prairies (17,2%), zones urbanisées (6,3%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Logement
Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Gévezé et l'ensemble de l'Ille-et-Vilaine en 2017[I 1],[I 2].
Le logement à Gévezé en 2017
Gévezé
Ille-et-Vilaine
Parc immobilier total (en nombre d'habitations)
2 278
546 440
Part des résidences principales (en%)
93,8
86,2
Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
0,8
6,9
Part des logements vacants (en%)
5,5
6,9
Part des ménages propriétaires de leur logement (en%)
65,8
59,8
Morphologie urbaine
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Gévezé dispose d'un plan local d'urbanisme intercommunal approuvé par délibération du conseil métropolitain du 19 décembre 2019[24]. Il divise l'espace des 43 communes de Rennes Métropole en zones urbaines, agricoles ou naturelles.
Toponymie
Cette section n’est pas rédigée dans un style encyclopédique. Améliorez sa rédaction!
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources(juillet 2019).
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
Attestations anciennes
Le nom de la localité est mentionné sous les formes suivantes:
[Mano de] Gevreseos (Main de Gévezé), membre du Chapitre de la cathédrale de Rennes, en 1096;
La première école veut[45] que le nom Gévezé proviendrait d’un nom gallo-romain Gavisius, variante de Gavidius.
La seconde école voudrait que dans le nom Gévezé on perçoive gevre (chèvre) et seih (bois). Dans son livre de toponymie celtique, François Falc'hun mentionne que de 950 à 1200 environ, Gévezé s'appelait Gevre-Seiho (le bois de la chèvre ou du chevreuil). Gévezé signifierait donc le Bois aux biches. Ainsi, le nom de Gévezé proviendrait donc d’un ancien nom gaulois Gabro-Ceton qui s'est altéré par la suite en Gévezé[46].
L'Office public de la langue bretonne a appelé la commune Gevrezeg[47] en breton. Jean-Yves Le Moing a estimé à 5,3% le pourcentage de toponymes d'origine bretonne présents sur le territoire de la commune[48]. Le nom s’écrit Jebze (écriture Moga)[49], Jaebezae[50] ou Gëbzë, prononcé Geubzeu ou plus couramment Geuvzeu[réf.souhaitée] en gallo.
Les archives gévezéennes remontant au XVIesiècle ne comportent aucun texte en langue bretonne[51].
Histoire
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Cet article peut contenir un travail inédit ou des déclarations non vérifiées ().
Vous pouvez aider en ajoutant des références ou en supprimant le contenu inédit. Voir la page de discussion pour plus de détails.
À la suite du débarquement du en Normandie, Leslie Fischer, sergent mitrailleur américain dont le bombardier B 24 a été touché par un chasseur allemand et la DCA allemande de la Belle-Épine à Vezin-le-Coquet (Ille-et-Vilaine), saute sur Gévezé le . Il tombe près de la ferme du Casnuel où il est recueilli par Justine Rué qui prévient aussitôt le boulanger de Gévezé, Denis Morel[réf.nécessaire].
Celui-ci, en compagnie de Roger Rouault un réfugié rennais et de M.Demay représentant de commerce anglophone, de passage à Gévezé se rend aussitôt à la ferme du Casnuel, pour récupérer l'aviateur. D'après les souvenirs de Leslie Fischer[réf.nécessaire], Roger Rouault va alors convoyer l'aviateur par des chemins détournés depuis la ferme du Casnuel jusqu'au bourg de Gévezé.
Il est caché pendant 54 jours rue du Luth, dans la réserve à grain du boulanger Morel, où habitent des réfugiés rennais Roger Rouault et sa femme Yvonne, coiffeuse à Rennes, qui va lui préparer des repas, financés par le boulanger Morel.
Au début de sa clandestinité il est promené prudemment la nuit dans la campagne gévezéenne par Roger Rouault et Denis Morel. À la suite du départ des troupes allemandes stationnées à Gévezé, il commence à sortir en journée. Il précise lui-même dans le film qui lui est consacré, que deux semaines avant l'arrivée des troupes américaines, il est sorti en plein jour de sa cachette. Des photographies ont même été prises pendant ces sorties. Finalement il reste caché pendant 54 jours, moins ses deux semaines de semi liberté. Il est totalement libéré à l'arrivée des troupes américaines le . Il est alors fêté par la population gévezéenne et les nombreux réfugiés présents dans le bourg.
Le lendemain , il se rend à Rennes pour prendre contact avec les autorités américaines. Dirigé aussitôt vers l'Angleterre, et sans pouvoir revenir à Gévezé, il rejoint les États-Unis où il est immédiatement démobilisé. Il va effectuer alors pendant 35 ans, une carrière de facteur à Marlin au Texas.
Le , Angèle et Denis Morel, les boulangers de Gévezé, ainsi que de leurs enfants Denis et Jean, et leur fille Léone. Eux-mêmes accompagnés de leurs propres enfants, sont nommés citoyens d’honneur de la ville de Marlin et la semaine où ils viennent est appelée «Semaine Denis et Angèle Morel».
Leslie Fischer revient à Gévezé le , ainsi que le . Il meurt en 1996. Le , en présence de sa veuve, un rond-point, portant le nom de Rond-point de la Libération-Leslie Fischer, est inauguré à Gévezé[52].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Gévezé appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton de Melesse, créé lors du redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, la commune appartenait aux cantons suivants: Rennes-Nord-Ouest (1801-1973 puis 1985-2015) et Rennes-III (1973-1985)
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Claudia Rouaux (PS), suppléante de François André décédé en cours de mandat. Sous la Troisième République, elle appartenait à la première circonscription de Rennes et de 1958 à 1986 à la 1re circonscription (Rennes-Nord).
Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal d'instance, du tribunal de grande instance, du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes, du tribunal de commerce, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes.
Intercommunalité
Depuis le , la commune appartient à Rennes Métropole (anciennement Rennes District). Par ailleurs, elle est membre du Syrenor (Syndicat de recherche et d'études du Nord-Ouest de Rennes), établissement public de coopération intercommunale créé en 1999, regroupant les communes de Clayes, La Chapelle-des-Fougeretz, Montgermont, Pacé, Parthenay-de-Bretagne, Saint-Gilles et Vezin-le-Coquet.
Enfin, Gévezé fait partie du Pays de Rennes.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[53].
Conseil municipal
Les 29 sièges composant le conseil municipal ont été pourvus le lors du premier tour de scrutin. Actuellement, il est réparti comme suit:
Groupe
Effectif
Statut
«Agir ensemble pour Gévezé» (LR-DVD)
29
majorité
Gévezé fait partie des communes de la métropole rennaise où aucune opposition n'est présente au conseil municipal.
Liste des maires
Article connexe: Élections municipales de 2020 en Ille-et-Vilaine.
Liste des maires
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Liste des maires de la Révolution française à la Libération
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
En 2019, la commune de Gévezé comptait 5521 habitants. À partir du XXIesiècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 929
1 763
1 954
1 806
1 894
1 943
1 820
1 808
1 854
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 902
1 930
1 946
1 995
2 012
1 939
1 983
1 939
1 796
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 730
1 737
1 689
1 567
1 590
1 547
1 521
1 451
1 439
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
1 343
1 327
1 650
1 983
2 434
2 759
3 190
3 393
3 945
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
5 139
5 521
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee à partir de 2006[59].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Le château de Beauvais.L’église Sainte-Justine.
Château de Beauvais, construit au XVIIesiècle à l’emplacement d’un manoir du XVe. Seul monument historique protégé de la commune, il a été inscrit par arrêtés du et du [60].
Église Sainte-Justine: elle comporte des éléments du XIesiècle et a été remaniée aux XVIe, XVIIe, XVIIIe, XIXe, XXeetXXIesiècles. Son imposant porche sud du XVIesiècle est en mauvais état. Dans la nef, on trouve d'amusantes sablières sculptées et sa curieuse dédicace. La sacristie date du XVIIIesiècle[61].
Manoir de la petite Gouzée, propriété de Gilles Carré, connétable de Rennes[réf.nécessaire].
Le Bas-Sévigné: le manoir de Sévigné, à 2,200 km du bourg, sur le bord nord de la route de Romillé, possède des droits de Haute, Moyenne, Basse justice, qui s'exerce dans la paroisse de Parthenay-de-Bretagne. Il appartient au XIIIesiècle, au seigneur de Sévigné dont il est à l'origine du nom[62]. En 1560, la terre de Sévigné était dans la possession de Joachim de Sévigné[63].
Motte féodale de la motte Marcillé
La motte Marcillé: motte féodale édifiée vers le XIIesiècle.
Personnalités liées à la commune
La famille de La Bourdonnaye, dont le berceau est Trégomar, pris racine à Gévezé où Guillaume II de La Bourdonnaye, écuyer, né à Gévezé (1320-1385) est seigneur de Vaumarquer, de la Bourdonnaye, en Gévezé. La filiation est considérée comme établie depuis Guillaume II de La Bourdonnaye, écuyer. Il fut le père de Robin de La Bourdonnaye qui fit construire le château de La Bourdonnaye en la paroisse de Gévezé et qui fut marié à Jeanne de la Chapelle.
Jean-François Huchet, fils de Michel Huchet le premier maire de Gévezé, né à Gévezé le . Célèbre curé archiprêtre de la cathédrale de Saint-Malo où sa statue en marbre est érigée grandeur nature.
Héraldique
Blason
D'azur aux six billettes d'argent ordonnées 3, 2 et 1, au chef du champ chargé de trois targes du second.
Détails
Blason de la famille de Lescu, comte de Beauvais en Gévezé. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Gévezé dans les arts
Gévezé est cité dans le poème de Louis Aragon, Le conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[64]. Dans son poème intitulé «les conscrits des cent villages», dans lequel les conscrits se désolent comme tous les autres conscrits, de quitter leurs villages, il écrit:
Adieu La Faloise, Janzé
Adieu Saint-Désert, Jeandelize
Gerbépal, Braize, Juvelise,
Fontaine-au-Pire et Gévezé.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Alexandre de Couffon de Kerdellech, La chevalerie de Bretagne, Tome II, V. Forest et E. Grimaud éditeurs, 1878.
Dans un article publié dans le Bulletin de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, tome XVI, 1888, consacré aux Sévigné en Bretagne, F. Saulnier met les choses aux points au sujet du manoir du Bas-Sévigné et de ses propriétaires.
Pendant sept siècles au moins, du XIeau XVIIIesiècle, la seigneurie à laquelle les Sévigné ont emprunté leur nom est restée en la possession des aînés de cette famille. On affirme qu'elle était située dans la paroisse de Gévezé, à quatre lieues de Rennes, c’est ce qui sur la foi du Dictionnaire de Bretagne d'Ogée, a été écrit dans la Biographie bretonne (tome II, p. 852). C'est une erreur de cet ouvrage, où se rencontrent les plus étranges confusions.
L’erreur n'est pas probablement le fait d'Ogée; le renseignement a été pris dans les anciennes reformations des fouages en Bretagne, où l'une des copies de la Bibliothèque Nationale écrit Sévigné en toutes lettres, au lieu de Sérigné, Mais cette seigneurie de Gévezé n’a jamais appartenu à la famille de Sévigné, ce qui n'empêche pas Ogée de les indiquer comme en ayant été possesseurs au XVeet au XVIesiècle. Cet article du Dictionnaire de Bretagne rapporte des faits historiques dont le château de Sévigné en Gévezé n'a jamais été le théâtre. Il y a eu, il est vrai, et il y a encore en Gévezé une terre de Sévigné dont les possesseurs avaient droit de haute, moyenne et basse justice à Parthenay, paroisse limitrophe. La terre et seigneurie du Bas-Sévigné, ou plus simplement de Sévigné, à laquelle vint se joindre plus tard le Haut-Sévigné, s'étendant sur Gévezé, Parthenay et d'autres paroisses, appartenait en 1427, d'après les anciennes reformations (Mss. cité, tome I, P 171), à Bertrand de Saint-Jean, et en 1513 à Pierre Brulon, seigneur de la Garouays et de Boisbriant. Olive Brùlon, dame de la Garouays, épousa avant 1573 Julien Pépin, sieur des Motais, commandant l’arrière-ban de l'évêché de Rennes, et lui apporta cette seigneurie, qui resta plus d'un siècle et demi dans la même famille. Claude Pépin et René Pépin, fils et petit-fils d'Olive Brulon, tous deux présidents aux requêtes du Parlement, portèrent le titre de seigneurs de Sévigné; un de leurs descendants, Joachim-Yincent Pépin, dernier du nom, mort à Rennes sans enfants, le , se para même de celui de marquis de Sévigné. Cette terre passa ensuite par héritage ou retrait lignager, non aux Bourgneuf de Cucé, comme l'écrit à tort Ogée, ils étaient éteints dès 1660, mais aux Boisgelin: Renaud-Gabriel de Boisgelin, marquis de Cucé, descendant direct d'Olive Brûlon par Renée Pépin, sa grand'mère, en était possesseur en 1766.
En 1793, la chanoinesse de Boisgelin de Cucé, fille de ce dernier, qui en était propriétaire, tomba sous le coup des lois révolutionnaires portées contre les émigrés. Ses biens furent vendus en détail, au profit de la nation, le 29 messidor an IV. Nous trouvons compris dans cette aliénation la métairie et la retenue de Sévigné, qui sont aujourd'hui, croyons-nous, la propriété de la famille Fénigan, le Haut-Sévigné et une autre métairie, le Marquisat de Sévigné, dont le nom s'explique difficilement, puisqu'on ne trouve aucune collation régulière du titre de marquis soit au profit des Pépin, soit à celui de leurs auteurs.
Le mot Sévigné par son suffixe gné semble indiquer une origine gallo-romaine et venir du nom d'homme Sabinius. (Paul Baneat: Le Département d'Ille et Vilaine)? L
On y voyait un puits en granit appareillé, carré à l'extérieur et circulaire à l'intérieur. Un linteau de fenêtre en granit transformé en marche et chargé d’un écusson en base arrondie, soutenu par deux lions et accosté d'une fleur de lys et d’un motif cruciforme - et enfin un petit bénitier en granit, sculpté de trois arcatures trilobées et provenant de l'ancienne chapelle.
Pour conclure: cette terre n’a jamais appartenu comme son nom peut le faire supposer à la famille de la célèbre marquise de Sévigné qui tire son nom d'une terre, située sur la commune de Cesson (actuellement Cesson-Sévigné, près de Rennes). Et de même il n'y a jamais eut de château en cet endroit, mais un manoir, qui ne connu aucune bataille, ni destruction de ses fortifications! (Alain Visset, CDHLAE, Gévezé, ).
Louis Aragon, «Le Conscrit des cent villages», publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes: France, 1940-1945, Paris: Seghers, 2004 (2e édition). (ISBN2-232-12242-5), p.373-375
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии