Le Carla-Bayle est une commune française, située dans le nord du département de l'Ariège en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Bayle.
Carla-Bayle | |
Mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Saint-Girons |
Intercommunalité | Communauté de communes Arize Lèze |
Maire Mandat |
Jean-Luc Couret 2020-2026 |
Code postal | 09130 |
Code commune | 09079 |
Démographie | |
Gentilé | Carlanais |
Population municipale |
796 hab. (2019 ![]() |
Densité | 22 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 09′ 05″ nord, 1° 23′ 39″ est |
Altitude | 396 m Min. 236 m Max. 411 m |
Superficie | 35,52 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Arize-Lèze |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | carla-bayle.com/ |
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Carla-Bayle est une commune rurale qui compte 796 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 2 030 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Carlanais ou Carlanaises. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Pédaguès, ou Podaguès, ancienne appellation remplacée au XXIe siècle par la dénomination géographique de Terrefort ariégeois, constitué des terreforts de Pamiers et de Saverdun, sur la rive gauche de l'Ariège.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Dourne, le ruisseau de Canalès et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Ses habitants sont les Carlanais. C'est une ancienne citadelle huguenote. Le village est localement appelé « Le Carla-Bayle ».
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le temple protestant, inscrit en 1992.
La commune de Carla-Bayle se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 27 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 27 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture, et à 14 km de Lézat-sur-Lèze[3], bureau centralisateur du canton d'Arize-Lèze dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lézat-sur-Lèze[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Castéras (2,5 km), Le Fossat (2,9 km), Artigat (4,1 km), Lanoux (4,5 km), Campagne-sur-Arize (5,2 km), Les Bordes-sur-Arize (5,4 km), Sabarat (5,7 km), Sieuras (5,8 km).
Sur le plan historique et culturel, Carla-Bayle fait partie du Pédaguès, ou Podaguès, ancienne appellation remplacée au XXIe siècle par la dénomination géographique de Terrefort ariégeois[5], constitué des terreforts de Pamiers et de Saverdun, sur la rive gauche de l'Ariège[6].
Carla-Bayle est limitrophe de neuf autres communes.
Sieuras | Sainte-Suzanne | Le Fossat |
Castex | ![]() |
Artigat |
Daumazan-sur-Arize, Campagne-sur-Arize |
Les Bordes-sur-Arize | Castéras |
Le Carla-Bayle est située à 50 km de Toulouse, à 30 km de Foix et à 30 km de Pamiers, au nord-ouest du département de l'Ariège.
La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1056 - Le Mas d'Azil » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[8],[9] et sa notice associée[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 35,52 km2[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 36,05 km2[9]. L'altitude du territoire varie entre 236 m et 411 m[14].
Le village est situé sur un piton rocheux perché à 400 m, surplombant les vallées de la Lèze et de l’Arize et offrant une vue sur les Pyrénées toutes proches. Les environs sont constitués de collines et de coteaux boisés en zone de piémont.
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Dourne, le ruisseau de Canalès, le ruisseau de la Bouloppe, le ruisseau de la Charnaude, le ruisseau de Lamouroux, le ruisseau de Panissa, le ruisseau des Laques, le ruisseau des Mances, le ruisseau des Salenques et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 45 km de longueur totale[16],[17].
La Dourne, d'une longueur totale de 12,1 km, prend sa source dans la commune de Sabarat et s'écoule du sud vers le nord puis d'est en ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Arize à Campagne-sur-Arize, après avoir traversé 5 communes[18].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. En 2020, la commune est du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[19].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[22] complétée par des études régionalesLa station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1976 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,3 | 2,7 | 4,8 | 6,6 | 10 | 13,5 | 15,8 | 15,8 | 13 | 10 | 5,5 | 3 | 8,6 |
Température moyenne (°C) | 5,8 | 6,7 | 9,4 | 11,4 | 15,1 | 18,9 | 21,6 | 21,5 | 18,6 | 14,5 | 9,4 | 6,5 | 13,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,4 | 10,7 | 14 | 16,2 | 20,2 | 24,3 | 27,5 | 27,2 | 24,2 | 19,1 | 13,2 | 10 | 18 |
Record de froid (°C) date du record |
−16 16.01.1985 |
−11,5 09.02.12 |
−9,5 01.03.05 |
−1,5 16.04.1978 |
−0,5 05.05.10 |
4,5 01.06.06 |
8 03.07.1977 |
3,5 22.08.1982 |
0 11.09.1976 |
−3 25.10.03 |
−7,5 23.11.1988 |
−8 07.12.1990 |
−16 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,8 03.01.1998 |
23,5 24.02.1990 |
28,5 24.03.01 |
30 09.04.11 |
34 30.05.01 |
38,5 21.06.03 |
38,5 13.07.03 |
42 13.08.03 |
36 05.09.06 |
32,5 01.10.1997 |
28,5 08.11.1982 |
23 07.12.00 |
42 2003 |
Précipitations (mm) | 65,2 | 50,8 | 62,4 | 85,3 | 93,4 | 65,2 | 48,5 | 58,4 | 63,1 | 66 | 66 | 65,4 | 789,7 |
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensée sur la commune[23] : « le Plantaurel » (42 116 ha), couvrant 72 communes dont 68 dans l'Ariège, 2 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[24].
Carla-Bayle est une commune rurale[Note 6],[25]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[26]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,4 %), prairies (26 %), zones agricoles hétérogènes (17,6 %), forêts (4 %)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Bellecoste, Bordenave, Canalès, Gaillard-du-Bosc, le Pigailh, Gouardère…
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 487, alors qu'il était de 448 en 2013 et de 373 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 66,2 % étaient des résidences principales, 32 % des résidences secondaires et 1,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 89,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,5 % des appartements[I 5].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Carla-Bayle en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (32 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 74,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (78,3 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].
Typologie | Carla-Bayle[I 5] | Ariège[I 7] | France entière[I 8] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 66,2 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 32 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 1,8 | 9,7 | 8,2 |
Le territoire de la commune de Carla-Bayle est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[28],[29].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[30].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Carla-Bayle[31]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[32].
Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[33].
Selon Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, 2e éd., 1978, Carla vient du latin castellare, diminutif de castellum (« château »).
Au XIIIe siècle, le village se nomme Castlardo.
Au XVIe siècle, il prend le nom de (Le) Carla-le-Comte qu'il gardera jusqu'à la Révolution française. (Mais, au XVIIIe siècle, Le grand dictionnaire historique de Moreri nomme le village Le Carla.)
Lors de la Révolution, (Le) Carla-le-Comte prend le nom de (Le) Carla-Bayle puis du Carla-le-Peuple. La commune reprend le nom de (Le) Carla-le-Comte après la tourmente révolutionnaire puis, en 1879, elle redevient (Le) Carla-Bayle, en souvenir de l'écrivain Pierre Bayle, conçu comme un symbole républicain.
La présence de l’article « Le » avant Carla semble assez mal fixée, comme en témoigne la vedette même de cette entrée (« Carla-Bayle »), adoptée par l'INSEE, alors que l’appellation officielle est Le Carla-Bayle.
Il semblerait que le lieu hébergeait déjà un oppidum gallo-romain.
Les premières traces écrites ne remontent cependant qu’à 960 apr. J.-C. et concernent le don de Carla au comte de Carcassonne par l'évêque de Toulouse.
Au XIe siècle, le village fait partie du comté de Foix dont le comte est Roger-Bernard Ier, époux de Cécile Trencavel. Il décide d'y faire construire un château au XIIe siècle.
Au XIIIe siècle, le village s'entoure de remparts et l'église est construite au centre afin de devenir une bastide.
Après la croisade contre les Albigeois, le village devient propriété du roi de France.
Au XVIe siècle, Carla-le-Comte est une forteresse dépendant du comte de Foix, dont l'influence est importante dans la région. Une communauté protestante apparaît au Carla et le village devient un centre de résistance protestant durant les guerres de religion.
En 1663, une partie des remparts est détruite. Catholiques et protestants vivent alors ensemble en relative paix dans le village.
Entre 1790 et 1794, Carla-le-Comte absorbe Martignac, Marens et Niac.
Le Carla a été chef-lieu de canton durant la Révolution française (de 1790 au 8 pluviôse an IX ()).
Récemment, le village a réalisé de gros travaux de restauration mettant en valeur ses rues, ses bâtiments municipaux ou religieux et les bâtiments des particuliers arborant de belles couleurs. Une partie des remparts a également été restaurée.
La participation financière de Laurent Fabius, qui possède une résidence sur la commune, sur sa réserve parlementaire a permis de financer la réhabilitation des Flots Bleus, la salle des fêtes du complexe touristique et la réfection des façades de la maison Couloumiès, sur la place de la mairie[34].
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Blason | De gueules, à un lion d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
La commune de Carla-Bayle est membre de la Communauté de communes Arize Lèze[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Le Fossat. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[35].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Arize-Lèze pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[36].
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[37],[38].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1981 | mars 1983 | Gilles Bordier | SFIO>PS>DVG | Médecin, conseiller général du canton du Fossat (1961-1985) |
mars 1983 | mars 1989 | Georges Grandmaison | ||
mars 1989 | En cours | Jean-Luc Couret | PS | Médecin, conseiller général du canton du Fossat (2011-2015) |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40].
En 2019, la commune comptait 796 habitants[Note 7], en augmentation de 2,45 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 480 | 1 800 | 1 476 | 1 710 | 1 842 | 1 931 | 1 909 | 1 926 | 2 030 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 011 | 1 977 | 1 969 | 1 867 | 1 801 | 1 658 | 1 562 | 1 518 | 1 415 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 324 | 1 294 | 1 278 | 1 012 | 997 | 998 | 961 | 847 | 799 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
720 | 602 | 538 | 469 | 578 | 645 | 722 | 726 | 755 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
773 | 796 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[43] | 1975[43] | 1982[43] | 1990[43] | 1999[43] | 2006[44] | 2009[45] | 2013[46] |
Rang de la commune dans le département | 54 | 51 | 44 | 45 | 38 | 35 | 35 | 32 |
Nombre de communes du département | 340 | 328 | 330 | 332 | 332 | 332 | 332 | 332 |
Carla-Bayle fait partie de l'académie de Toulouse.
En 2018, la commune compte 270 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 601 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 430 €[I 10] (19 820 € dans le département[I 11]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 12] | 11,3 % | 9,8 % | 13,1 % |
Département[I 13] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 14] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 461 personnes, parmi lesquelles on compte 66,5 % d'actifs (53,4 % ayant un emploi et 13,1 % de chômeurs) et 33,5 % d'inactifs[Note 9],[I 12]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 15]. Elle compte 221 emplois en 2018, contre 193 en 2013 et 223 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 256, soit un indicateur de concentration d'emploi de 86,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,9 %[I 16].
Sur ces 256 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 101 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 79,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].
70 établissements[Note 10] sont implantés à Carla-Bayle au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 19].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 70 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 14 | 20 % | (12,9 %) |
Construction | 7 | 10 % | (14,2 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 10 | 14,3 % | (27,5 %) |
Information et communication | 1 | 1,4 % | (1,8 %) |
Activités immobilières | 3 | 4,3 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 10 | 14,3 % | (13,2 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 8 | 11,4 % | (14,4 %) |
Autres activités de services | 17 | 24,3 % | (8,8 %) |
Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,3 % du nombre total d'établissements de la commune (17 sur les 70 entreprises implantées à Carla-Bayle), contre 8,8 % au niveau départemental[I 20]. Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[47] :
Quelques entreprises sont installées sur la commune comme une usine d'abattage de volailles ou une entreprise spécialisée dans les technologies de l'information et de la communication. Le tourisme joue aussi un rôle important dans l'économie de la commune. Un village de vacances est installé près du lac du Carla-Bayle. De nombreux artisans et artistes sont présents dans le centre du village et animent les rues durant la saison touristique.
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Coteaux de l'Ariège »[48]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[49].
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Exploitations | 59 | 35 | 32 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 2 581 | 2332 | 2101 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 59 lors du recensement agricole[Note 13] de 1988 à 35 en 2000 puis à 32 en 2010[49], soit une baisse de 46 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations[51]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 581 ha en 1988 à 2 101 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 44 à 66 ha[49].
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