Le Fossat (en occitan : Le Fossat) est une commune française, située dans le nord du département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Pédaguès, ancienne appellation remplacée au XXIe siècle par la dénomination géographique de Terrefort ariégeois, constitué des terreforts de Pamiers et de Saverdun, sur la rive gauche de l'Ariège.
Pour les articles homonymes, voir Lapeyrouse-Fossat.
Le Fossat | |
![]() Église Saint-Barthélemy du Fossat. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Saint-Girons |
Intercommunalité | Communauté de communes Arize Lèze (siège) |
Maire Mandat |
Véronique Arnaud 2022-2026 |
Code postal | 09130 |
Code commune | 09124 |
Démographie | |
Gentilé | Fossatois, Fossatoises |
Population municipale |
1 046 hab. (2019 ![]() |
Densité | 73 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 10′ 30″ nord, 1° 24′ 32″ est |
Altitude | 243 m Min. 231 m Max. 353 m |
Superficie | 14,41 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Arize-Lèze |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Lèze et par divers autres petits cours d'eau.
Le Fossat est une commune rurale qui compte 1 046 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Ses habitants sont appelés les Fossatois ou Fossatoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : la chapelle Saint-André, inscrite en 1941, et l'église Saint-Barthélemy, inscrite en 1926.
La commune du Fossat se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 28 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 30 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture, et à 12 km de Lézat-sur-Lèze[3], bureau centralisateur du canton d'Arize-Lèze dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lézat-sur-Lèze[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Carla-Bayle (2,9 km), Villeneuve-du-Latou (3,9 km), Sainte-Suzanne (4,4 km), Artigat (5,0 km), Castéras (5,1 km), Durfort (5,3 km), Sieuras (5,7 km), Massabrac (6,3 km).
Sur le plan historique et culturel, Le Fossat fait partie du Pédaguès, ou Podaguès, ancienne appellation remplacée au XXIe siècle par la dénomination géographique de Terrefort ariégeois[5], constitué des terreforts de Pamiers et de Saverdun, sur la rive gauche de l'Ariège[6].
Le Fossat est limitrophe de cinq autres communes.
Sainte-Suzanne | Villeneuve-du-Latou | |
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Durfort | |
Carla-Bayle | Artigat |
Le Fossat est une commune rurale située dans la vallée de la Lèze, entre Pailhès et Saint-Ybars.
La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1034 - Cazères » et « n°1035 - Saverdun » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[8],[9] et leurs notices associées[10],[11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 14,41 km2[12],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 14,58 km2[9]. L'altitude du territoire varie entre 231 m et 353 m[15].
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par la Lèze, un bras de la Lèze, le ruisseau de Panissa et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 26 km de longueur totale[17],[18].
La Lèze, d'une longueur totale de 70,2 km, prend sa source dans la commune de La Bastide-de-Sérou et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Labarthe-sur-Lèze, après avoir traversé 20 communes[19].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune est du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[21].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[20].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[23] complétée par des études régionales[24],[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carla Bayle », sur la commune de Carla-Bayle, mise en service en 1976[26] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[27],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 789,7 mm pour la période 1981-2010[28]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 30 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[30], à 12,3 °C pour 1981-2010[31], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[32].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[33],[34],[35].
Le Fossat est une commune rurale[Note 6],[36]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[37]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,5 %), terres arables (33,7 %), zones agricoles hétérogènes (13,7 %), zones urbanisées (4,1 %)[38].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 592, alors qu'il était de 574 en 2013 et de 527 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 79,8 % étaient des résidences principales, 7 % des résidences secondaires et 13,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 86,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 13,5 % des appartements[I 5].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Fossat en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (7 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 65,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (59,4 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].
Typologie | Le Fossat[I 5] | Ariège[I 7] | France entière[I 8] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 79,8 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 7 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 13,2 | 9,7 | 8,2 |
Accès avec les routes départementales D 14 et D 919 ancienne route nationale 839.
Le territoire de la commune du Fossat est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[39],[40].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, le Lèze, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant la Lèze figurent les crues de 1977, de 1992, de 1993, de 2000 et de 2007[41].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune du Fossat[42]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[43].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 22 juillet 2004et révisé le 27 mars 2019[44].
Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[45].
Contrairement à ce que le plan du village pourrait laisser imaginer, Le Fossat n'est pas une bastide mais plutôt un réduit villageois fortifié élevé probablement vers 1350-1360 à une époque de fort recul démographique dû à la grande famine des années 1310, initiée ou amplifiée par les prémices du Petit Âge glaciaire, puis la peste noire en 1340 avant que ne survienne la guerre de Cent ans précédée par des pillages ponctuels commis par des Routiers.
De 1910 à 1938, Le Fossat a bénéficié d'une gare de la ligne de Toulouse-Roguet à Sabarat, joliment réaménagée en habitation.
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Blasonnement :
Tranché de sinople et d'or[46].
Commentaires : Le Fossat et Vira ont le même blason (D'Hozier). |
La commune du Fossat est membre de la communauté de communes Arize Lèze[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Le Fossat. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[47].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Arize-Lèze pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[48].
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[49],[50].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1983 | 30 mai 2008 | Hubert Razes[51] | ||
juin 2008 | mars 2014 | Bernard Campmas | DVG | |
mars 2014 | juillet 2022 | Laurent Panifous | PS | Cadre supérieur Député depuis le 22 juin 2022 |
juillet 2022 | En cours | Véronique Arnaud | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[53].
En 2019, la commune comptait 1 046 habitants[Note 7], en diminution de 2,79 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
828 | 738 | 802 | 850 | 915 | 937 | 1 007 | 1 011 | 1 002 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 072 | 1 100 | 1 105 | 1 132 | 1 088 | 927 | 907 | 956 | 915 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
796 | 749 | 759 | 745 | 763 | 715 | 719 | 613 | 627 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
644 | 656 | 687 | 658 | 754 | 783 | 964 | 990 | 1 077 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 037 | 1 046 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[56] | 1975[56] | 1982[56] | 1990[56] | 1999[56] | 2006[57] | 2009[58] | 2013[59] |
Rang de la commune dans le département | 34 | 39 | 40 | 31 | 28 | 27 | 26 | 25 |
Nombre de communes du département | 340 | 328 | 330 | 332 | 332 | 332 | 332 | 332 |
En 2018, la commune compte 455 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 986 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 580 €[I 10] (19 820 € dans le département[I 11]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 12] | 8,4 % | 9 % | 9,3 % |
Département[I 13] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 14] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 604 personnes, parmi lesquelles on compte 75,7 % d'actifs (66,4 % ayant un emploi et 9,3 % de chômeurs) et 24,3 % d'inactifs[Note 9],[I 12]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 15]. Elle compte 421 emplois en 2018, contre 460 en 2013 et 471 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 408, soit un indicateur de concentration d'emploi de 103,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53 %[I 16].
Sur ces 408 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 178 travaillent dans la commune, soit 44 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 82 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 10,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].
100 établissements[Note 10] sont implantés au Fossat au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 19].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 100 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 13 | 13 % | (12,9 %) |
Construction | 14 | 14 % | (14,2 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 23 | 23 % | (27,5 %) |
Information et communication | 1 | 1 % | (1,8 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1 % | (2,8 %) |
Activités immobilières | 12 | 12 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 8 | 8 % | (13,2 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 23 | 23 % | (14,4 %) |
Autres activités de services | 5 | 5 % | (8,8 %) |
Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23 % du nombre total d'établissements de la commune (23 sur les 100 entreprises implantées au Le Fossat), contre 14,4 % au niveau départemental[I 20].
Un marché se tient les 3e et 5e mercredis du mois.
L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé…) a une place importante, et l'artisanat ainsi que le commerce y sont bien représentés[60].
L'usine de biscuits du groupe belge Vandemoortele, préalablement connue sous le nom de Cottes[61], compte 73 salariés en 2018[62].
L'écovillage de Pourgues est situé sur la commune du Fossat[63]. Cette communauté, basée sur les principes des écoles de Sudbury (en), propose des séjours et formations sur la vie en collectif autogéré[64].
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Coteaux de l'Ariège »[65]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la production de céréales et oléoprotéagineux[66].
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Exploitations | 30 | 18 | 15 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 1 141 | 1248 | 1451 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 30 lors du recensement agricole[Note 13] de 1988 à 18 en 2000 puis à 15 en 2010[66], soit une baisse de 50 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations[68]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 141 ha en 1988 à 1 451 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 38 à 97 ha[66].
Le Fossat fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur commune par les écoles publiques maternelle et primaire.
Maison de retraite, deux cabinets médicaux, dentiste, infirmières, kinésithérapeute, pharmacie[69].
Comité des fêtes, musique, théâtre[70].
Football, tennis, pêche, handball.