Castéras est une commune française, située dans le nord du département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Pédaguès, ancienne appellation remplacée au XXIe siècle par la dénomination géographique de Terrefort ariégeois, constitué des terreforts de Pamiers et de Saverdun, sur la rive gauche de l'Ariège.
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Castéras | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Saint-Girons |
Intercommunalité | Communauté de communes Arize Lèze |
Maire Mandat |
Rosine Moreaud 2020-2026 |
Code postal | 09130 |
Code commune | 09083 |
Démographie | |
Gentilé | Castérasiens |
Population municipale |
22 hab. (2019 ![]() |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 07′ 47″ nord, 1° 24′ 03″ est |
Altitude | Min. 308 m Max. 404 m |
Superficie | 1,84 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Arize-Lèze |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Dourne et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Castéras est une commune rurale qui compte 22 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 171 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Castérasiens ou Castérasiennes.
La commune de Castéras se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 25 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 26 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture, et à 17 km de Lézat-sur-Lèze[3], bureau centralisateur du canton d'Arize-Lèze dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lézat-sur-Lèze[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Lanoux (2,4 km), Carla-Bayle (2,5 km), Artigat (3,3 km), Sabarat (3,4 km), Les Bordes-sur-Arize (3,6 km), Pailhès (4,6 km), Campagne-sur-Arize (5,0 km), Le Fossat (5,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Castéras fait partie du Pédaguès, ou Podaguès, ancienne appellation remplacée au XXIe siècle par la dénomination géographique de Terrefort ariégeois[5], constitué des terreforts de Pamiers et de Saverdun, sur la rive gauche de l'Ariège[6].
Carla-Bayle | Artigat | |
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Les Bordes-sur-Arize | Sabarat | Lanoux |
Commune située dans le Piémont pyrénéen entre les vallées de la Lèze et de l’Arize, arrosée par la Dourne.
La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1056 - Le Mas d'Azil » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[8],[9] et sa notice associée[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 1,84 km2[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est la même[9]. L'altitude du territoire varie entre 308 m et 404 m[14].
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Dourne, le ruisseau de Jacquart et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 1 km de longueur totale[16],[17].
La Dourne, d'une longueur totale de 12,1 km, prend sa source dans la commune de Sabarat et s'écoule du sud vers le nord puis d'est en ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Arize à Campagne-sur-Arize, après avoir traversé 5 communes[18].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. En 2020, la commune est du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[20].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[19].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[22] complétée par des études régionales[23],[24] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carla Bayle », sur la commune de Carla-Bayle, mise en service en 1976[25] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[26],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 789,7 mm pour la période 1981-2010[27]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 26 km[28], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[29], à 12,3 °C pour 1981-2010[30], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[31].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 6] est recensée sur la commune[32] : « le Plantaurel » (42 116 ha), couvrant 72 communes dont 68 dans l'Ariège, 2 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[33].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,5 %), prairies (28,4 %), forêts (10,1 %)[34].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Castéras est une commune rurale[Note 7],[35]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[36]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 21, alors qu'il était de 21 en 2013 et de 21 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 62,6 % étaient des résidences principales, 18,7 % des résidences secondaires et 18,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 5].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Castéras en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (18,7 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 64,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (53,3 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].
Typologie | Castéras[I 5] | Ariège[I 7] | France entière[I 8] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 62,6 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 18,7 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 18,7 | 9,7 | 8,2 |
Le territoire de la commune de Castéras est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[37],[38].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[39].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Castéras[40]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[41].
Castéras est une enclave languedocienne du milieu du XIIIe siècle jusqu’à la révolution.
La commune de Castéras est membre de la Communauté de communes Arize Lèze[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Le Fossat. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[42].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Arize-Lèze pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[43].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | 2008 | Robert Pons | ||
mars 2008 | 2014 | Claude Moreaud | ||
mars 2014 | En cours | Rosine Moreaud | SE | Agricultrice |
Les données manquantes sont à compléter. |
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2012, François Hollande a obtenu 100 % des suffrages exprimés de la commune (24 voix, 2 nuls)[44].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[46].
En 2019, la commune comptait 22 habitants[Note 8], en diminution de 29,03 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
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Commune[I 10] | 17,6 % | 17,6 % | 8,3 % |
Département[I 11] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 12 personnes, parmi lesquelles on compte 100 % d'actifs (91,7 % ayant un emploi et 8,3 % de chômeurs) et 0 % d'inactifs[Note 9],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 13]. Elle compte 6 emplois en 2018, contre 3 en 2013 et 5 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 11, soit un indicateur de concentration d'emploi de 55,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,5 %[I 14].
Sur ces 11 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 3 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 81,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 18,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied[I 16].
4 établissements[Note 10] sont implantés à Castéras au [I 17]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 50 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 4 entreprises implantées à Castéras), contre 13,2 % au niveau départemental[I 18].
1988 | 2000 | 2010 | |
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Exploitations | 4 | 2 | 2 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 190 | 140 | 127 |
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Coteaux de l'Ariège »[49]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage de bovins, orientation lait[50]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 12] de 2010 (quatre en 1988). La superficie agricole utilisée est de 127 ha[50].