Daumazan-sur-Arize est une commune française, située dans le nord du département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Pédaguès, ancienne appellation remplacée au XXIe siècle par la dénomination géographique de Terrefort ariégeois, constitué des terreforts de Pamiers et de Saverdun, sur la rive gauche de l'Ariège.
Daumazan-sur-Arize | |
L'Arize et l'église. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Saint-Girons |
Intercommunalité | Communauté de communes Arize Lèze |
Maire Mandat |
Jean Leclerc 2020-2026 |
Code postal | 09350 |
Code commune | 09105 |
Démographie | |
Gentilé | Dalmazanais |
Population municipale |
708 hab. (2019 ![]() |
Densité | 51 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 08′ 41″ nord, 1° 18′ 30″ est |
Altitude | 245 m Min. 239 m Max. 361 m |
Superficie | 13,78 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Arize-Lèze |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site de la mairie |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Arize, le ruisseau de l'Argain, le ruisseau de Montbrun et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Daumazan-sur-Arize est une commune rurale qui compte 708 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 427 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Dalmazanais ou Dalmazanaises.
Commune située dans le massif du Plantaurel en Volvestre. C'est une commune limitrophe avec le département de la Haute-Garonne.
Daumazan-sur-Arize est limitrophe de cinq autres communes dont une dans le département de la Haute-Garonne.
La Bastide-de-Besplas | Castex | |
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Carla-Bayle | |
Montbrun-Bocage (Haute-Garonne) |
Campagne-sur-Arize |
La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1056 - Le Mas d'Azil » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[2],[3] et sa notice associée[4].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 13,78 km2[5],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 13,99 km2[3]. L'altitude du territoire varie entre 239 m et 361 m[8].
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[9]. Elle est drainée par l'Arize, le ruisseau de l'Argain, le ruisseau de Montbrun, le ruisseau de la Fontaine de Plate, le ruisseau de Pountil, le ruisseau du Bois de Marsoulies, le ruisseau du Gaou, le ruisseau Ruchet et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 21 km de longueur totale[10],[11].
L'Arize, d'une longueur totale de 83,78 km, prend sa source dans la commune de Sentenac-de-Sérou et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Carbonne, après avoir traversé 20 communes[12].
Le ruisseau de l'Argain, d'une longueur totale de 11,8 km, prend sa source dans la commune de Montesquieu-Volvestre et s'écoule du sud vers le nord puis d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans l'Arizesur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes[13].
Le ruisseau de Montbrun, d'une longueur totale de 13,3 km, prend sa source dans la commune de Montbrun-Bocage et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Arizesur le territoire communal[14].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[15]. En 2020, la commune est du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[16].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[15].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[18] complétée par des études régionales[19],[20] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carla Bayle », sur la commune de Carla-Bayle, mise en service en 1976[21] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[22],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 789,7 mm pour la période 1981-2010[23]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949 et à 21 km[24], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[25], à 12,3 °C pour 1981-2010[26], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[27].
Daumazan-sur-Arize est une commune rurale[Note 5],[28]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[29]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,5 %), terres arables (30,2 %), forêts (12 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), zones urbanisées (3,1 %)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 612, alors qu'il était de 567 en 2013 et de 554 en 2008[I 4].
Parmi ces logements, 55,7 % étaient des résidences principales, 32,5 % des résidences secondaires et 11,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,4 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Daumazan-sur-Arize en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (32,5 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 70,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75,1 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 5].
Typologie | Daumazan-sur-Arize[I 4] | Ariège[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 55,7 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 32,5 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 11,8 | 9,7 | 8,2 |
Accès par la D 628 ancienne route nationale 628,
Le territoire de la commune de Daumazan-sur-Arize est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[31],[32].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, l'Arize, ou ruissellement d'un versant. L’épisode de crue le plus marquant dans le département reste sans doute celui de 1875. Parmi les inondations marquantes plus récentes concernant l'Arize figurent les crues de 1977, de 1992, de 1993, de 2000 et de 2007[33].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Daumazan-sur-Arize[34]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[35].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques (PPR) inondation et mouvement de terrain approuvé le 27 septembre 2002[36].
Le nom de Daumazan, sous sa forme primitive de Dalmazan, est cité à l’époque carolingienne.
En occitan, la commune porte le nom de Daumasan.
Comme l’essentiel de l’actuelle Ariège, Daumazan, avant la formation du comté de Foix, appartenait au comte de Carcassonne. Une charte de coutumes est octroyée aux habitants par le comte de Foix en 1249.
Certains vestiges peuvent nous permettre de croire que Daumazan fut au Moyen Âge un bourg important. De cette époque, subsistent encore les capérades (couverts), des maisons à colombages, des devantures d’échoppes. Également révélatrice de l’importance du village, la disposition des maisons fait penser à une bastide, comme on en trouve beaucoup dans le Sud de la France.
L’église romane Saint-Sernin datant du XIIe siècle, partiellement classée aux Monuments historiques dès 1907, reflète également qu’une importante population gravitait autour du village.
Jean de Roquefort, seigneur de Daumazan, de Viviés et du Fossat, commandait pour Louis XIII en 1632 le château d’Usson, alors près de la frontière avec l'Espagne. Son fils, co-seigneur de Carcanières, lui succédera pour les châteaux d’Usson et de Quérigut. La frontière sera repoussée par le Traité des Pyrénées en 1659.
Sous le Premier Empire, des foires ont lieu à Daumazan le 10 janvier, le lendemain des fêtes de Pâques, le 2 juin, le 25 août, le 28 septembre et le 25 octobre.
Le village a été remodelé à plusieurs époques et notamment au XIXe siècle par la construction en son centre d’une halle.
La commune a bénéficié d'une gare du tacot du Volvestre[37] sur la ligne de Carbonne au Mas-d'Azil de 1911 jusqu'à sa fermeture en 1938.
Le Daumazan devient Daumazan-sur-Arize.
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Son blasonnement est : D'or, au chevron abaissé de gueules.
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La commune de Daumazan-sur-Arize est membre de la communauté de communes Arize Lèze[I 8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Le Fossat. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[38].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 8].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Arize-Lèze pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 8], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[39].
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[40],[41].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1941 | 1944 | Fernand Coutenceau | ||
1944 | 1944 | Simon Biboulet | ||
1944 | 1945 | Roger Lacombe | ||
1945 | 1946 | Auguste Pailhès | ||
1946 | 1983 | Roger Lacombe | PS | |
1983 | 1995 | Lucien Leclerc | PS | |
juin 1995 | 2014 | Michel Dapot | PS | |
2014 | juin 2020 | Jean-François Vie[42] | Cadre supérieur (entreprise publique) | |
juin 2020 | en cours | Jean Leclerc[43] | Ancien artisan, commerçant ou chef d'entreprise | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[45].
En 2019, la commune comptait 708 habitants[Note 6], en diminution de 0,84 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
785 | 785 | 976 | 1 218 | 1 367 | 1 321 | 1 265 | 1 410 | 1 427 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 320 | 1 315 | 1 303 | 1 269 | 1 199 | 1 154 | 1 143 | 1 063 | 988 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
928 | 908 | 906 | 774 | 776 | 762 | 706 | 703 | 663 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
646 | 620 | 599 | 605 | 617 | 657 | 697 | 709 | 724 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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708 | - | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[48] | 1975[48] | 1982[48] | 1990[48] | 1999[48] | 2006[49] | 2009[50] | 2013[51] |
Rang de la commune dans le département | 40 | 42 | 41 | 41 | 37 | 40 | 38 | 42 |
Nombre de communes du département | 340 | 328 | 330 | 332 | 332 | 332 | 332 | 332 |
Les enfants de la commune sont répartis dans un regroupement pédagogique intercommunal qui regroupe les communes de Daumazan-sur-Arize, Campagne-sur-Arize et La Bastide-de-Besplas. Ce regroupement est géré par un syndicat intercommunal à vocation éducative (SIVE) qui regroupe huit communes (Campagne-sur-Arize, Castex, Daumazan-sur-Arize, Fornex, La Bastide-de-Besplas, Loubaut, Méras, Montfa). Cinq classes accueillent les enfants de ce regroupement : trois à Daumazan-sur-Arize (deux classes maternelles et le CP), une à Campagne-sur-Arize (CE1 - CE2), une à La Bastide-de-Besplas (CM1 - CM2).
Un nouveau groupe scolaire a été construit en 2006 à côté du foyer logements pour créer un pôle intergénérationnel. Il comporte trois salles de classe, une salle polyvalente, une bibliothèque et un centre de loisirs. Les bureaux du SIVE sont installés dans une salle annexe. Daumazan-sur-Arize fait partie de l'académie de Toulouse.
Le village accueille chaque année le festival Terre de Couleurs, festival métissé de musique du monde et de spectacle vivant, qui a lieu le troisième week-end de juillet.
Club de rugby à XV le FC Daumazan-sur-Arize qui fut champion du championnat de France de rugby à XV de 3e série en 1952,
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes de l'Arize[52].
En 2018, la commune compte 324 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 666 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 940 €[I 9] (19 820 € dans le département[I 10]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 11] | 6,9 % | 11,9 % | 18,2 % |
Département[I 12] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 13] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 406 personnes, parmi lesquelles on compte 72,5 % d'actifs (54,3 % ayant un emploi et 18,2 % de chômeurs) et 27,5 % d'inactifs[Note 8],[I 11]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 14]. Elle compte 188 emplois en 2018, contre 184 en 2013 et 213 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 223, soit un indicateur de concentration d'emploi de 84,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,1 %[I 15].
Sur ces 223 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 79 travaillent dans la commune, soit 36 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 78,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,2 % les transports en commun, 12,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
80 établissements[Note 9] sont implantés à Daumazan-sur-Arize au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 18].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 80 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 8 | 10 % | (12,9 %) |
Construction | 14 | 17,5 % | (14,2 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 28 | 35 % | (27,5 %) |
Information et communication | 1 | 1,3 % | (1,8 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,3 % | (2,8 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 11 | 13,8 % | (13,2 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 10 | 12,5 % | (14,4 %) |
Autres activités de services | 7 | 8,8 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35 % du nombre total d'établissements de la commune (28 sur les 80 entreprises implantées à Daumazan-sur-Arize), contre 27,5 % au niveau départemental[I 19]. Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[53] :
La commune héberge une centrale solaire photovoltaïque d'une puissance de 10,4 MWc, construit par Arkolia Énergies avec le soutien de la Caisse des dépôts. Le terrain communal de 26,5 ha est débroussaillé par un troupeau de 150 brebis[54].
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Coteaux de l'Ariège »[55]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[56].
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Exploitations | 30 | 14 | 11 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 776 | 531 | 630 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 30 lors du recensement agricole[Note 12] de 1988 à 14 en 2000 puis à 11 en 2010[56], soit une baisse de 63 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations[58]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 776 ha en 1988 à 630 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 26 à 57 ha[56].
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