Candas est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Le village est aisément accessible par le RN 25, qui tangente au nord-est le territoire communal.
En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars no24 (Doullens - Domart-en-Ponthieu) du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés. La ligne no26 (Doullens - Bernaville - Abbeville) permet les déplacements vers Abbeville et la ligne no57 mène à Amiens[1].
Urbanisme
Typologie
Candas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (77,3%), forêts (10,6%), prairies (8,1%), zones urbanisées (4%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
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D'une part, le nom du village pourrait venir de « camp des Daces », peuplade venue de l'est; d'autre part, ce pourrait être la résidence de Candiotus[9].
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La seigneurie a appartenu aux hospitaliers et dépendait de la commanderie de Fieffes[11]. Une charte de 1224 en confirme la donation par Richard de Candas.
Les fermes du Valheureux ont appartenu aux seigneurs de Beauval[12] puis à l'abbaye du Gard.
Le village a été desservi par la gare de Fienvillers - Candas, sur la ligne de Saint-Roch à Frévent, dont le trafic voyageurs a cessé en 1938.
Circonscriptions d'Ancien Régime
Le village constituait une paroisse sous l'autorité du doyenné de Vignacourt, archidiocèse et diocèse d'Amiens.
Dans l'ordre civil, militaire et fiscal, il dépendait de la prévôté de Beauquesne ou de Doullens, du bailliage d'Amiens, de l'élection de Doullens, de l'intendance de Picardie, ainis que du grenier à sel de Doullens[11].
Politique et administration
La mairie.
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Bernaville[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Candas est désormais intégrée au canton de Doullens.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du Bernavillois, créée fin 1999 et qui succédait au SIVOM du Bernavillois.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes du Territoire Nord Picardie, dont est désormais membre la commune.
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2019, la commune comptait 1 105 habitants[Note 10], en augmentation de 2,13% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 300
1 370
1 410
1 552
1 628
1 678
1 698
1 720
1 700
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 688
1 689
1 728
1 751
1 666
1 573
1 506
1 508
1 409
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 312
1 300
1 224
1 052
1 061
1 047
960
941
891
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
794
809
804
754
807
888
994
1 062
1 094
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
1 105
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique
Article détaillé: Un siècle (1851-1954) d'exode rural dans la Somme.
Enseignement
L'école primaire Jean de la Fontaine accueille 143 élèves à la rentrée scolaire 2019-2020[19].
Sécurité
Après une série de cambriolages, Dominique Hersin, maire, annonce l’installation de caméras de vidéoprotection en janvier[20] .
Activités associatives, culturelles, sportives
Harmonie de Candas: Composée de 40 musiciens en 2011-2012, elle est la survivante de la Fanfare créée en 1882[21],[22].
Association de Sauvegarde du Patrimoine de Candas.
Club de foot de Candas ABC2F[23]. Le football peut être pratiqué avec l' Association Bonneville - Candas - Fienvillers -Fieffes-Montrelet (ABC2F) qui évolue sur le terrain de football de Candas. Le pôle d'accueil communal est inauguré en 2019. Une salle permet l'utilisation par les associations locales[24],[25].
Animation 2000, association culturelle créée en 1989 par Alice Delcambre[26].
Manifestations culturelles et festivités
L’Ahuri’ Sound Festival, un festival de musique aux groupes hétéroclites, organisé par l’association culturelle locale Meltin’ Potes, dont la seconde édition a eu lieu le [27][,[28]
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Jean-Baptiste, construite en 1780, vitraux d'Alain Mongrenier (2007).
Monument aux morts, sur lequel sont gravés 77 noms[29],[30].
Calvaire en fer forgé.
Le moulin Fanchon[31], restauré récemment (et après une dizaine d'années d'efforts et de démarches) grâce à l'Association de Sauvegarde du Patrimoine de Candas, est ouvert au public. Sont proposées non seulement des explications sur le mécanisme, le mouvement des ailes et des meules, mais aussi des démonstrations de production de farine.
Le moulin avait cessé de tourner en 1923, à la mort du dernier meunier, Louis Fanchon (qui l'avait acquis en 1882).
Avant le commencement des travaux de remise en valeur du site, les abords étaient envahis de verdure, la tour ronde (privée de sa toiture et bien sûr des ailes) subsistait encore mais était elle-même couverte d'herbes, d'arbustes et de lierre, la faisant ressembler à un énorme soufflé.
Article détaillé: Moulin Fanchon de Candas.
Le moulin Fanchon
État du moulin en hiver 2002, avant début de restauration.
Partie supérieure et opposée à l'axe des ailes.
Conditions de visite en 2007.
Chapelle du Valheureux, sépulture des familles Babeur, Lévêque et Saint, reconstruite après la Révolution[10].
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Blason
D'azur à la gerbe de blé d'or accompagnée de deux étoiles d'argent en chef et d'un croissant du même en pointe.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Jean-François Corby, né le 12 avril 1776 à Candas, décédé le 9 novembre 1818 à Candas
Jean-Baptiste Laurent Babeur, né le 11 vendémiaire an III à Croissy-sur-Celle (Oise), décédé le 9 août 1861 à Candas
Jean-Baptiste Mercier, né le 29 prairial An II à Candas Décédé le 13 mars 1858 à Valenciennes (Nord)
Théophile Ferdinand Mercier, né le 22 février 1822 à Candas, décédé le 1er octobre 1895 à Candas, «Theophile Ferdinand Mercier», base Léonore, ministère français de la Culture.
Eugène Onésime Dheilly, né le 18 juillet 1840 à Moreuil (Somme)
Théophane Victorien Fournier, né le 18 novembre 1852 à Candas
Jules Bourgeois, décédé le à l'âge de 92 ans.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.129 (ASINB000WR15W8).
Gaétan de Witasse, Géographie historique du département de la Somme: état religieux, administratif et féodal des communes et de leurs dépendances, t.I, Abbeville, Imprimerie Lafosse et Cie, coll.«Mémoires de la société d'émulation d'Abbeville», , 654p. (lire en ligne), p.424-425, lire en ligne sur Gallica.
Mathieu Herduin, «15 caméras à Candas: «La sécurité, c’est la première demande des habitants»: Après une série de cambriolages, Dominique Hersin, maire, annonce l’installation de caméras de vidéoprotection en janvier», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«L’harmonie de Candas peine à recruter des musiciens: La formation compte 37 membres dans ses rangs mais souffre de la concurrence pour le recrutement.», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Éric Sara, «Un pôle local d’accueil sur le terrain de football de Candas: Ce pôle disposera de vestiaires et offrira une grande salle de réunion.», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Une structure pour accueillir au mieux les associations locales: Le pôle d'accueil communal qui servira essentiellement de club-house au club de football local sera aussi à la disposition des associations locales», Courrier picard, édition Picardie maritime, , p.18 (lire en ligne, consulté le ).
«Animation 2000, une association trentenaire à Candas: L’association a été fondée en 1989 par Alice Delcambre.», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«L’Ahuri’ Sound Festival est de retour à Candas: Samedi 7 septembre, la commune de Candas, dans la Somme, accueille la deuxième édition du festival organisé par l’association Meltin’Potes. Le Moulin accueillera six groupes de genres très variés au cours d’une journée bien chargée.», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«L’Ahuri’ Sound Festival a doublé son public à Candas: Le festival de l’association culturelle locale Meltin’ Potes monte en puissance.», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
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