Gézaincourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, la ligne no58 (Auxi-le-Château - Doullens), le jeudi et le samedi, jours de marché[1].
Urbanisme
Typologie
Gézaincourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (54,1%), zones agricoles hétérogènes (12,6%), prairies (12,4%), forêts (11%), zones urbanisées (9,9%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Beaucoup de noms de villages se terminent par -court. Ce sont le plus souvent des hameaux ou de petits villages; l'appellatif toponymique -court (> français moderne cour) est issu du gallo-roman CORTE qui signifie «domaine». Cet appellatif est généralement précédé d'un nom de personne germanique. Ces formations toponymiques datent du Moyen Âge. Cette façon de nommer les lieux serait liée à l'apport germanique du VIesiècle[Note 3],[9].
Brétel, nom de lieu aujourd'hui disparu, Braytellam vers 1040 et 1055[10].
Histoire
Moyen Âge
La seigneurie de Gézaincourt est tenue du roi, à cause de son château de Doullens. Elle semble avoir appartenu à la famille Fretel, qui possède également celle de Visme-en-Vimeu.
Gézaincourt se voit octroyer une charte de commune en 1240 par son seigneur, le chevalier Robert Frestel[11].
Première Guerre mondiale
Un hôpital de tentes est installé à Bagneux-Gézaincourt, il sert de poste de soins et d'évacuation des blessés lors du conflit[12].
Directrice du Centre de formation de l’apprentissage public de l’académie d’Amiens
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2019, la commune comptait 409 habitants[Note 4], en augmentation de 1,24% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
445
477
519
567
605
674
683
741
801
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
775
785
815
802
767
666
658
722
666
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
654
626
614
579
503
488
467
499
486
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
485
505
497
470
476
466
446
443
404
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
415
409
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Un syndicat scolaire (Sivu) liant la commune à celle de Hem-Hardinval[23] gère le transport scolaire et les activités péri-scolaires.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Martin. Elle renferme une crucifixion réalisée par Gustave Riquet.
Le château de Gézaincourt, probablement édifié au milieu du XIIIesiècle. Il a été reconstruit en 1846 par le baron Lallart de Lebucquière. Édifié en pierre crayeuse, il est converti en colonie de vacances de la Caisse d'allocations familiales de Valenciennes[24].
Deux cimetières de la Commonwealth War Graves Commission:
François, Casimir, Fulgence Carpentier, né le à Gézaincourt, professeur de philosophie au collège de Beauvais, chevalier de la Légion d'honneur en 1847.
Héraldique
Blason
D'or à trois quintefeuilles de gueules mal ordonnées.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Liens internes
Liste des communes de la Somme
Liste des mémoriaux et cimetières militaires de la Somme
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Proposition émise en 1976, par Maurice Lebègue, professeur à l'École Normale d'Amiens, à la suite d'un travail réalisé sur l'origine des noms des communes de la Somme.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jacques Chaurand et Maurice Lebègue, Noms de lieux de Picardie, éditions Bonneton, 232 p., novembre 2000, p.71 à p.80, (ISBN978-2-862-53265-3).
Adigard des Gautries - Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite) [article] page 231.
Le «Courrier picard», édition d'Abbeville, Bernaville, une revue d'histoire locale, 1er septembre 2016, p.19.
Éric Sara, «Olivier de Francqueville médaillé pour son dévouement: Le premier adjoint est au conseil municipal depuis 1977. Celui qui a aussi été président du Centre d'aide par le travail a reçu une médaille», Le Courrier picard, édition de Doullens, (lire en ligne).
«Le conseiller général Christian Vlaeminck ne se représente pas», Le Courrier picard, édition de Doullens, (lire en ligne).
«Le maire de Gézaincourt, Alain Chevalier ne repart pas en mars», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«J’ai fait mon travail de maire sans influence. Un mandat de conseiller, trois mandats de maire soit 25 ans de vie publique. Un quart de siècle, cela fait un bon compte. Je me dis que les années ont passé très vite. J’ai aimé cette fonction faite de rapports humains, parfois exceptionnels, de satisfactions diverses, mais aussi quelquefois d’échecs qui pèsent aussi parfois sur la vie familiale».
«Martine Botte conduit la liste Unis pour Gézaincourt: Martine Botte est à la tête d’une liste qui aspire à prendre la relève du maire sortant qui souhaite passer la main», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
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