Domart-en-Ponthieu est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Domart et Ponthieu.
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Domart est un bourg picard du Ponthieu situé au nord-ouest d'Amiens et à une vingtaine de kilomètres d'Abbeville, juste à mi-chemin entre Flixecourt (au sud) et Bernaville (au nord).
Il est aisément accessible par l'ancienne route nationale 1 (actuelle RD 1001) et l'autoroute A16. Il se trouve dans la vallée marécageuse et verdoyante d'un sous-affluent de la Somme, la Domart.
Les habitants sont les Domartois.
En 2019, la localité est desservie par la ligne d'autocars no24 (Doullens - Domart-en-Ponthieu), la ligne no55 (Domart-en-Ponthieu - Amiens) et la ligne no28 (Saint-Léger - Flixecourt - Amiens) du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés[1].
Localisation
Gorenflos
Franqueville
Lanches-Saint-Hilaire
Surcamps
N
Berneuil
ODomart-en-PonthieuE
S
Saint-Léger-lès-Domart
Hameaux et écarts
La commune comprend un hameau, la Haye.
Urbanisme
Typologie
Domart-en-Ponthieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (79,3%), prairies (7,1%), zones agricoles hétérogènes (5,7%), zones urbanisées (4,1%), forêts (3,7%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Le nom de Domart vient de saint Médard, appelé tout d’abord Sanctus Médardus puis Dominus Médardus, Domeart et enfin Domart[9].
Histoire
Moyen Âge
Les moines de Saint-Riquier défrichent le secteur au VIIesiècle ce qui conforte un centre de population[9].
Le premier château est construit au Xesiècle, sous Hugues Capet. Bernard IV le rebâtit au XIIesiècle dans « des conditions de force et de sécurité ».
La paroisse a bénéficié d'une charte communale accordée en 1246 par Jean Ier de Dreux, seigneur de Saint-Valery-sur-Somme[10].
Époque moderne
La destruction complète du château date du règne de Louis XIII. Un corps de partisans y met le feu en 1645. Puis, des terrassement et sa destruction le conduisent à la ruine. Les restes de la tour Hugues Capet sont accessibles par le grand escalier qui conduit à l’église Saint-Médard[9].
Comme d'autres bourgs du département (Quevauvillers, Oisemont...), la localité a possédé des halles (dressées alors sur l'actuelle place devant la poste). Elles ont été démontées et détruites[9].
Époque contemporaine
Seconde Guerre mondiale
La commune est décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze, avec citation à l'ordre du régiment du 11 novembre 1948: « commune dont l'attitude a été très courageuse pendant l'occupation. A soutenu par son action le moral des prisonniers français qui attendaient sur son territoire leur transfert en Allemagne. A participé à la libération du pays payant un lourd tribut: cinq morts au combat, quatre résistants fusillés, trois prisonniers morts en Allemagne, deux victimes civiles des bombardements. A ainsi donné l'exemple de son patriotisme »[9].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme (département).
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Domart-en-Ponthieu[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Flixecourt
Articles détaillés: Liste des cantons de la Somme, Conseil départemental de la Somme et Liste des conseillers départementaux de la Somme.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Somme.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives de la Somme et Liste des députés de la Somme.
Budget et fiscalité 2020
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[12]:
total des produits de fonctionnement: 986 000 €, soit 892 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 887 000 €, soit 802 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 68 000 €, soit 61 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 153 000 €, soit 143 € par habitant;
endettement: 69 000 €, soit 63 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 24,79%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 25,99%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 57,01%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00% ;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2019: médiane en 2019 du revenu disponible, par unité de consommation: 20 300 €[13].
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du Val de Nièvre et environs, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre crééfin 1992.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du prescrit, dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale, que les intercommunalités à fiscalité propre doivent, sauf exceptions, regrouper au moins 15 000 habitants, celle-ci a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Nièvre et Somme, dont la commune est désormais membre.
Classement des villes et villages fleuris: deux fleurs récompensent en 2015 les efforts locaux en faveur de l'environnement[19],[20].
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2019, la commune comptait 1 065 habitants[Note 3], en diminution de 7,55% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 067
1 030
1 126
1 245
1 314
1 355
1 348
1 375
1 367
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 463
1 457
1 421
1 345
1 243
1 194
1 194
1 125
1 187
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 108
1 185
1 206
1 134
1 123
1 124
1 166
1 231
1 193
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
1 164
1 150
1 152
1 175
1 107
1 126
1 159
1 168
1 152
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 074
1 065
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Le collège du Val-de-Nièvre est situé dans la commune[24]. Compte tenu d'une fréquentation jugée insuffisante, sa fermeture par le département est envisagée en 2022 ou 2023[25].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Maison des «Templiers» du XVesiècle, ancienne maison échevinale avec sa façade aux fenêtres en ogive[26]
Article détaillé: Maison échevinale de Domart-en-Ponthieu.
Sa silhouette domine le bourg et son imposant clocher haut de 68 m porte les armes de la famille de Créquy.
Article détaillé: Église Saint-Médard de Domart-en-Ponthieu.
Chapelle de La Madeleine. C'est le témoin d'une ancienne maladrerie. Elle permettait aux lépreux de se recueillir[28].
Chapelle de la Haye. Cette chapelle funéraire de la famille Laloux-Maquet a remplacé une chapelle dédiée à sainte Anne[28].
Monument aux morts, œuvre du sculpteur picard Albert Roze[29]
Château de La Haye et son parc.
Maison de retraite Saint-Nicolas.
L'église, la chapelle et le monument aux morts.
La tour ronde Hugues Capet.
Clocher.
Vue du cimetière, la petite tour d'angle du clocher.
L'église aperçue depuis la rue Guillerand.
Monument aux morts.
Chapelle de La Madeleine.
Maison de retraite Saint-Nicolas.
Le château de la Haye.
Château de la Haye.
Entrée du château de la Haye.
Chapelle à proximité.
Ferme du château, entrée, colombier.
Vues aériennes (janvier 2007).
Héraldique
Le , le conseil municipal a adopté ce blason qui reprend en le modifiant celui figurant sur un sceau de Bonne de Fosseux, veuve de Jacques de Craon, dame de Domart, connu par un document de 1449[30]. On reconnaît sur le blason pour parti les armes de la famille de Craon et celles de la famille de Fosseux [31].
Blasonnement:
Parti au premier losangé d'azur et d'argent, au deux d'azur à trois fasces d'or[32].
Ornement extérieur:
Croix de guerre 1939-1945 avec étole de bronze. Citation à l'ordre du régiment du 11 novembre 1948: «commune dont l'attitude a été très courageuse pendant l'occupation. A soutenu par son action le moral des prisonniers français qui attenadaient sur son territoire leur transfert en Allemagne. A participé à la libération qu pays en payant un lourd tribut: cinq morts au combat, quatre résistants fusillés, trois prisonniers morts en Allemagne, deux victimes civiles des bombardements. A ainsi donné l'exemple de son patriotisme.»[33].
Personnalités liées à la commune
Vincent Ferrari, René Demarest, Gaëtan Guillerand et Gaston Morin, assassinés par l'ocupant nazi, après avoir été emmenés le . Chacun d'entre eux a donné son nom à une rue du bourg[34].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«Christian Prudhomme laisse la main à Domart-en-Ponthieu: Le maire sortant s’est félicité de la situation financière saine qu’il laisse derrière lui», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Olivier Bacquet, «Municipales à Domart-en-Ponthieu: les candidats confrontent leurs projets: Deux listes sont déclarées à Domart-en-Ponthieu, pour les municipales. L’une est menée par le premier adjoint Nicolas Maréchal, la seconde par Patrice Jonquet, élu de l’opposition», Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ).
Olivier Bacquet, «Des tensions pour l’installation du nouveau maire de Domart-en-Ponthieu: Nicolas Maréchal est le nouveau maire de Domart-en-Ponthieu. Mais des tensions au sein de sa propre majorité ont donné un goût amer à ce début de mandat», Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le )«Que les trois élus d’opposition votent pour la candidature de Patrice Jonquet était attendu. «C’est même tout à fait normal», estime le nouveau maire Nicolas Maréchal, qui succède sans surprise à Christian Prudhomme. Plus inattendu: les deux bulletins blancs au moment d’élire le maire, deux bulletins qui ont donc été déposés par des colistiers de Nicolas Maréchal. Tout aussi inattendue: la présence d’une troisième liste d’adjoints, en plus de celles présentées par Alison Debray (élue 1e adjointe de Nicolas Maréchal) et par l’élue d’opposition Solange Maison».
«Le collège de Domart-en-Ponthieu condamné d’ici 2022 ou 2023: Le Département votera fin juin la fermeture de trois collèges: Guy-Mareschal (Amiens) en 2019, Feuquières en 2020 et plus tard Domart-en-Ponthieu», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.118 (ASINB000WR15W8).
Jacques Estienne et Mireille Louis, Armorial du Département et des Communes de la Somme, préface de Pierre-Marcel Wiltzer, préfet de la région Picardie, préfet de la Somme, Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart
Jacques Estienne et Mireille Louis, Armorial du Département et des Communes de la Somme, préface de Pierre-Marcel Wiltzer, préfet de la région Picardie, préfet de la Somme, Abbeville, 1972, Imprimerie F. Paillart p. 34
Le Courrier picard, édition Picardie maritime, « L'hommage aux quatre hommes fusillés en 1944 », 30 août 2016, p.18.
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