Villers-sur-Authie est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Villers.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Somme.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Villers-sur-Authie
La place avec la mairie et l'église de l'Assomption-de-la-Sainte-Vierge.
Depuis le , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime. Elle fait aussi partie de la région naturelle du Marquenterre.
Géographie
Localisation
La commune est limitrophe du département du Pas-de-Calais, elle est desservie par la route départementale (RD 85) menant de Rue à Montreuil.
En 2019, elle est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche[1].
Le fleuve côtier l'Authie limite le territoire communal au niveau de son voisinage avec le département du Pas-de-Calais. Sa gestion est assurée conjointement par la communauté de communes et le Symcea (syndicat mixte Canche et Authie)[2]
Le marais du Pendé et le marais Noirette assurent à la commune un intérêt environnemental particulier.
Urbanisme
Typologie
Villers-sur-Authie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (49,4%), prairies (24,3%), forêts (11,4%), zones humides intérieures (7,3%), zones urbanisées (3,5%), zones agricoles hétérogènes (2,1%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Évoqué dès 1061, le nom du village viendrait de Villare qui signifie « ferme »[10].
Histoire
La seigneurie de Villers sous l'ancien régime
On a perdu la trace de l'ancien château qui était entouré de fortes murailles avec pont-levis. Il était situé près du château actuel.
Le monument aux morts.
Temps modernes
Le village a longtemps tiré des ressources de l'exploitation de la tourbe dont les revenus étaient partagés entre le comte de Ponthieu et le prieur de Maintenay[10].
En 1849, comme dans toutes les communes de France, la population masculine majeure put, pour la première fois, aller voter grâce à l'instauration du suffrage universel. Voici la répartition (en nombre) de quelques patronymes des électeurs:
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2019, la commune comptait 471 habitants[Note 2], en augmentation de 5,61% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
359
388
391
470
534
564
596
580
610
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
608
621
654
634
604
590
572
603
588
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
550
485
416
434
394
410
405
390
399
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
430
420
365
379
354
362
364
376
411
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
459
471
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,1%, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,0% la même année, alors qu'il est de 26,0% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 242 hommes pour 231 femmes, soit un taux de 51,16% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,51%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[21]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
0,4
6,2
75-89 ans
6,1
18,7
60-74 ans
21,7
21,6
45-59 ans
17,8
20,3
30-44 ans
20,0
12,4
15-29 ans
13,0
19,9
0-14 ans
20,9
Pyramide des âges du département de la Somme en 2018 en pourcentage[22]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,7
6,3
75-89 ans
9,2
16,6
60-74 ans
17,4
20,1
45-59 ans
19,3
18,3
30-44 ans
17,7
19,4
15-29 ans
18
18,7
0-14 ans
16,7
Enseignement
La compétence scolaire est assurée par la communauté de communes.
À la rentrée 2019, l'école ferme. Les enfants sont scolarisés au sein du regroupement pédagogique concentré, l'École des Horizons, à Vron[23].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Chapelle à Villers.Chevet de l'église.
Église de l'Assomption-de-la-Sainte-Vierge, dont la nef date du XIIIesiècle. Selon Rodière, elle renferme les plus beaux vitraux du Ponthieu[10].
Article détaillé: Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Villers-sur-Authie.
Château, daté de 1687[10]. Le château aurait été construit en 1687, à côté d'un autre, plus ancien, et restauré en 1878 comme en témoignent les dates portées sur la façade sud. Les armes de Jean Truffier et de Gabrielle de Saint-Souplis[Note 3] sont représentées sur la façade principale[24].
Le marais du Pendé de 43,5 ha[25] qui renferme des espèces protégées: Grande douve (aux fleurs jaunes) et Potamot coloré pour la flore, Busard des roseaux, Marouette ponctuée, Locustelle luscinoïde, Gorge bleue et Butor étoilé pour la faune[10]. Géré par le Conservatoire des Espaces Naturels de Picardie, il se compose des sections de la Chausséette (sur Nampont-Saint-Martin), des Petits Viviers, des Grands Viviers et de la Belle Nonnette. Ces espaces tourbeux acides permettent également, entre autres, de préserver la Gesse des marais, le Peucédan des marais (Thysselinum palustre) et la Laîche paradoxale[26].
Dès 1220-1230, Bernard de Moreuil, chevalier, est signalé comme seigneur local.
De 1250 à 1302, Bernard de Moreuil, chevalier.
Lui succède, de 1302 à 1360, Bernard de Moreuil, chevalier, maréchal de France.
En 1380, Tristan de Moreuil, chevalier.
En 1399, Colaye de Moreuil, femme de Jean de Friaucourt, chevalier.
Maison du Bos
1130, Isabeau de Friaucourt, femme de Pierre du Bos, dit Morlet, chevalier, sire de Raincheval.
1480, Philippe du Bos, chevalier.
1530, Gilles du Bos, chevalier.
1569, Philippe du Bos, chevalier.
1590, Antoine du Bos, écuyer.
1630, André du Bos, écuyer. Il mourut sans enfants et sa veuve, Philiheiie de Nibas, se remaria avec le suivant et lui apporta Villers-sur-Authie que son premier mari lui avait légué.
Maison de Gouy
1635, Nicolas de Gouy, écuyer. Il mourut sans enfants et Villers fut vendu.
Maison Truffier
1650, achat par François Truffier, chevalier, capitaine d'une compagnie de gens de pied.
1680, Jean Truffier, comte de Villers, mort sans héritiers mâles et léguant Villers à son frère puiné. À la fin du XVIIesiècle, la seigneurie locale est ainsi transformée en comté au profit de François Truffier, seigneur d'Ogecourt, chevalier de l'ordre de Saint-Lazare et capitaine d'infanterie[28].
1688-1710, François Truffier, comte de Villers, capitaine au régiment de la reine, commandeur de l'ordre de Saint-Lazare, chevalier de Saint-Louis; il a pour héritier son neveu.
1710-1750, Claude de Cacheleu, comte de Villers, contrôleur de la gendarmerie.
1750-1789, Claude-Victor-François de Cacheleu-Truffier, comte d'Houdan et de Villers, lieutenant des maréchaux de France, chevalier de Saint-Louis.
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi: de gueules aux trois molettes d'éperon d'or.
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Somme
Liste de monuments aux morts français surmontés d'une croix de guerre
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Gabrielle de Saint-Souplis, dame de Dreuil, Sorel, Wanel, veuve de Jean Truffier, chevalier, seigneur d'Allenay, pour qui la terre et seigneurie de Villers-sur-Authie fut érigée en comté par le roi Louis XIV, le .
Matthieu Herault, «Le fleuve Authie en manque cruel d’entretien: Trois barrages naturels se sont formés faute d’entretien sur un tronçon de 8 km. Les riverains de l’Authie s’en inquiètent. La préfecture se montre rassurante», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Panneau d'information sur la place du village.
Annuaire général d'Abbeville en 1924.
Annuaire général d'Abbeville en 1948, 1949 et 1955.
«Michel Riquet se représente à Villers-sur-Authie», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Johann Rauch, «Villers-sur-Authie: Michel Riquet élu à l'unanimité mais de la concurrence chez les adjoints: Le maire sortant Michel Riquet retrouve son poste, en revanche il y avait de la concurrence chez les adjoints», Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии