Vron est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Vron | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Abbeville |
Intercommunalité | CC Ponthieu-Marquenterre |
Maire Mandat |
Patrick Soubry 2020-2026 |
Code postal | 80120 |
Code commune | 80815 |
Démographie | |
Gentilé | Vronais, Vronaises |
Population municipale |
836 hab. (2019 ![]() |
Densité | 40 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 18′ 50″ nord, 1° 45′ 16″ est |
Altitude | Min. 2 m Max. 68 m |
Superficie | 20,67 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Rue |
Législatives | 3e circonscription de la Somme |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-de-vron.com |
modifier ![]() |
Vron est une commune du Marquenterre, située à 15 km de la Manche, au nord de la baie de Somme. Elle est desservie par l'ancienne route nationale 1 (actuelle RD 1001), aisément accessible par l'autoroute A 16. Rue, le chef-lieu de canton est à 10 km, le chef-lieu d'arrondissement, Abbeville, se trouve à 25 km par la l'ex-RN 1 (actuelle RD 1001).
En 2019, la localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche[1].
Depuis le , la commune fait partie du Parc naturel régional de la Baie de Somme Picardie Maritime.
![]() |
Nampont | ![]() | ||
Villers-sur-Authie | N | Argoules | ||
O Vron E | ||||
S | ||||
Vercourt Arry |
Regnière-Écluse | Vironchaux |
Le Pendé draine les eaux de la commune, d'est en ouest, vers Villers-sur-Authie, et conflue dans le fleuve côtier l'Authie.
Vron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (81,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,1 %), forêts (7,7 %), cultures permanentes (5,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), zones urbanisées (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), prairies (1,8 %), zones humides intérieures (0,1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 456, alors qu'il était de 428 en 2014 et de 425 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 75,1 % étaient des résidences principales, 15,4 % des résidences secondaires et 9,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Vron en 2019 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (15,4 %) supérieure à celle du département (8,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (77,6 % en 2014), contre 60,2 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Vron[I 1] | Somme[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 75,1 | 83,2 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 15,4 | 8,3 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 9,5 | 8,5 | 8,2 |
En 2018-2019, dix jeunes agriculteurs regroupés dans Vert Énergies ont envisagé l'installation d'un méthaniseur pour traiter les effluents de leurs exploitations. Ce projet, situé le long de l'ex-RN1 (actuelle RD 1001), à 900 mètres des premières habitations et à 650 mètres du coin de la première pâture, a fait l'objet d'un vote défavorable du conseil municipal du , craignant les nuisances[9].
En , le maire annonce l'abandon du projet[10].
Virrum (Gall. Christ.) en 1100, Vron (1160) donné par Alexandre, pape dans un cartulaire de Valloires et Verrow en 1218 (charte du comté de Ponthieu) sont des formes du nom donné à la localité. Suivront Verons en 1620 et Verderon en 1300 (reconnaissance de fief à l'abbaye de Corbie par Jean de Picquigny)[11].
Le nom de Vron est obscur, ce qui explique sans doute pourquoi Albert Dauzat, Charles Rostaing et Ernest Nègre n'ont pas étudié ce toponyme.
En revanche, le nom de la commune d’Avesnes, absorbée par Vron, appartient à toute une série toponymique, bien étudiée par les spécialistes. Il est mentionné sous la forme Avisnis dès 844[12]. Il s'agit d'un appellatif d'origine germanique, avisna / afisna signifiant « pâturage »[13],[14], commun dans le Nord, la Picardie, la Normandie, l'Île-de-France et l'ancien comté du Maine. Cf. Avesnes, Avernes et Authevernes. Ernest Nègre a voulu voir un bas latin avenesna qui a donné le mot d'oïl avesnesne « lieu propice à l'avoine », mot rarement attesté, ce qui contredit les formes anciennes de tous les Avesnes qui possèdent parfois des attestations remontant jusqu'au VIIIe siècle (toujours du type Avisnis), où n'apparaît jamais la forme *Avenesna. En outre, le sens de « pâturage » est clairement attesté, par exemple Les Avesnes (Seine-Maritime, Communes patures nommées les Avesnes dans le fief de Montérolier 1455).
Une nécropole contenant des sépultures de l'époque romaine jusqu'au VIe siècle a été découverte. Une analyse plus précise du matériel archéologique des tombes et morphologique des squelettes a mis en évidence, selon l'archéologue et anthropologue Luc Buchet, un groupe d'individus du IVe siècle-Ve siècle formant un ensemble homogène qui se distingue morphologiquement des indigènes et se rapproche, par contre, des populations germaniques du Nord. Ils sont à l'origine du cimetière vers 370-375, dans la zone du litus Saxonicum. L'inhumation est pratiquée dans 92 % des cas, parfois avec des armes typiquement germaniques. Ensuite, vers 435-445, les inhumations se déplacent vers l'est avec alignement par rangées et on note pour la seconde moitié du Ve et le début du VIe siècle « une forte influence anglo-saxonne qui n'apparaît plus par la suite ». Le matériel archéologique saxon découvert dans ce secteur, la toponymie et les textes convergent pour confirmer l'installation de foederati saxons au service de Rome et leurs familles. Les travaux d'anthropologie de Blondiaux ont montré que les défunts provenaient de Basse-Saxe[15],[16].
Une congrégation de moines cisterciens s'établit à l'emplacement de l'actuelle ferme de Balance, jusqu'à ce qu'en 1137 le comte Guy II de Ponthieu les sollicite pour établir l'abbaye de Valloires. En 1158, ils s'installent définitivement dans ce monastère au bord de l'Authie[17].
Vron fut le siège d'une faïencerie importante de la fin du XVIIIe siècle à la fin du XIXe siècle : en 1798, Louis Marie Verlingue, d'origine flamande, fonde une faïencerie à Vron puis devint maire de la commune. À sa mort en 1810, son gendre, Jean-François Delahodde, continua la fabrication de faïence jusqu'à sa mort en 1840. Sa veuve, avec l'aide de son ouvrier-peintre Stroffe, poursuivit la production jusqu'en 1850, année de la disparition de la fabrique. Les différents peintres et dessinateurs ont été formés, pour la plupart, dans les faïenceries du Nord et du Pas-de-Calais[18],[19]. Le musée Boucher-de-Perthes d'Abbeville conserve une collection de faïences de Vron.
Une râperie dépendant d'une sucrerie proche basée à Rue, les Sucreries du Marquenterre exista à Vron au XIXe siècle[20].
1849 : comme dans toutes les communes de France, la population masculine majeure peut, pour la première fois, aller voter grâce à l'instauration du suffrage universel.
Barbier | Bernard | Leroy | Petit | Sueur | Vasseur |
1 | 4 | 1 | 7 | 26 | 2 |
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1793 du canton de Rue[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 17 à 55 communes.
La commune était membre de la Communauté de communes Authie-Maye, créée fin 2007.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Ponthieu-Marquenterre, dont la commune est désormais membre.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
juin 1790 | juin 1792 | Jacques Petit | Marchand de bois, élu à l'Assemblée départementale[22]. | |
en cours en 1798 | Louis Marie Verlingue[17] | Faïencier | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
2001 | 2008 | Arnaud Dreuillet | ||
mars 2008 | mars 2017[23],[24] | Robert Guerlin | Agriculteur. Démissionnaire | |
27 mars 2017[25] | En cours (au 7 avril 2022) |
Patrick Soubry | Agriculteur retraité Réélu pour le mandat 2020-2026[26],[27] |
À la rentrée de , le regroupement pédagogique concentré porté par la communauté de communes Ponthieu-Marquenterre, baptisé École des Horizons, regroupe les 128 élèves de Vron, Villers-sur-Authie, Nampont, Bernay-en-Ponthieu et Arry dans trois classes de maternelle et trois classes élémentaires. Un accueil périscolaire est organisé dès 7 h 30 et jusqu'à 18 h 30. La nouvelle structure a coûté 5,3 millions d'euros[28], malgré l'opposition de certaines des communes concernées, qui contestaient la fermeture de leurs écoles[29].
Le village s'est doté d'une agence postale communale qui remplace l'ancien bureau de poste[30].
Confrontée au départ en retraite du praticien historique de la commune, la commune a aménagé en 2016 deux cabinets médicaux dans l’ancien logement du bureau de poste, permettant l'installation de deux doctoresses.
Le village dispose également d'un cabinet infirmier et d'une pharmacie[31].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].
En 2019, la commune comptait 836 habitants[Note 2], en stagnation par rapport à 2013 (Somme : −0,2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 087 | 1 094 | 1 137 | 1 233 | 1 370 | 1 347 | 1 254 | 1 228 | 1 183 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 175 | 1 162 | 1 144 | 1 063 | 1 007 | 925 | 983 | 980 | 962 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
942 | 990 | 900 | 878 | 808 | 758 | 824 | 862 | 781 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
733 | 692 | 676 | 679 | 729 | 721 | 820 | 850 | 836 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
836 | 836 | - | - | - | - | - | - | - |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Vron depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 1831 avec 1 370 habitants.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,4 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,1 % la même année, alors qu'il est de 26,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 419 hommes pour 417 femmes, soit un taux de 50,12 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,51 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,2 | 90 ou + | 0,2 |
5,7 | 75-89 ans | 8,2 |
17,9 | 60-74 ans | 18,0 |
22,0 | 45-59 ans | 22,3 |
18,4 | 30-44 ans | 18,7 |
16,7 | 15-29 ans | 16,8 |
19,1 | 0-14 ans | 15,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,7 |
6,3 | 75-89 ans | 9,2 |
16,6 | 60-74 ans | 17,4 |
20,1 | 45-59 ans | 19,3 |
18,3 | 30-44 ans | 17,7 |
19,4 | 15-29 ans | 18 |
18,7 | 0-14 ans | 16,7 |
La dixième édition de la Vronaise, une course de VTT, un trail, du vélo-famille, une marche et du trek & bike a réuni 1 152 sportifs en 2019[37],[38].
La commune abrite plusieurs vergers, dont le Doamine de Moismont surtout orientés vers la production de pommes et poires[39].
Une unité de fabrication de desserts (pâtisseries, viennoiseries) du groupe Pasquier est implantée à Vron[40], ainsi que France Toner, distributeur d'encres pour imprimantes[41].
![]() |
Blason | D'azur à trois chevrons d'or. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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