Authevernes est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
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Authevernes
La ferme fortifiée d'Authevernes. Inscrit MH (1933).
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 10,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Buhy», sur la commune de Buhy, mise en service en 1986[9] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,1°C et la hauteur de précipitations de 727,8 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Rouen-Boos», sur la commune de Boos, dans le département de la Seine-Maritime, mise en service en 1968 et à 37 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,1°C pour la période 1971-2000[13] à 10,5°C pour 1981-2010[14], puis à 11°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Authevernes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[19],[20].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,6% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (74,5%), zones agricoles hétérogènes (18,1%), zones urbanisées (3,3%), mines, décharges et chantiers (2,9%), forêts (1,2%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Altavesna en 1051 et 1056[23], Altavesne vers 1063 (cartulaire de la Trinité-du-Mont), Alta Avesna en 1152 (charte Majoris Monasterii), Autavesna en 1156 (bulle d’Adrien IV), Alta Avesna en 1180[24], Autevesnes en 1214[24], Aute Avesne en 1216 (charte du prieuré de Vesly), Autevesne en 1236[24], Hauteverne en 1354 (aveu, archives nationales ), Autevergne en 1738[24], Haute Verne en 1781[24], Autheverne en 1793, Auteverne en 1801[25].
Il s'agit d'un type toponymique en Avesnes, précédé du bas latin altus, d'où le sens global de «haute avesne», c'est-à-dire « haute pâture »[26].
Le s primitif a muté en r comme c'est parfois le cas en phonétique. Cette évolution se retrouve dans les toponymes, exemple: Avesna> Avernes[26].
Histoire
La première mention du fief est faite en 1152, au nom de Guillaume d'Authevernes, seigneur de Chaumont. Au XIIesiècle, la famille de Tournebu possédait à Authevernes un fief très important: lors de la conquête de la Normandie, Philippe Auguste donna à un seigneur français, Baudouin Daniel, de la famille de Bois d'Ennemets[27], tout ce que Jean de Tournebu possédait à Authevernes. Prévoyant que ce dernier n'aurait pas d'enfant, il transféra à son frère Gilbert Daniel le fief d'Authevernes en 1216. En 1226, le Fort se tenait dans la famille de Trie, puis demeura longtemps dans la famille de Fours. Ces deux familles donnèrent leurs noms aux villages de Trie-Château et de Fours.
Certains relatent aussi son appartenance au réseau des fortifications des templiers, avec un réseau de larges souterrains taillés dans le calcaire qui raccordait, entre autres, les châteaux de Gisors (point clé du dispositif), celui de Château-sur-Epte et enfin le Château-Gaillard surplombant la Seine aux Andelys[28].
Un dénommé Claude Daniel[29] achète aux chartreux de Gaillon la présente seigneurie en 1763. Ce chevalier est écuyer de la reine en 1733. Lieutenant général, il meurt le 1er mars 1790.
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Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001
En cours (au 25 septembre 2020)
James Blouin
DVD
Responsable d’un magasin informatique retraité Président de la CC Gisors-Epte-Lévrière (2014 → 2016) Vice-président de la CC du Vexin Normand (2017 → ) Vice-président du SYGOM (2020 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[30],[31]
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2019, la commune comptait 432 habitants[Note 8], en augmentation de 15,51% par rapport à 2013 (Eure: +0,75%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
273
303
267
294
297
310
300
287
278
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
282
268
250
250
252
222
242
221
197
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
221
206
186
186
193
177
180
194
155
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
137
180
202
225
273
361
395
405
359
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
390
432
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château du Bois de Nemetz en 1910.
Authevernes compte sur son territoire un édifice inscrit au titre des monuments historiques:
L'ancien manoir, dit Ferme du Fort (XIIIe et XVe) Inscrit MH(1933)[35]. Laissée à l'abandon de 1947 à 1989, cette « ferme » ou « maison fortifiée » a connu bien des dégradations, d'abord par le propriétaire qui en vend les tuiles et les boiseries, puis durant la dernière guerre, où la tour nord-est fut décapitée pour y installer une batterie de défense contre-aéronefs et enfin, à cause d'un incendie dans la grange sud-ouest qui en détruit toute la charpente peu avant 1980. En 1989, monsieur et madame Barthel acquièrent l'ensemble et s'efforcent de lui rendre son lustre originel. Dans la partie de la basse cour qui était en friche, ils créent un jardin d'inspiration médiévale, mélangeant fleurs, plantes médicinales, fruits et légumes dans un verger et un potager.
Par ailleurs, plusieurs autres édifices sont inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel:
l'église Notre-Dame (XIIIe et XVIIIe)[36]. Le chœur et le clocher datent du XIIIesiècle. La nef a été reconstruite en 1785;
le château du Bois de Nemetz[Note 9] (XVIIIe et XIXe)[37]. Le logis, qui date du XVIIIesiècle, a été remanié au XIXesiècle. Le colombier est détruit;
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Il s'agit plutôt du château des Bois d'Ennemets ou d'Annemetz si l'on suit les orthographes anciennes qui relatent un Jacques Daniel, président au parlement de Rouen vers 1520 - voir aussi la commune de Cahaignes dont le maire fut un marquis de Boisdenemetz vers 1848.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
François de Beaurepaire (préf.Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221p. (ISBN978-2-7084-0067-2, OCLC9675154), p.56.
Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p.8.
Louis-Étienne Charpillon et Anatole Caresme, Dictionnaire historique de toutes les communes du département de l'Eure - histoire, géographie, statistique, t.I & II, Delcroix, 1867-1879 (réimpr.1966), 1970p. (lire en ligne), p.170.
Réélu pour le mandat 2014-2020: Jean-Paul Gosselin, «Municipales: James Blouin réélu maire», L'Impartial, (lire en ligne, consulté le ).
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