Villers-Outréaux est une commune française située dans le département du Nord en région Hauts-de-France. Ses habitants s'appellent les Villersois. L'activité principale de la commune est la broderie, introduite au XIXe siècle, et dont Villers-Outréaux est devenue la capitale nationale.
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Villers-Outréaux | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Cambrai |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Caudrésis - Catésis |
Maire Mandat |
Patrice Quiévreux 2020-2026 |
Code postal | 59142 |
Code commune | 59624 |
Démographie | |
Gentilé | Villersois |
Population municipale |
2 142 hab. (2019 ![]() |
Densité | 302 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 02′ 03″ nord, 3° 18′ 04″ est |
Altitude | Min. 113 m Max. 147 m |
Superficie | 7,09 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Villers-Outréaux (ville isolée) |
Aire d'attraction | Cambrai (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Cateau-Cambrésis |
Législatives | Dix-huitième circonscription |
Localisation | |
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La commune de Villers-Outréaux se situe dans le sud du département du Nord, à la frontière du département de l'Aisne, au centre d'un triangle constitué par les villes de Cambrai, à 16,4 km, Caudry à 12,5 km et Saint-Quentin à 20,7 km à vol d'oiseau[1]
Crèvecœur-sur-l'Escaut | Malincourt | |
Aubencheul-aux-Bois | ![]() |
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Gouy | Beaurevoir |
La commune est située dans le bassin de l'Escaut. Le ruisseau de Sargrenon prend sa source à la limite des finages des communes de Villers-Outréaux et de Malincourt. Il coule vers le nord pour rejoindre, à Esnes, la Warnelle, affluent de rive droite de l'Escaut. Un autre ruisseau, intermittent, prend sa source à Villers-Outréaux et s'écoule vers le sud, pour se jeter dans l'Escaut à Gouy (Aisne)[2].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Étreux », sur la commune d'Étreux, mise en service en 1956[9] et qui se trouve à 26 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 839,4 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 26 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,3 °C pour 1981-2010[14], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[15].
La commune est située à l'intersection des routes départementales D16, D76, D76A et D96. La D644 (dans le département du Nord) ou D1044 (dans le département de l'Aisne) qui relie Saint-Quentin à Cambrai est à environ 2 km à l'ouest.
Jusqu'en 1955, Villers-Outréaux était desservie par le réseau ferré du C.F.C., Chemins de Fer du Cambrésis de Caudry à Saint-Quentin.
Villers-Outréaux est desservie par deux lignes d'autocar du réseau CambrésiX, groupement composé de six entreprises de transport locales, vers Cambrai et Caudry[16].
Villers-Outréaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Villers-Outréaux, une unité urbaine monocommunale[20] de 2 110 habitants en 2017, constituant une ville isolée[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cambrai, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,7 %), zones urbanisées (20,3 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 945, alors qu'il était de 917 en 1999[a 1].
Parmi ces logements, 89,8 % étaient des résidences principales, 0,9 % des résidences secondaires et 9,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,7 % des appartements[a 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 73,7 %, stable par rapport à 1999 (73,2 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 6,3 % contre 4,8 % en 1999[a 3].
Le nom Villers vient du latin villa, qui désigne une habitation ou exploitation rurale[27]. Villers[-Guislain] et Villers[-Outréaux] dépendaient au Moyen Âge de l'abbaye d'Honnecourt. Pour les distinguer on leur ajouta les noms de Guilain et de Regnard, ce dernier devenant plus tard, en raison de sa situation de l'autre côté de l'Escaut par rapport à Honnecourt, « outre eau »[28].
Le village était une dépendance de l'abbaye Saint-Pierre de Honnecourt.
Comme souvent dans la région à l'époque, les routes sont longtemps restées en très mauvais état, faute d'entretien et de moyens financiers pour le faire. Dans le passé, on privilégie souvent la voie d'eau pour se déplacer lorsque c'est possible. En septembre 1790, au moment de la Révolution française, les officiers municipaux du village se plaignent que la rue du village soit inaccessible aux voitures, voire aux gens à pied, ce qui cause un grand préjudice à l'agriculture car les engrais restent souvent dans les cours[29].
Comme dans de nombreux villages du Cambrésis, il existait à Villers-Outréaux avant la révolution industrielle une tradition de tissage à domicile. Au début de la Révolution française, environ 400 métiers à tisser produisaient des gazes et des batistes. C'est sur cette tradition industrielle que s'installa l'industrie de la broderie mécanique. Les abbayes voisines de Vaucelles et de Honnecourt avaient encouragé cette vocation textile[30],[31].
La broderie mécanique apparaît vers la fin du XIXe siècle avec les métiers à bras, qui permettent de reproduire fidèlement le mouvement de la brodeuse à la main. Les premiers métiers mécaniques à broder en provenance de Saint-Gall sont installés à Saint-Quentin en 1868, et essaiment vers Beaurevoir, puis à Villers-Outréaux, où Jean-Baptiste Richez installe en 1878 le premier métier à bras[31], et Caudry[32],[33].
Ces métiers à bras sont remplacés par des métiers automatiques de type Jacquard dans les premières années du XXe siècle. Les premiers sont installés à Caudry en 1906 et à Villers-Outréaux en 1910[30].
Actuellement la commune possède à elle seule 50 % du total des métiers de broderie mécanique en France, et en comptant les communes voisines, 76 %.
La population de la commune étant comprise entre 1 500 habitants et 2 500 habitants, le conseil municipal compte 19 membres[34].
Maire en 1802-1803 : J. B. Herbet[35].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1947 | 1950 | Alfred Bontemps | ||
1950 | 1953 | Anatole Lemaire | ||
1953 | 1960 | Jean Quennesson | ||
1960 | mars 1971 | Raymond Bontemps | ||
mars 1971 | mars 1977 | Victoire-François Guégain | ||
mars 1977 | mars 2001 | Lionel Bricout | Fabricant de textiles | |
mars 2001 | mars 2008 | Michel Lasseron | DVD | |
mars 2008 | mai 2020 | Jean-Paul Cailliez | DVD | Retraité |
mai 2020 | En cours | Patrice Quiévreux [36] | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Au premier tour de l'élection présidentielle de 2012[37], les quatre candidats arrivés en tête à Villers-Outréaux sont Nicolas Sarkozy (UMP, 33,66 %), Marine Le Pen (FN, 30,74 %), François Hollande (PS, 14,40 %) et Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche, 8,17 %) avec un taux de participation de 78,67 %.
Au deuxième tour des élections législatives de 2012[38], 78,15 % des électeurs de Villers-Outréaux ont voté pour François-Xavier Villain (divers droite) (57,63 % dans la 18e circonscription du Nord), 21,85 % pour Martine Filleul (PS) (42,37 % dans la circonscription), avec un taux de participation de 52,21 % à Villers-Outréaux et de 55,61 % dans la circonscription.
Au deuxième tour des élections régionales de 2010[39], 26,34 % des suffrages exprimés sont allés à la liste conduite par Daniel Percheron (PS), 42,90 % à celle de Valérie Létard (UMP), et 30,76 % à la liste FN de Marine Le Pen, pour un taux de participation de 47,75 %.
Aux élections européennes de 2009[40], les deux meilleurs scores à Villers-Outréaux étaient ceux de la liste de la majorité présidentielle conduite par Dominique Riquet, qui a obtenu 245 suffrages soit 45,79 % des suffrages exprimés (département du Nord 24,57 %), et de la liste du Front national conduite par Marine Le Pen, qui a obtenu 74 suffrages soit 13,83 % des suffrages exprimés (département du Nord 9,66 %), pour un taux de participation de 35,43 %.
La commune de Vendegies-sur-Écaillon est dans le ressort de la cour d'appel de Douai, du tribunal de grande instance, du tribunal d'instance et du conseil de prud'hommes de Cambrai, et à la suite de la réforme de la carte judiciaire engagée en 2007, du tribunal de commerce de Douai.
La protection et la mise en valeur de l’environnement font partie des compétences de la communauté de communes du Caudrésis - Catésis. Ses « brigades vertes » interviennent sur le territoire de l'ensemble des communes pour la création et l'entretien des espaces verts, l'aménagement de l'espace rural, les plantations et l'abattage d'arbres.
En novembre 2015, Villers-Outréaux n'est jumelée avec aucune autre commune[41].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43].
En 2019, la commune comptait 2 142 habitants[Note 8], en augmentation de 2,44 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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2 100 | 2 128 | 2 321 | 2 247 | 2 438 | 2 568 | 2 594 | 2 726 | 2 624 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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2 751 | 2 856 | 2 958 | 2 977 | 3 051 | 2 967 | 2 915 | 2 877 | 2 812 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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2 844 | 2 932 | 3 070 | 2 197 | 2 458 | 2 316 | 2 260 | 2 155 | 2 251 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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2 420 | 2 533 | 2 714 | 2 576 | 2 421 | 2 184 | 2 167 | 2 162 | 2 091 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 129 | 2 142 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,6 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 058 hommes pour 1 071 femmes, soit un taux de 50,31 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
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0,2 | 90 ou + | 1,0 |
6,1 | 75-89 ans | 9,7 |
18,0 | 60-74 ans | 20,2 |
20,8 | 45-59 ans | 17,8 |
16,6 | 30-44 ans | 18,0 |
17,5 | 15-29 ans | 12,6 |
20,8 | 0-14 ans | 20,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
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0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Villers-Outréaux est située dans l'académie de Lille et de la circonscription de Cambrai sud. La commune gère trois écoles : l'école Pasteur pour les classes maternelles, l'école Jean-Moulin pour les CP, CE1 et CE2, et l'école Victor-Hugo pour les CM1, CM2, et la classe CLIS[48],[49]. Les élèves de la commune relèvent du collège François-Villon de Walincourt-Selvigny.
Le collège Saint-Joseph est un établissement privé[50].
Parmi les professions de santé à Villers-Outréaux on compte deux médecins généralistes, un pédicure-podologue, un kinésithérapeute et trois infirmières . La commune dispose également d'une pharmacie[51].
Les hôpitaux les plus proches sont à Cambrai et Saint-Quentin.
La commune dispose d'un complexe multisports comprenant un terrain de football, un plateau multisports, une salle de sports[52].
L'équipe de football l'ES Villers-Outréaux réalise l'exploit pour une équipe de district d'atteindre le 8e tour de la coupe de France 2012, et devra affronter pour ce même tour, Créteil jouant en national (3e division française). Cet exploit fut réalisable car le « petit poucet » de la coupe élimina une équipe de division d'honneur (6e division) au tour précédent.
Les Villersois disposent d'un lieu de culte catholique, l'église Saint Martin. Cette église dépend de la paroisse « Sainte Anne en Cambrésis » rattachée à l'archidiocèse de Cambrai[53].
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 22 641 €, ce qui plaçait Villers-Outréaux au 27 023e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[54].
Villers-Outréaux se trouve dans le bassin d'emploi du Cambrésis. L'agence Pôle emploi pour la recherche d'emploi la plus proche est localisée à Caudry.
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1 370 personnes, parmi lesquelles on comptait 67,8 % d'actifs dont 55,7 % ayant un emploi et 12,1 % de chômeurs[a 4].
On comptait 743 emplois dans la zone d'emploi, contre 1 074 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 769, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 9] est de 96,5 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu moins d'un emploi par habitant actif[a 5].
Au 31 décembre 2010, Villers-Outréaux comptait 201 établissements : 17 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 64 dans l'industrie, 9 dans la construction, 86 dans le commerce-transports-services divers et 25 étaient relatifs au secteur administratif[a 6].
En 2011, 7 entreprises ont été créées à Villers-Outréaux[a 7], dont 4 par des autoentrepreneurs[a 8].
Les entreprises principales de Villers-Outréaux sont des ateliers de broderies ainsi qu'un Intermarché[55].
La ville est représentée par la géante Pénélope, représentante de la broderie, activité principale de la commune. Sous la responsabilité de l'association « Les Amis de Pénélope », elle accompagne d'autres géants lors des fêtes ou manifestations festives dans d'autres villes de la région. Elle se distingue surtout par sa belle ombrelle brodée. Pénélope est visible à la maison de la broderie de la commune[57],[58].
Sulpice Dewez (1904-1974), homme politique et syndicaliste français né dans la commune.
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Les armes de la commune de Villers-Outréaux se blasonnent ainsi : |
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