Honnecourt-sur-Escaut est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
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Honnecourt-sur-Escaut | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Cambrai |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Cambrai |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Golebiewski 2020-2026 |
Code postal | 59266 |
Code commune | 59312 |
Démographie | |
Gentilé | Honnecourtois, Honnecourtoises |
Population municipale |
760 hab. (2019 ![]() |
Densité | 49 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 02′ 15″ nord, 3° 11′ 47″ est |
Altitude | Min. 72 m Max. 151 m |
Superficie | 15,49 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Cambrai (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Cateau-Cambrésis |
Législatives | Dix-huitième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Banteux | Bantouzelle | |
Villers-Guislain | ![]() |
Les Rues-des-Vignes |
Épehy | Vendhuile |
Le hameau de La Terrière, situé à 4 km à l'est, qui comprend une quarantaine de maisons et une église, fait partie de Honnecourt-sur-Escaut pour les 3/4 et le reste est sur la commune de Vendhuile (Aisne).
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Epehy_sapc », sur la commune d'Épehy, mise en service en 1988[7] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 764,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Cambrai-Épinoy », sur la commune d'Épinoy, dans le département du Pas-de-Calais, mise en service en 1954 et à 22 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,9 °C pour 1991-2020[13].
Honnecourt-sur-Escaut est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cambrai, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76 %), prairies (15,9 %), zones urbanisées (4,2 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), forêts (2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
On trouve le village mentionné dès 667 sous le nom Hunulfocurtis, puis également Hunulfi Curtis ou Hunulfo Curtis au VIIe siècle, et une variété d'autres noms dont Hunulcourt (870), Hunonis Curia (1095), Hulnicorte et Hunilcorte (1102), Hunnulkurt (1133), Hounecort (1142), etc. Mannier[21] y voit la ferme ou le domaine d'Honulfe. Boniface[22] pense que la localité doit moins son nom à un homme qu'à sa situation, identifiant dans la syllabe hon un marais, un étang, un cours d'eau, et fait de Honnecourt « la métairie du marais ».
La commune prend le nom de Honnécourt-sur-l'Escaut en 1936, et son nom actuel en 1962[23].
D'Honnecourt, l'histoire religieuse a notamment retenu la présence de l'abbaye Saint-Pierre de Honnecourt (fondée en 660 et de Sainte Valérie et sainte Pollèle de Honnecourt, VIIe ou VIIIe siècle, deux vierges commémorées dans l'année à la date du . Cette abbaye est mentionnée dans le traité de Meerssen, en 870, dans lequel elle fait partie du règne de Charles Le Chauve (Regesta Imperii I., no. 1480).
Antoine-Alexandre-Joseph Gosse, prieur et historien de la congrégation d'Arrouaise et membre de l'Académie d'Arras, rappelle que l'évêque anglais Saint Liéphart fut, vers le milieu du VIIe siècle, assassiné dans la forêt d'Arrouaise alors qu'il revenant de Rome. Il aurait été inhumé dans le village de Trécaut, à mi-chemin d'Arrouaise à Cambrai, puis ses reliques auraient été transportées à l'abbaye d'Honnecourt. Cependant, à cause des guerres, elles furent déménagées dans l'abbaye de Saint-Pri (à Saint-Quentin).
En 1642, François, seigneur de Rambures, fils de Charles, sire de Rambures, chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit, et de Renée de Boulainvilliers, fut tué lors de la bataille de Honnecourt, alors qu'il commandait le régiment de Rambures[24].
Antoine-Alexandre-Joseph Gosse estimait en 1786 que Rayssius s'était trompé en écrivant [25] que ces reliques ont péri dans un siège ; puisqu'elles « viennent d'être rapportées à Honnecourt, après la suppression de l'Abbaye de Saint-Pri[26] ».
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Les armes de Honnecourt-sur-Escaut se blasonnent ainsi :"D'argent semé de billettes de gueules, au lion du même brochant sur le tout."
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Maire en 1802-1803 : Adrien Hodin[27].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1981 | ? | Paul van Haetsdaele | ||
1990[28] | mars 2008 | Gérard Leroy | ||
mars 2008 | 2009 (démission) |
Francis Piton | ||
2014[28] | 11 juillet 2022[29] (décès) |
Jean-Pierre Golebiewski |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].
En 2019, la commune comptait 760 habitants[Note 8], en diminution de 1,17 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 030 | 960 | 1 067 | 1 249 | 1 417 | 1 422 | 1 484 | 1 550 | 1 553 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 622 | 1 671 | 1 741 | 1 991 | 2 056 | 1 806 | 1 910 | 1 904 | 1 849 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 865 | 1 784 | 1 679 | 851 | 996 | 941 | 908 | 913 | 946 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
849 | 763 | 674 | 668 | 715 | 734 | 779 | 784 | 743 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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787 | 760 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 404 hommes pour 373 femmes, soit un taux de 51,99 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,8 | 90 ou + | 4,3 |
6,9 | 75-89 ans | 11,4 |
21,7 | 60-74 ans | 17,7 |
24,5 | 45-59 ans | 24,6 |
14,6 | 30-44 ans | 15,2 |
17,4 | 15-29 ans | 9,3 |
13,0 | 0-14 ans | 17,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Honnecourt est le village de naissance de Villard de Honnecourt, architecte du XIIIe siècle. Villard de Honnecourt est l'auteur d'un corpus de 33 parchemins, qui rassemblent environ 250 dessins. Ces documents sont conservés à la Bibliothèque nationale de France. De 1191 à 1235, Villard de Honnecourt fut chargé de la construction de l'église de l'abbaye de Vaucelles (monument actuellement situé sur la commune des Rues-des-Vignes).
Une roue à maillets a été reconstituée suivant la machine imaginée par Villard au XIIe siècle, fabriquée par Daniel Cauet, le menuisier ébéniste du village qui, pour l’occasion, a reçu l’aide de Pierre Broie, menuisier à Villers-Guislain. Cette roue à maillets ou poids, articulés, provoque un déséquilibre permanent… Cette réplique a été installée à l’entrée du village près du pont du canal de Saint-Quentin.
Une coquille a été posée, matérialisant le chemin de Compostelle. La coquille est encastrée sur la chaussée servant de fléchage à tous les pèlerins en route vers ce lieu saint espagnol.
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