Walincourt-Selvigny est une commune française située entre Cambrai et Guise dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
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Walincourt-Selvigny | |
La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Cambrai |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Caudrésis - Catésis |
Maire Mandat |
Jérôme Méli 2020-2026 |
Code postal | 59127 |
Code commune | 59631 |
Démographie | |
Gentilé | Walincourtois |
Population municipale |
2 153 hab. (2019 ![]() |
Densité | 143 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 04′ 09″ nord, 3° 20′ 12″ est |
Altitude | Min. 85 m Max. 152 m |
Superficie | 15,07 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Walincourt-Selvigny (ville isolée) |
Aire d'attraction | Cambrai (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Cateau-Cambrésis |
Législatives | Dix-huitième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | walincourt-selvigny.fr |
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Ses habitants sont appelés les Walincourtois.
La commune se trouve à 65,5 km de Lille et à 13,8 km de Cambrai à vol d'oiseau[1].
Esnes | Haucourt-en-Cambrésis | Ligny-en-Cambrésis |
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Caullery | |
Crèvecœur-sur-l'Escaut Malincourt | Dehéries | Clary Élincourt |
Walincourt-Selvigny est située dans le bassin de l'Escaut. Le ruisseau de Saugrenon longe le finage ouest de la commune. Il rejoint la Warnelle, elle-même affluent de rive droite de l'Escaut, à Esnes. De même le Ruisseau d'Iris longe une partie de la limite est du finage, et rejoint également la Warnelle[2].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Étreux », sur la commune d'Étreux, mise en service en 1956[9] et qui se trouve à 24 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 839,4 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 30 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,3 °C pour 1981-2010[14], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[15].
La commune est traversée par la route départementale 960, de Cambrai à Bohain-en-Vermandois, ainsi que par la route départementale 16.
Walincourt-Selvigny est reliée à Cambrai par la ligne 307 du réseau de transport routier Arc-en-ciel 3 et à Caudry par la ligne 327[16].
Walincourt-Selvigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Walincourt-Selvigny, une unité urbaine monocommunale[20] de 2 136 habitants en 2017, constituant une ville isolée[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cambrai, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,9 %), forêts (14,3 %), zones urbanisées (9,7 %), prairies (3,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].
Les opinions divergent sur l'origine du nom Walincourt. On le trouve, entre les XIe et XIVe siècles, sous les formes Wallincorte ou Wallincurte, Walinkurt, Waleincurtis, Waulaincourt ou Waulaincorth, Wuilaincourt, Walincourt, Wallencourt ou encore Wallaincourt.
Selon Mannier[27] il faut l'interpréter comme « Wallonis Curtis », le domaine ou la ferme de Wallo ou du Wallon, c'est-à-dire du nom d'un personnage ou d'un peuple. Boniface[28] y voit le sens de bois ou forêt (du bas latin Walda, ou du saxon Wald) ou un retranchement (du bas latin Walla, du latin Vallis) ou encore une eau dormante (de Walla). Selon cet auteur Walincourt serait donc la « métairie du bois » ou « de la vallée ».
La divergence persiste pour Selvigny (mentionné du XIIe et XVe siècles sous les noms Silviniaco, Silviniacum, Selvigny, Selvinio, Selvingny ou Sevegny) : tandis que Boniface y voit « l'habitation des bois » (du latin Sylva), Mannier en fait « le domaine de Sylvain », Villa Silvini.
On voit Walincourt et Selvigny entourés de bois sur la carte de Cassini[29].
Ce n'est que récemment que l'on parle de « Walincourt-Selvigny ». En effet, les deux communes (Walincourt et Selvigny) se sont unies le 8 octobre 1972. Ainsi cette date mémorable a donné le nom à la rue unissant les deux localités.
Symboliquement, le collège a été construit à mi-chemin entre les deux communes. C'est en 2002 que la rue parallèle à celle du (celle du collège) sera rebaptisée « rue Martin Luther King » en hommage au célèbre militant noir américain et à l'initiative de M. J-P. Gavériaux, personnalité locale. J-P. Gavériaux, ancien principal du collège Villon, organisa un vote des collégiens afin de choisir le nom de la rue (en 2000). Les noms de Jean Moulin ou Pierre et Marie Curie ont donc été devancés par Martin Luther King, ce qui a été vécu comme un formidable élan citoyen et de tolérance dont la presse locale s'est largement fait l'écho.
il serait intéressant de parler et de retrouver les archives, permettant de retrouver les nombreux ouvriers et entreprises de bijouterie qui on fait la réputation de Walincourt jusque dans les années 1970-80
Selm (Allemagne)
La commune, au même titre que les autres communes du secteur scolaire du collège François Villon, est jumelée avec une ville allemande : Selm, distante de 430 km. Grâce à l'ancien principal du collège Jean-Pierre LEFEBVRE, artisan-initiateur du jumelage, elle entretient des liens étroits avec cette dernière. Ainsi, sous l'impulsion du comité de jumelage, de nombreux échanges culturels ont lieu avec les associations et les établissements de Selm et le collège François Villon de Walincourt-Selvigny.
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Les armes de Walincourt se blasonnent ainsi : "D'argent au lion de gueules[30] ." |
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Maire de Walincourt en 1802-1803 : Étienne Forrière[31].
La commune comptant entre 1 500 habitants et 2 500 habitants en 2008, le nombre de conseillers municipaux est de 19. Depuis 2001, le maire est Daniel Fiévet. Walincourt-Selvigny est membre de la Communauté de communes du Caudrésis-Catésis, qui comprend 46 communes et 65 559 habitants en 2013.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1971 | Charles Delbarre | DVD | ||
mars 1977 | Simonne Galiègue | DVG | ||
mars 1983 | Gaston Bricout | DVG | ||
juin 1995 | Daniel Fiévet | PS | ||
mars 2001 | Jean-Louis Plateau | PS | ||
mars 2008 | Gérard Marécaille | |||
mai 2020 | Daniel Fiévet | DVG | ||
En cours | Jérôme Méli[32] | |||
Les données manquantes sont à compléter. |
Walincourt-Selvigny est située dans l'arrondissement de Cambrai, relève du canton du Cateau-Cambrésis et est rattachée à la dix-huitième circonscription du Nord.
Walincourt-Selvigny relève du tribunal d'instance de Cambrai, du tribunal de grande instance de Cambrai, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Cambrai, du conseil de prud'hommes de Cambrai, du tribunal de commerce de Douai, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai[33].
La collecte, le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés font partie des compétences obligatoires de la communauté de communes du Caudrésis-Catésis à laquelle appartient Walincourt-Selvigny. La protection et la mise en valeur de l'environnement font partie de ses compétences optionnelles[34].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].
En 2019, la commune comptait 2 153 habitants[Note 8], en augmentation de 2,67 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 380 | 1 377 | 1 405 | 1 563 | 1 928 | 1 837 | 1 929 | 2 062 | 2 127 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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2 183 | 2 411 | 2 499 | 2 530 | 2 630 | 2 511 | 2 482 | 2 343 | 2 217 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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2 200 | 2 157 | 2 306 | 1 941 | 2 077 | 2 098 | 2 116 | 1 949 | 2 066 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 143 | 2 026 | 2 340 | 2 233 | 2 168 | 2 105 | 2 044 | 2 106 | 2 135 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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2 153 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,6 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 050 hommes pour 1 098 femmes, soit un taux de 51,12 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 1,0 |
7,8 | 75-89 ans | 11,4 |
14,0 | 60-74 ans | 14,8 |
18,5 | 45-59 ans | 18,2 |
20,5 | 30-44 ans | 18,5 |
16,7 | 15-29 ans | 15,1 |
22,6 | 0-14 ans | 20,9 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Le département du Nord gère le collège François-Villon[41].
Bien qu'il soit aussi connu comme « le moulin de Dehéries » (ou « moulin Brunet », du nom du dernier meunier), le moulin est en fait situé sur le territoire de la commune de Walincourt-Selvigny, qui est propriétaire du site, à la limite des deux communes[42]. Ce moulin situé sur un point culminant à l'orée du « bois du Moulin » est visible à des kilomètres à la ronde (de Malincourt à Villers-Outréaux). Sa date de construction est située entre 1453 et 1480. Il appartenait avant la Révolution au seigneur de Walincourt. En 1794 le moulin est mis en vente et devient possession de meuniers : les Copuez, les Rohart et finalement les Brunet qui l'exploitent jusqu'en 1914[43]. Au cours de la Première Guerre mondiale le moulin est partiellement détruit par les Allemands, qui en avaient fait une tour d'observation. En 1991 L'« Association des Amis du vieux moulin » entreprend sa restauration[44].
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