Varennes est une commune française située dans le sud du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Elle se situe au sud-est du département, entre Montauban et Toulouse, à la limite avec la Haute-Garonne. C'est une commune rurale qui compte 632 habitants en 2019, et qui fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Cependant, l'urbanisation dans le village reste très limitée. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy.
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Varennes | |
![]() Varennes. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Tarn-et-Garonne |
Arrondissement | Montauban |
Intercommunalité | Communauté de communes Grand Sud Tarn et Garonne |
Maire Mandat |
Alain Albinet 2020-2026 |
Code postal | 82370 |
Code commune | 82188 |
Démographie | |
Gentilé | Varennois |
Population municipale |
632 hab. (2019 ![]() |
Densité | 43 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 54′ 08″ nord, 1° 29′ 55″ est |
Altitude | 206 m Min. 88 m Max. 202 m |
Superficie | 14,76 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Tarn-Tescou-Quercy vert |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.varennes82.fr/ |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tescou, le ruisseau de Nadalou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Varennes est une commune rurale qui compte 632 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Varennois ou Varennoises.
La commune se situe à 17 km au sud-est de Montauban et à 6 km au nord de Villemur-sur-Tarn. Elle est limitrophe du département de la Haute-Garonne. Varennes fait partie de l'aire urbaine de Toulouse[I 1], alors qu'elle se situe à 33 km de la métropole. Elle se situe sur les coteaux du Tarn, juste au sud du Quercy, et à proximité des agglomérations de Toulouse et de Montauban, dont Varennes ne fait cependant pas partie.
Varennes fait partie de la zone d'emploi de Toulouse et du bassin de vie de Villemur-sur-Tarn, et il s'agit de la commune la plus à l'est de la communauté de communes Grand Sud Tarn-et-Garonne dont elle est membre.
Varennes est limitrophe de quatre autres communes dont une dans le département de la Haute-Garonne.
Saint-Nauphary | ||
Villebrumier | ![]() |
Verlhac-Tescou |
Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne) |
La superficie de la commune est de 1 476 hectares ; son altitude varie de 88 à 206 mètres[2].
La commune est accessible par l'autoroute A20 63 (Albi-Gaillac), puis par la RD999 (ancienne RN999).
Aucun réseau de transport en commun ne dessert la commune, à part des lignes de transports scolaires, comme la ligne 107-16 (Le Born - Lycées de Montauban) ou encore 10-14 (Varennes - Collège de Labastide-Saint-Pierre). Cependant, plusieurs réseaux desservent des communes voisines.
Le réseau Arc-en-Ciel dessert la commune voisine de Villemur-sur-Tarn : les lignes Hop!301, 351, 352 et 355 permettent de rejoindre Toulouse, alors que la ligne 375 dessert également la commune en direction de Buzet-sur-Tarn ou de Fronton.
Le réseau liO dessert également des communes voisines. La ligne 717 de ce réseau dessert Villemur-sur-Tarn en direction de Montauban ou de Saint-Sulpice-la-Pointe, alors que la ligne 721 de ce même réseau dessert Saint-Nauphary vers Montauban ou Albi.
Cependant, ces divers réseaux desservent des points d'arrêts situés à plus de 5 km du bourg de Varennes, ce qui rend difficile le fait de se déplacer sans voiture quand on réside sur la commune.
La gare la plus proche est celle de Montauban-Villebourbon, desservie par des TGV vers Toulouse ou Paris, ainsi que des Intercités et des TER Occitanie. Les gares de Montbartier, Grisolles et Castenau-d'Estrétefonds se situent également à proximité de Varennes.
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par le Tescou, le ruisseau de Nadalou, le ruisseau de la Devèze, le ruisseau de la Garosse, le ruisseau de la Génibrette, le ruisseau de la Tonne, le ruisseau de Pontous, le ruisseau de Pouty, le ruisseau de Ramounas et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 18 km de longueur totale[4],[Carte 1].
Le Tescou, d'une longueur totale de 48,8 km, prend sa source dans la commune de Castelnau-de-Montmiral et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Montauban, après avoir traversé 13 communes[5].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Corbarieu », sur la commune de Corbarieu, mise en service en 1993[12] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de précipitations de 711,9 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 17 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[16] à 14 °C pour 1991-2020[17].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensée sur la commune[18] : la « basse vallée du Tarn » (3 623 ha), couvrant 49 communes dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne[19].
Varennes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[20],[I 2],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,2 %), zones agricoles hétérogènes (14,2 %), forêts (13,2 %), zones urbanisées (2,5 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Varennes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tescou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[25]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[26],[23].
Varennes est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 8],[27].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[28].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 246 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 245 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2002, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].
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Son blasonnement est : Palissé en fasce d'or et de gueules de six pièces. |
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Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[32],[33].
La commune fait partie de la deuxième circonscription de Tarn-et-Garonne de la communauté de communes Grand Sud Tarn-et-Garonne et du canton de Tarn-Tescou-Quercy vert (avant le redécoupage départemental de 2014, Varennes faisait paetie de l'ex-canton de Villebrumier) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes du Terroir Grisolles Villebrumier.
La commune fait partie de l'Arrondissement de Montauban.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1792 | 1796 | Pierre Terrancle | ||
1796 | 1800 | Hugues Gontaud | ||
1800 | 1808 | Jean Marty | ||
1808 | 1812 | Joseph Pouzols-Clairac | ||
1812 | 1822 | Joseph Rouffio de Laine | ||
1822 | 1830 | Pierre Crubilhe | ||
1830 | 1831 | Antoine Dubeuf-Flacey | ||
1831 | 1832 | Léonard Ludiere | ||
1832 | 1837 | Antoine Gerla | ||
1837 | 1848 | Pierre Crubilhe | ||
1848 | 1848 | Auguste Ludiere | ||
1848 | 1853 | Jean-Antoine Félix Crubilhe | ||
1853 | 1876 | Martial Gerla | ||
1876 | 1911 | Pierre Eugène Crubilhe | ||
1911 | 1916 | Jean Muratet | ||
1916 | 1919 | Jean Bertrand | ||
1919 | 1929 | Pierre Chaubard | ||
1929 | 1941 | Alphonse Vacquie | ||
1941 | 1942 | Jean Boudy | ||
1942 | 1944 | Francis Greze | ||
1944 | 1944 | Jean Boudy | ||
1944 | 1945 | Jean Taillefer | ||
1945 | 1947 | Francis Greze | ||
1947 | 1951 | Gaston Pendaries | ||
1951 | 1967 | Louis Lormieres | ||
1967 | 1983 | Jean Frayssines | ||
1983 | 1989 | José Cordebar | ||
1989 | 1995 | Bernadette Carrasco-Marchand | ||
1995 | En cours (au 16 juillet 2014[34]) |
Alain Albinet | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].
En 2019, la commune comptait 632 habitants[Note 9], en augmentation de 6,04 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +4,13 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
500 | 435 | 480 | 727 | 756 | 741 | 781 | 720 | 683 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
652 | 679 | 684 | 664 | 616 | 640 | 598 | 545 | 526 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
494 | 449 | 442 | 378 | 382 | 381 | 384 | 361 | 338 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
343 | 337 | 368 | 397 | 409 | 384 | 465 | 529 | 610 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
572 | 632 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[39] | 1975[39] | 1982[39] | 1990[39] | 1999[39] | 2006[40] | 2009[41] | 2013[42] |
Rang de la commune dans le département | 113 | 94 | 100 | 98 | 105 | 89 | 84 | 90 |
Nombre de communes du département | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 |
La commune possède un city-parc pour pratiquer le football, basketball ou encore le handball. Un stade est aussi à côté du city-parc.
Varennes est très prisée pour le cyclisme par les clubs du secteur, pour ses nombreuses côtes et descentes.
La commune fait partie de l'Académie de Toulouse.
Varennes fait partie du secteur du collège Jean-Jacques Rousseau de Labastide-Saint-Pierre ainsi que du secteur du lycée Jules Michelet de Montauban pour la série générale.
Le ramassage des déchets est géré par la Communauté de Communes Grand Sud Tarn-et-Garonne.
La déchèterie du secteur est celle de Reyniès.
En 2018, la commune compte 231 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 599 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 070 €[I 5] (20 140 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 7,5 % | 8,3 % | 8,2 % |
Département[I 8] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 400 personnes, parmi lesquelles on compte 78,3 % d'actifs (70 % ayant un emploi et 8,2 % de chômeurs) et 21,7 % d'inactifs[Note 11],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 56 emplois en 2018, contre 62 en 2013 et 69 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 287, soit un indicateur de concentration d'emploi de 19,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 65,5 %[I 11].
Sur ces 287 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 29 travaillent dans la commune, soit 10 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 93,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 0,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
39 établissements[Note 12] sont implantés à Varennes au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 39 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 11 | 28,2 % | (9,6 %) |
Construction | 6 | 15,4 % | (14,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 9 | 23,1 % | (29,7 %) |
Information et communication | 2 | 5,1 % | (1,9 %) |
Activités immobilières | 1 | 2,6 % | (3,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 1 | 2,6 % | (14,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 4 | 10,3 % | (13,6 %) |
Autres activités de services | 5 | 12,8 % | (9,3 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,2 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 39 entreprises implantées à Varennes), contre 9,6 % au niveau départemental[I 15].
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole située dans le sud-est du département de Tarn-et-Garonne[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 46 | 24 | 19 | 18 |
SAU[Note 15] (ha) | 1 201 | 1 010 | 879 | 991 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 46 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 24 en 2000 puis à 19 en 2010[45] et enfin à 18 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 61 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[46],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 201 ha en 1988 à 991 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 26 à 55 ha[45].
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