Reyniès est une commune française située dans le département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy.
Pour les articles homonymes, voir Reyniès (homonymie).
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tarn, le ruisseau de Guitardio et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: un site Natura 2000 (Les «vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Reyniès est une commune rurale qui compte 862 habitants en 2019. Elle est dans l'agglomération de Labastide-Saint-Pierre et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Reyniésiens ou Reyniésiennes.
Géographie
Localisation
Reyniès est située à environ 12 kilomètres au sud de Montauban, et est bordée par le Tarn, Toulouse est à 30 minutes. Elle fait aussi partie de l'unité urbaine de Labastide-Saint-Pierre dans l'aire d'attraction de Toulouse.
Communes limitrophes
Reyniès est limitrophe de cinq autres communes.
Carte de la commune de Reyniès et de ses proches communes.
La commune est desservie par la ligne 45 du réseau TM Transports Montalbanais, ainsi que par le TAD Zone 5.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le Tarn, le ruisseau de Guitardio, le Lanchanne, le ruisseau de Labatude, le ruisseau de la Gravelle, le ruisseau du Pontet et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[3],[Carte 1].
Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source dans la commune de Jalognes et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, après avoir traversé 98 communes[4].
Réseaux hydrographique et routier de Reyniès.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]
Moyenne annuelle de température: 13,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 9,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 5,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Corbarieu», sur la commune de Corbarieu, mise en service en 1993[11] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,9°C et la hauteur de précipitations de 711,9 mm pour la période 1981-2010[13].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Montauban», sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 12 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,6°C pour 1981-2010[15] à 14°C pour 1991-2020[16].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Site Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats: Les «vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou»[18], d'une superficie de 17 144ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[19].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensée sur la commune[20]:
le «bois de Reynies» (354ha), couvrant 4 communes du département[21] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[20]:
la «basse vallée du Tarn» (3 623ha), couvrant 49 communes dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne[22].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Reyniès.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Reyniès est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[23],[I 1],[24].
Elle appartient à l'unité urbaine de Labastide-Saint-Pierre, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[I 2] et 10 427 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 5],[I 6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,8% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (37,2%), zones agricoles hétérogènes (31,6%), forêts (18,7%), zones urbanisées (8,7%), eaux continentales[Note 10] (2%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8%)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Reyniès est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tarn. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[28]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1996 et 1999[29],[26].
Reyniès est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 11],[30].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Reyniès.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des glissements de terrain et des tassements différentiels[31].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 355 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 355 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 96% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[26].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].
Toponymie
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Histoire
Le , la commune de Moulis est intégrée à Reyniès.
Le , le Tarn déborde et une grande partie du village est détruite (Inondations de mars 1930 dans le bassin du Tarn).
Monument aux morts de l'inondation de 1930
Niveau de l'inondation de 1930
Politique et administration
L'hôtel de ville.
Rattachements administratifs et électoraux
La commune faisait partie de la communauté de communes du Terroir Grisolles Villebrumier et maintenant du Grand Montauban depuis le . Elle fait partie du canton de Tarn-Tescou-Quercy vert (avant le redécoupage départemental de 2014, Reyniès faisait partie de l'ex-canton de Villebrumier).
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Tarn-et-Garonne.
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Liste des maires
Liste des maires successifs depuis 1977
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1977
1989
Louis-Robert Vigouroux
1989
1995
Antoine de Seguin de Reyniès
1995
2001
Pierre Saulgrain
2001
2014
André Toussaint
2014
En cours
Claude Vigouroux
DVD
Liste des maires avant 1977
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1791
1795
Jean SINAS
A Reyniés
1792
1797
Géraud DUFAU
A Moulis
1795
1799
Pierre COGOREUX
A Reyniés
1797
1800
Jean DUCROS
A Moulis
1799
1810
Jean-Baptiste COUGOUREUX
A Reyniés
1800
1810
Guillaume INAUD
A Moulis
1810
1815
Jean-Baptiste COUGOUREUX
1815
1816
Jean SINAS
1816
1820
Pierre BELAY
1820
1829
Jean SINAS
1829
1830
Jean-Pierre DUCROS
1830
1835
Jean-Baptiste COUGOUREUX
1835
1846
Jean SINAS
1830
1835
Jean-Baptiste COUGOUREUX
1835
1846
Jean SINAS
1846
1852
Jean-Baptiste COUGOUREUX
1852
1876
Xavier de SEGUIN de REYNIES
1876
1884
Albert de SEGUIN de REYNIES
1884
1891
Jean DONNADIEU
1891
1907
Antoine COUGOUREUX
1907
1913
Sylvain CAPERAN
1913
1925
Frédéric ROUSSEAU
1925
1947
Désiré SOUSSIRAC
1947
1971
Lucien SABATIER
1971
1977
Roger MALFRE
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].
En 2019, la commune comptait 862 habitants[Note 12], en diminution de 3,58% par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne: +4,13%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
650
508
534
780
778
861
818
834
847
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
800
868
846
839
846
777
751
676
647
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
621
605
583
514
516
585
588
585
644
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
664
766
709
710
760
816
822
821
913
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
872
862
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Reyniès fait partie de l'académie de Toulouse.
Santé
Culture et festivité
Sports
Reyniès compte au rayon du sport, le Reyniès XV club de rugby à XV évoluant en 2esérie. Après une saison époustouflante, la montée en 1resérie a été acquise en 2011. Ce petit club, créé à l'initiative de Bernard Coffignal en 2002, rassemble les foules lors des matches à domicile, les jeunes du villages ayant même créé un club de supporters.
La renommée de ce club commence à grandir, et récemment la commune de Reyniès et le Reyniès XV ont décidé de créer une équipe de rugby féminin. Reyniès XV est sacré champion de Midi-Pyrénées de 3esérie en 2010.
En 2015 et après un changement de direction, le club change de nom pour répondre à la mise en place d'un programme de développement autour d'un regroupement communal: le [reyniesxv Reyniès Canton du Tarn et Tescou XV] est né. Il regroupe les communes voisines du village: Corbarieu, Saint-Nauphary, Villebrumier, Varennes, Nohic, Orgueil et Labastide-Saint-Pierre. L'équipe séniors évoluera en 4esérie pour la saison 2015-2016. L'école de rugby est en entente avec le Racing club montalbanais.
Stade de rugby/foot au centre du village qui est équipé de petites tribunes ainsi qu'un stade d'Urban Football. Ce stade a été rénové (éclairage, mains courantes, déplacement du monument aux morts) à l'occasion de la célébration de son cinquantenaire en 1987.
Cyclisme, Tour du Tarn-et-Garonne.
La commune a été le siège du constructeur français de motos Portal dont les modèles étaient réputés à la fin des années 1970. Un titre de Champion de France de motocross en catégorie 250 inter viendra récompenser l'équipe en 1980 avec Jean-Michel Baron au guidon.
Écologie et recyclage
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 344 ménages fiscaux[Note 13], regroupant 870 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 870 €[I 7] (20 140 € dans le département[I 8]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 505 personnes, parmi lesquelles on compte 78,7% d'actifs (70,8% ayant un emploi et 7,9% de chômeurs) et 21,3% d'inactifs[Note 14],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 12]. Elle compte 142 emplois en 2018, contre 198 en 2013 et 184 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 366, soit un indicateur de concentration d'emploi de 38,8% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,8%[I 13].
Sur ces 366 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 50 travaillent dans la commune, soit 14% des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 88,5% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4% les transports en commun, 3,8% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,3% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
73 établissements[Note 15] sont implantés à Reyniès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16],[I 16].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
73
100%
(100%)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
9
12,3%
(9,6%)
Construction
11
15,1%
(14,9%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
17
23,3%
(29,7%)
Information et communication
2
2,7%
(1,9%)
Activités financières et d'assurance
2
2,7%
(3,4%)
Activités immobilières
2
2,7%
(3,3%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
12
16,4%
(14,1%)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
10
13,7%
(13,6%)
Autres activités de services
8
11%
(9,3%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,3% du nombre total d'établissements de la commune (17 sur les 73 entreprises implantées à Reyniès), contre 29,7% au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39]:
SARL Negre Et Fils, activités de soutien aux cultures (500 k€)
Holding Laurent Perier Croissance, activités des sociétés holding (270 k€)
Viticulture: coteaux et terrasses de Montauban (VDP). Reyniès, typique village agricole, s'est fortement développé dans les années 1960 avec d'une part le remembrement (maire d'alors Lucien Sabatier) et d'autre part l'adduction d'eau dans les parcelles agricoles. Par la suite, la culture du maïs de semence a fait prospérer ce petit village.
Portal était un constructeur français de motos fondé par Denis et Gilles Portal dont l'activité commença en 1974 et cessa en 1984.
Agriculture
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole située dans le sud-est du département de Tarn-et-Garonne[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 49 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] à 28 en 2000 puis à 24 en 2010[42] et enfin à 19 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 61% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57% de ses exploitations[43],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 773ha en 1988 à 411ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 16 à 22 ha[42].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Les monuments aux morts, celui des soldats tombés au champ d'honneur et celui des victimes de l'inondation de 1930, placés tous deux sur le flanc gauche de l'église.
La mairie, sa rue principale où se trouvent les commerces principaux, son château du XVIIesiècle, son pont qui surplombe le Tarn, son lavoir d'époque.
L'église Sainte-Anne de Reyniès.
Chapelle Saint-Martin de Moulis.
Sans oublier la bascule communale (plus utilisée) qui compte l'environnement de la place du village.
Monument aux morts de la Première Guerre mondiale.
Le pont de 1887 sur le Tarn.
Les niveaux des crues du Tarn.
La façade de l'église Sainte-Anne.
L'intérieur de l'église.
Le château de Reyniès est inscrit au titre des monuments historiques en 1974[44]. Le château primitif a été construit en 1269. Le château appartient à Pierre de Latour en 1621, protestant participant à la défense de Montauban pendant le siège de la ville. Il est pris par les catholiques l'année suivante et le duc de Vendôme le fit détruire[45]. Il passa ensuite à Jeanne de Latour de Reyniès, que le deuxième époux, Jean de Seguin des Bros (ou de Lasbros), fit reconstruire sur les fondations initiales vers 1650[46]. En 1786, Étienne Seguin de La Tour, «marquis»[47] de Reyniès, fait exhausser le château d'un étage pour lui donner son apparence actuelle.
Le Château au bord du Tarn
Personnalités liées à la commune
Aristide de Gondrecourt.
Jean Abeilhou.
Charles Ausset, né sur la commune, champion de France de cyclisme sur route amateurs en 1950.
Les frères Denis et Gilles Portal, champions de France de motocross et fondateurs du constructeur français de motos Portal.
Bernard Bertrand, champion de France d'auto cross en 1986 avec son numéro de course fétiche: 67.
Denis Lagarde, champion de France d'auto cross en 1987.
Héraldique
Son blasonnement est: D'argent à trois bandes de gueules, au chef du même.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
«Château», notice noPA00095859, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Abbé de Reyniès, Procès-verbal du siège et destruction du château de Reyniès et ses dépendances, p.182-184, dans Bulletin archéologique et historique de la Société archéologique de Tarn-et-Garonne, 1905, tome 33 (lire en ligne)
Nota: Texte suivant le panneau d'information devant le château.
La famille de Seguin de Reyniès n'a pas de titre régulier.
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